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J'apprécie les livres d'Oliver Bowden et celui ne fait pas exception je conseille ce livre non seulement aux fans du jeu mais aussi à ceux qui aiment les romans d'aventure historique.
un bon livre
J'ai été intrigué par ce roman issu d'un jeu vidéo à succès. Il paraît que ce jeu est très addictif et je voulais voir si l'on ressentait cela à travers le livre. Finalement j'ai été un peu déçue. Pas déçue par l'histoire, car c'est un genre qui me plaît, mais plus par la plume de l'auteur ainsi que la traduction.
Histoire : Enzo, jeune habitant de Florence, voit son destin basculer le jour où les membres masculins de sa famille sont arrêtés et pendus. Entre la soif de vengeance et la découverte de pages mystérieuses, Enzo va mener différentes batailles à travers l'Italie de la Renaissance.
L'histoire de base, est un sujet qui me plaît : La Renaissance italienne, les combats de cape et d'épée, différentes quêtes, etc. On a plusieurs histoires qui s'enchaînent avec souvent un même schéma : une ville, un apprentissage particulier (arme/technique de combat) et un combat contre l'ennemi. C'est peut-être un peu répétitif dans le schéma, mais on sent la progression de Ezio à travers le temps. Autres faits que j'ai bien appréciés : La rencontre avec Leonardo Da Vinci et un nouveau point de vue par rapport aux Templiers. En effet, ici les Templiers sont présentés comme une menace alors que l'on a plus l'habitude de les voir comme des "sauveurs". C'est étrange, mais intéressant.
Pour moi, il y a un point faible essentiel à cette histoire : le manque de suspense, d'énigmes, une trop grande facilité dans les combats, en gros, un manque de profondeur dans l'histoire. On sent peut-être un peu trop le côté jeu vidéo et pas assez l'histoire. Bon après, c'est difficile de juger quand on n'a pas joué au jeu ^^
Deux exemples de manque de profondeur :
- Lors d'un séjour à Venise, Ezio doit gagner un masque d'or grâce à plusieurs jeux différents, et ceux-ci sont justes effleurés, on n'a pas beaucoup de détails sur le déroulement, sur l'action, sur les perdants, s'il y a des difficultés, etc. Je trouve cela finalement, assez frustrant, car on se dit "chouette un peu d'action" et puis rien.
- Comment Leonardo résout les pages du Codex ? On n'a pas son cheminement, on ne voit pas à quoi ressemble les pages, on ne peut pas essayer de chercher nous aussi. On nous parle de pages mystérieuses, mais on ne nous donne pas la possibilité de les toucher à travers la lecture. Je trouve ça dommage pour le lecteur qui n'est pas forcément un joueur.
Personnage : Le héros est Ezio, jeune florentin qui va devoir "sauver" l'Italie de ces méchants Templiers. On le voit progresser, on le voit s'assagir, mais il manque un peu de profondeur, de noirceur par moment, de romance. Tout n'est qu'effleuré encore une fois.
Autour de lui, une multitude de personnages et peut-être un peu trop à mon goût. On arrive à peu près à suivre qui est qui, mais chez les templiers on arrive à du "frère du cousin du neveu de l'oncle de..." et même avec le glossaire en fin de livre, il y a des moments où je ne savais plus qui était le méchant que poursuivait Ezio. On passe trop vite sur certains, on n'a pas le temps de les apprécier, de les détester, voire de s'en souvenir.
Plume : Je ne sais pas si c'est l'auteur, si c'est la traduction, mais parfois, ce que les phrases sont maladroites ! Sans parler de la mise en page avec des erreurs. Pour une grande maison d'édition comme Bragelonne, je ne comprends pas comment des coquilles de typographie sont encore présentes.
Effectivement, ce n'est pas facile d'adapter un jeu en livre, ou encore un livre en jeu, ou bien même de passer d'un livre à un film ou inversement, mais pour le lecteur qui ne connaît pas l'univers de ce jeu vidéo, je ne vois pas comment lui donner l'envie d'être accros à toute la saga, voire de découvrir le jeu. Encore une fois, l'histoire de base est très bien, mais il y a des faiblesses dans la plume et par conséquent dans l'histoire.
