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Pauline Peyrade

Pauline Peyrade
Pauline Peyrade est autrice, metteuse en scène et depuis 2019 co-responsable du département Écrivains-Dramaturges de l'ENSATT avec Samuel Gallet. Parmi ses textes, 0615 (2014) a été mis en ondes sur France Culture par Christophe Hocké (finaliste du Prix Italia 2017) ; Ctrl-X (2016) mis en s... Voir plus
Pauline Peyrade est autrice, metteuse en scène et depuis 2019 co-responsable du département Écrivains-Dramaturges de l'ENSATT avec Samuel Gallet. Parmi ses textes, 0615 (2014) a été mis en ondes sur France Culture par Christophe Hocké (finaliste du Prix Italia 2017) ; Ctrl-X (2016) mis en scène par Cyril Teste en 2016 et finaliste du Prix Bernard-Marie Koltès en 2017 ; Bois Impériaux (2016) créé par le Collectif Das Plateau en 2018. En 2015, elle présente un Sujet à Vif au Festival d'Avignon avec la circassienne Justine Berthillot et fonde avec elle la #CiE. Elles créent le texte Poings en 2018. Poings a été finaliste du Grand Prix de Littérature Artcena et lauréat Prix Bernard-Marie Kotlès 2018. Elle est autrice associée au Théâtre des Ilets - CDN de Montluçon (2016-2019), au Théâtre POCHE /GVE à Genève (2016-2017) puis aux Scènes du Jura - scène nationale (2018-2019) et à la Scène nationale du Mans (à partir de 2019). Ses textes sont traduits en anglais, allemand, espagnol, portugais, catalan, italien, tchèque. Ils sont publiés aux Solitaires Intempestifs.

Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « L'Âge de détruire » de Pauline Peyrade aux éditions Minuit

    Anne-Marie Lemoigne sur L'Âge de détruire de Pauline Peyrade

    Une mère toxique
    Un huis clos troublant entre une mère manipulatrice et sa fille . De puis l'enfance, la mère exerce sur elle son emprise sournoise et perverse , faisant le vide autour de leur couple.
    Une narration à hauteur de l'enfant puis de la jeune fille que celle ci devient .
    Un...
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    Une mère toxique
    Un huis clos troublant entre une mère manipulatrice et sa fille . De puis l'enfance, la mère exerce sur elle son emprise sournoise et perverse , faisant le vide autour de leur couple.
    Une narration à hauteur de l'enfant puis de la jeune fille que celle ci devient .
    Un climat oppressant, accentué par lue écriture faite de l'accumulation de phrases sèches, juxtaposées à l'image des paquets d'objets devenus inutiles que la mère accumule, transporte d'un appartement à un autre et qui encombrent leur lieu de vie .
    Un roman qui m'a laissé une forte impression de malaise.

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    Couverture du livre « L'Âge de détruire » de Pauline Peyrade aux éditions Minuit

    Joëlle Buch sur L'Âge de détruire de Pauline Peyrade

    Le livre est divisé en 2 parties : « âge un » et « âge deux » qui correspondent respectivement à l’enfance et à l’âge adulte de la narratrice, Elsa.
    Elle raconte sa relation avec sa mère. D’abord ambiguë, on sent que la mère veut être rassurée par sa fille, savoir qu’elle l’aime. La solitude et...
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    Le livre est divisé en 2 parties : « âge un » et « âge deux » qui correspondent respectivement à l’enfance et à l’âge adulte de la narratrice, Elsa.
    Elle raconte sa relation avec sa mère. D’abord ambiguë, on sent que la mère veut être rassurée par sa fille, savoir qu’elle l’aime. La solitude et l’angoisse caractérisent la mère. Puis une relation plus toxique apparaît.
    En déménageant, Elsa a également changé d’école. Elle devient amie avec Issa. Mais là aussi la relation est ambiguë. Elsa reproduit un schéma familial hérité de sa mère.
    Devenue adulte, l’emprise est toujours présente. Elsa est toujours enfermée dans ce duo malsain, sorte de huis clos perpétuel alors qu’elle a son propre appartement.
    J’ai lu cette histoire en apnée. J’avais une boule au ventre ou à la gorge selon les passages. L’écriture s’appuie sur les sens et intensifie le récit de l’enfant. Une lecture angoissante qui ne sera pas pour tout le monde. En tout cas si vous n’avez pas envie de lire de roman sur l’inceste maternel, la violence psychologique et physique intrafamiliale, passez votre chemin. Mais si vous aimez être bousculé par vos lectures, alors ne passez pas à côté de ce premier roman fort, puissant, marquant et remarquablement écrit ! Il a reçu le prix Goncourt du premier roman 2023 mais je trouve qu’il est passé un peu inaperçu.

