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Oleg Ermakov

Oleg Ermakov
Oleg Ermakov est né à Smolensk en 1961 et vit aujourd'hui à Moscou. Il a travaillé comme forestier dans une réserve près du lac Baïkal avant de faire son service militaire en Afghanistan. Il évoque cette sale guerre et les dégâts psychologiques faits chez les jeunes dans un recueil de nouvelles R... Voir plus
Oleg Ermakov est né à Smolensk en 1961 et vit aujourd'hui à Moscou. Il a travaillé comme forestier dans une réserve près du lac Baïkal avant de faire son service militaire en Afghanistan. Il évoque cette sale guerre et les dégâts psychologiques faits chez les jeunes dans un recueil de nouvelles Récits afghans, publié en 1991 puis un roman, La Marque de la bête en 1994 (Albin Michel et 10-18). Il apparaît alors comme un héritier du Tolstoï de la guerre de Crimée, par sa langue rude, directe, puissamment évocatrice. Son récit est également comparé aux meilleurs témoignages sur la guerre du Vietnam. Rentré chez lui, en Sibérie, il opère un retour aux sources avec sa Pastorale transsibérienne (2004, Jacqueline Chambon, 2020 Syrtes Poche), l'histoire d'une fuite en Russie où la nature offre encore des espaces assez grands pour s'y réfugier ou s'y perdre.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Le cantique du toungouse » de Oleg Ermakov aux éditions Syrtes

    voyages au fil des pages sur Le cantique du toungouse de Oleg Ermakov

    Dans la taïga des environs du lac Baïkal, un petit groupe d’hommes est lancé à la poursuite de Michka, un jeune Toungouse, l’une des plus anciennes ethnies nomades de la région. Michka est soupçonné d’avoir mis le feu à un bâtiment du village. Pourquoi, comment, rien n’est clair, même pas...
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    Dans la taïga des environs du lac Baïkal, un petit groupe d’hommes est lancé à la poursuite de Michka, un jeune Toungouse, l’une des plus anciennes ethnies nomades de la région. Michka est soupçonné d’avoir mis le feu à un bâtiment du village. Pourquoi, comment, rien n’est clair, même pas l’identité du ou des coupables, mais toujours est-il que le jeune homme a pris la fuite dans la montagne, donc il faut le rattraper. C’est chose faite quand celui-ci est grièvement blessé par la balle d’un de ses poursuivants. Mais alors que, quasi moribond, il est laissé sans surveillance, il parvient à s’échapper sans laisser de traces.
    La première partie du roman est consacrée à cette course poursuite dans la taïga. La deuxième remonte le temps pour nous raconter l’enfance et la jeunesse de Michka, élevé par sa grand-mère à la mort de ses parents. Une grand-mère descendante d’une chamane, qui transmet au petit garçon amour et respect de la Nature. La troisième et dernière partie… eh bien je n’y ai pas compris grand-chose, hormis qu’il y est à nouveau question de Michka, de sa capture et de sa dernière évasion.
    Je n’ai pas compris grand-chose à l’ensemble du roman, d’ailleurs. Je me suis perdue dans les personnages et les intrigues, notamment la raison pour laquelle Michka était le bouc émissaire désigné pour l’incendie, et dans le flou de certains passages qui mêlent onirisme et réalité. Ceci dit, on sent bien que l’auteur a voulu rendre hommage à la région du Baïkal et à la nature en général, ainsi qu’à un peuple aux traditions et à la survie menacés par les restes de bureaucratie soviétique et les « progrès » du monde moderne.

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