Bref, comme vous l'aurez compris, je suis un peu mitigée sur ma lecture. J'aime bien l'histoire, le contexte, mais je ne peux pas dire que je suis époustouflée par le style. Est-ce que je vais lire la suite ? Peut-être le tome 2 pour avoir la fin de l'histoire de Ezio. Est-ce que j'irai jusqu'au dernier tome ? Je ne pense pas, mais on ne sait jamais... Je ne peux pas vous conseiller cette lecture les yeux fermés, mais je ne peux pas non plus vous la déconseiller. Encore une fois, rien ne vaut que sa propre lecture pour se faire un avis !
Je pense qu'en petite introduction je peux parler du fait que, j'aime beaucoup les jeux mais je n'y ai que très peu joué parce que je suis nulle avec le gameplay de grimper partout ^^. Je n'ai joué qu'à Brotherhood et Black Flag et les deux je ne crois même pas les avoirs fini. Donc pour ce tome et la plupart des autres si je continue la saga, je ne pourrais pas tellement les comparer. Mais pour ceux que ça peut inquiéter je ne pense pas que ça paraissent trop "fan".
On découvre donc un double récit avec ce roman. On suit Niccolo Polo qui raconte l'histoire d'Altaïr à Maffeo. On suit donc par moment l'histoire raconté et par moment on se retrouve vraiment au moment de l'histoire, plusieurs années plus tôt. J'avoue avoir eu du mal au début avec ça, même si c'est un type de narration que j'apprécie beaucoup, tout simplement parce que l'on se retrouve avec beaucoup de personnages avec des fonctions particulières et des noms que j'ai eu du mal à associer avec des personnalités (à savoir que dans mon édition on a un glossaire de nom avec plus ou moins leurs liens entre eux, mais relou de revenir à la fin quand c'est un gros livre à chaque fois ^^). Donc j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Par contre au fil du récit, les personnages s'amenuisent surtout lorsque nous rentrons dans l'histoire propre avec Altaïr.
Parlons de lui d'ailleurs, c'est un personnage que j'ai vraiment apprécié qu'en dent de scie. Au départ il est très imbu de lui-même, très détestable et il est "distant", dans le sens où au delà du fait qu'il est insupportable je ne m'attachais pas à lui parce que l'auteur ne le rend pas très proche de nous. On est pas tellement touché par ce qu'il peut lui arriver. Puis quand ses missions commence, que le cœur de l'intrigue commence, qu'il redécouvre la "passion" d'être assassin, on découvre un peu plus ses pensées et ce qu'il ressent, ce qui le rend donc plus attachant. Puis la romance, et à ce moment là je l'ai trouvé tellement niais. On reparlera de la romance mais les quelques pages où ça dure j'étais vraiment en mode "mais, mais comment ça tu vas la sauver alors que ta mission est à l'autre bout et que la meuf fait tout pour t'éviter ?????". Et enfin sur la dernière partie j'ai de nouveau adoré son évolution. C'est un personnage super bien construit et avec une évolution logique, et une évolution qui fait que nous changeons complètement d'avis sur lui constamment.
La romance est juste tellement bien géré et pour que moi je dise ça c'est que c'est vraiment bien géré. Elle est là, elle est présente mais, on a pas la phase séduction flirt que je trouve insupportable. Elle ne sort donc pas de nul part, on sait qu'ils se plaisent mais on à pas le moment que je n'aime pas. Surtout que je trouve que l'intrigue ne se prêtait absolument pas à une romance.
L'intrigue, l'univers est le contexte je n'ai rien à dire. Tout simplement parce que j'ai trouvé ça parfait. L'intrigue est intéressante même si j'ai trouvé quelques longueurs vers la fin de la mission, on le suit partout pendant les 9 assassinats donc c'était parfois redondant mais pas au point de gâcher la lecture. L'univers est agréable et facile à découvrir.
La fin est super bien. Je suis contente de l'avoir lu en tome 1 parce qu'à savoir que ce livre est sorti en 3ème tome mais que mon édition l'a mis en premier. Et vu la fin, et vu les histoires des 3 premiers tomes qui parlent d'Ezio j'ai du mal à comprendre la logique de me dire de couper son histoire avec Altaïr. En tout cas cette fin m'a énormément donné envie de découvrir la suite que je lirais rapidement.
J'adore cette série
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