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Le SIDA, cette étrange pandémie dont personne, ni l’Américain Gallo, ni le Français Montagnier ne parvinrent à vraiment isoler le virus, fut créé de toute pièce pour masquer deux crises sanitaires : l’empoisonnement des jeunes par la drogue dans le monde occidental (héroïne, cocaïne, poppers et autres) ainsi que l’empoisonnement industriel (pesticides, fongicides, additifs, fluor et autres) et le bouleversement social en Afrique. Sans oublier, histoire de faire d’une pierre deux coups, de gigantesques profits pour Big Pharma grâce à la vente de médicaments onéreux, souvent inefficaces et parfois dangereux. Vous avez dit « drogues » ? Mais cette histoire n’est-elle pas le retour de boomerang de la guerre de l’opium menée contre la Chine il y a fort longtemps par la Compagnie britannique des Indes Orientales ? Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, une compagnie privée avait autorisation de s’octroyer des marchés n’importe où sur la planète, à n’importe quel prix, même celui d’une guerre privée, menée avec des armées ne représentant pas un pays ! Et tout cela pour de l’argent. Quel meilleur symbole de celui-ci que le diamant extrait en Afrique du sud par des mineurs africains dans des conditions si déplorables qu’ils furent atteints de silicose que l’on maquilla en pneumonie causée par le SIDA. Ainsi la boucle fut-elle bouclée pour l’empire…
« SIDA, opium, diamants et empire » est un essai à base médicale et scientifique très fouillé et très sourcé. Toute l’escroquerie du SIDA y est minutieusement détaillé. C’est parfois très technique voire un brin rébarbatif à lire parfois pour le béotien que je suis. Cependant l’analyse générale de la sombre machination, dont le SIDA n’est que le fil rouge, est si passionnante que l’on est récompensé de son effort quand on découvre les rapports existant entre les stratégies de l’économie de marché, la destruction de la souveraineté nationale (qui ne date pas d’hier) par le processus de mondialisation et cette pandémie loin d’être survenue par le hasard de la copulation malencontreuse d’un singe vert ! Il y a cent ans, le complexe industriel pharmaco-médical commença à passer sous le contrôle des titans du capitalisme financier (comme « Old Bill Rockefeller » et ses flacons de « Nujol » qui guérissaient tout, même le cancer) dont le but était déjà de réaliser un maximum de bénéfices et non de vaincre la maladie. Un ouvrage intéressant dont le volet d’histoire sociale est à ne pas manquer, surtout si l’on veut comprendre le chapitre suivant, celui du « coronacircus ». En attendant la suite…
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