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    Couverture du livre « L'Âge de détruire » de Pauline Peyrade aux éditions Minuit

    Henri-Charles Dahlem sur L'Âge de détruire de Pauline Peyrade

    « Nous vivons rangés, à moitié morts »

    Dans ce premier roman, Pauline Peyrade confronte Elsa, une enfant puis une jeune femme, à sa mère qui vient d'acheter un appartement, symbole de leur vie rangée. Si la vie en commun n'est pas aisée, entre les peurs de l'une et les aspirations de l'autre,...
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    « Nous vivons rangés, à moitié morts »

    Dans ce premier roman, Pauline Peyrade confronte Elsa, une enfant puis une jeune femme, à sa mère qui vient d'acheter un appartement, symbole de leur vie rangée. Si la vie en commun n'est pas aisée, entre les peurs de l'une et les aspirations de l'autre, l'émancipation n'est guère plus facile.

    Elsa, qui est encore une fillette au début du roman, doit quitter sa maison et son établissement scolaire pour emménager avec sa mère dans le nouvel appartement qu'elle vient d'acquérir, en espérant pouvoir honorer les traites de son crédit.
    Pour sa fille, elle a préparé une chambre avec des lits jumeaux, ce qui l'angoisse car, vivant seule avec sa mère, elle ne comprend pas très bien la finalité de ce choix. Pas plus que les angoisses et les injonctions d'une mère qui la phagocyte. Tout en réclamant sans cesse des preuves d'amour à sa fille, elle reste elle-même très intransigeante, puis possessive. On découvrira plus tard qu'elle a été victime de violences.
    Pour Elsa, la respiration va venir avec l'arrivée dans son nouvel établissement scolaire. Issa, une belle jeune fille aux cheveux magnifiques la prend sous son aile. Très vite, les deux jeunes filles vont devenir inséparables. Et si sa mère refuse que sa fille passe la nuit chez Issa, elle accepte cette dernière sous son toit. Après tout, elle avait justifié le lit jumeau en affirmant: «Tu pourras inviter tes nouvelles copines à dormir, comme ça». Une nuit qui va se transformer en initiation sexuelle, mais aussi causer leur séparation. Cet Âge Un s'achève avec la reprise en mains par sa mère.
    Puis vient l'Âge Deux, une vingtaine d'années plus tard. Si Elsa a trouvé un petit appartement sous les toits, elle n'en est pas libre pour autant. Pourtant ce n'est pas faute d'essayer via les sites de rencontre ou des voisins qui, lorsqu'ils font l'amour, l'émoustille. Mais ces instants ne sont que des pis-aller. Elle reste sous emprise, avant de comprendre, comme le laisse entendre la phrase de Virginia Woolf en exergue du livre, qu'après l'âge de comprendre vient celui de détruire.
    https://urlz.fr/mx16

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    Couverture du livre « L'Âge de détruire » de Pauline Peyrade aux éditions Minuit

    Mimosa sur L'Âge de détruire de Pauline Peyrade

    L'écriture précise,travaillée n'a pas réussie à dissiper le malaise oppressant qui nous envahit à la lecture des rapports douloureux entre Elsa et sa mère.

    L'écriture précise,travaillée n'a pas réussie à dissiper le malaise oppressant qui nous envahit à la lecture des rapports douloureux entre Elsa et sa mère.