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Simon, fils rebelle d’un acteur célèbre, traîne sa punkitude et ses vingt ans dans ce Paris de 1979. Il y rencontre Anoushka qui, très vite, va disparaître. Simon se lance alors à sa recherche. Entre drogue, prostitution, violence, Simon erre dans une ville en plein changement, dans une époque où l’Opéra Bastille n’était encore qu’un projet, où Mesrine défiait la police et où le premier McDonad’s ouvrait ses portes en France.
On sent dans ce livre assez sombre à la fois la nostalgie de l’auteur pour une époque révolue et toute la mélancolie attachée à la fin d’un monde.
Pour Simon, cette année 1979 semble être une année de transition avant de basculer vers autre chose.
On le suit dans cet improbable jeu de piste, la recherche d’Anoushka (personnage à la fois absent et terriblement présent) servant de prétexte à la description de cette décennie qui s’achève.
Patrick Eudeline excelle dans la recréation de l’atmosphère de cette période, sans doute parce qu’il l’a lui-même vécu. Résolument anti-romantique, ce roman sur la recherche d’une jeune fille disparue est crépusculaire, à l’image de l’époque qu’il décrit.
Il me manque certainement quelques clés pour totalement appréhender toutes les subtilités de ce roman mais j’ai malgré tout beaucoup apprécié l’histoire et le style concis et ciselé de l’auteur.
Grosse… énorme déception en lisant ce livre. Certes au début, j’étais plutôt contente et l’introduction d’Eudeline est bien écrite, j’ai apprécié. Mais la suite va de mal en pis et lorsque j’ai fermé le livre, j’étais dans un état d’énervement assez avancé. Pourquoi ?
Eudeline aime-t-il vraiment Bowie ? C’est à se demander. Alors je suis bien d’accord qu’être fan ne veut pas dire être aveugle (ou sourd), on a bien le droit de critiquer ce que font les gens (ce blog et tant d’autres n’auraient pas lieu d’être sinon), mais dire qu’un « costume » est « moche ». Désolée mais ça ne passe pas de mon côté. Une critique ne vaut que si elle est argumentée, encore plus si elle est mauvaise.
Critiques sur critiques. Non seulement de Bowie entre Ziggy et The Next Day. Mais également de tout un tas d’artistes et autres personnages qui ont contribué à l’oeuvre de Bowie (ou pas). Et je ne parle même pas des artistes pris pour comparaison. A ce niveau là, c’est même plus de la critique, c’est du music shaming à mes yeux et j’ai horreur de ça. On a bien le droit de ne pas être touché par la musique d’untel, dire qu’il fait de la merde c’est autre chose, c’est irrespectueux. Être humain, c’est aussi respecter les goûts des autres (couleur de peau, religion, orientation sexuelle, genre, tout ça aussi, c’est la MEME chose). Et même si on s’y connait en histoire du rock, pour moi un jugement personnel ne suffit pas à appuyer le fait que ce quelqu’un dit ou fait soit de la merde.
Mon petit coeur d’historienne a subi un gros choc en ne voyant AUCUNE page répertoriant les sources (écrites ou orales) sur lesquelles Patrick Eudeline s’est appuyé pour écrire son texte. Voir l’histoire de Bowie autrement, je suis tout à fait d’accord. Mais, en tant que lectrice, j’ai le droit d’être informée que les informations ne sortent pas du cul d’une poule. Faut pas pousser mémé dans les orties aussi. Une étude, quelque soit le point de vue, doit présenter SES SOURCES. Et là, ajouté à ces critiques incessantes, désolée mais ce n’est pas possible.
https://pauseearlgreyblog.wordpress.com/2016/06/22/bowie-lautre-histoire-patrick-eudeline-top-ou-flop/
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