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https://zazymut.over-blog.com/2024/10/michel-layaz-deux-filles.html
Le père, cinéaste documentaire attend sa fille à l’aéroport. Olga est partie vers des horizons asiatiques avec Mats et revient aujourd’hui avec Sélène.
Les deux filles, amantes, vont partager l’appartement du père, rue de la Roquette à Paris. La vie du père se pare de mille couleurs, ce n’est plus le gris du divorce, la vitalité de Sélène et Olga est un vrai enchantement.
Mais, bien sûr, il y a un mais…. Pourquoi ressent-il ce malaise avec Sélène, ce sentiment de proximité. Ce n’est pas du rejet, non, c’est même positif… Non, non, l’amour des deux filles n’est pas en cause, ni même un pseudo amour du père pour Sélène, rien de tout cela.
Le trio toujours joyeux avance. Olga et Sélène font la connaissance d’un SDF un peu original. Amandin, c’est le nom qu’elles lui ont donné, dessine « Amandin, un SDF au corps osseux et aux membres racornis qui vagabondait dans le quartier… De son index empoussiéré, il avait tracé, en d’amples mouvements, on ne savait trop quel chef-d’oeuvre inconnu, mais ce dessin imaginaire le portait aux anges. »
Olga presse son père afin qu’il filme cet homme singulier qui a tant de cahiers de dessins dans « sa grotte ». Un beau matin, il disparaît et le trio récupère les œuvres d’Amandin pour qu’elles ne soient pas déchirées. Ces œuvres finiront exposées dans une galerie d'art premier suisse.
Tout s’emmêle, se mélange dans leurs vies. Je ne dévoilerai pas le pourquoi du malaise.
Ce livre est une mine de bonheur, non pas béat mais en construction. Michel Layaz sème le trouble et il faut faire attention aux petites phrases disséminées dans le livre. De ce fait, je n'ai pu lâcher le livre avant la fin et je me suis endormie avec plusieurs questions.
D’une écriture fine, élégante, sobre, talentueuse, Michel Layaz propose une lecture plausible, au charme fou, un « polar » sans coupable ni victime si ce n’est le destin. Les héros de ce livre n’y sont pour rien mais leur vie en est impactée.
Merci Wilfrid pour cette proposition constructive. Toujours tenir compte de l’avis de son libraire .
* POLE POSITION•
PREMIÈRE
Louis Chevrolet. Il est suisse son nom est inscrit dans le patrimoine automobile et pourtant que sait-on de lui réellement ? Michel Layaz nous embarque dans sa voiture en ouvrant la portière de fort belle manière. En voiture Suzanne ! Sa femme le suivra tout au long de sa vie et la relation qu’il aura avec elle sera déterminante dans le fiacre qui les conduira sur les routes du monde. En racontant la vie de Chevrolet à travers une biographie romancée, l’auteur nous happe par son langage cylindré. N’espérez pas freiner votre lecture, vous risqueriez de rater l’embrayage et de finir dans la chaussée.
SECONDE
Fils d’horloger, il fut réparateur de vélo, coureur cycliste, mécanicien et pilote de courses automobiles. Régulièrement accidenté, il se fera remarquer rapidement pour créer la marque légendaire qui marquera l’Histoire du XX ème siècle. Sans jamais casser la dynamique de son châssis, Michel Layaz convoque ce siècle de tout son poids au regard de la vie de Louis Chevrolet. En lisant ces quelques pages, j’ai eu cette envie irrépressible de prendre la route et de ne pas regarder dans le rétroviseur. N’appelez pas de dépanneuse, Michel Layaz a déjà la solution dans son rallye littéraire où la circulation est fluide.
TROISIÈME
Jamais Michel Layaz accélère sans raison pour frimer devant les filles. Nul besoin de faire grimper le compteur quand il s’agit d’être juste. Avec une douceur évidente, il active tous les ressorts d’une histoire singulière. Confortablement installé dans un siège baquet je me suis laissé conduire par sa capacité à engranger des informations sans jamais les accumuler inutilement. Car Chevrolet est un homme plutôt bourru, lui qui cultive une moustache tél un pot d’échappement. Fumeur invétéré, têtu et impulsif, intransigeant peut-être me suis-je senti proche de lui sur certains aspects. Il avait du flair, pas de diplômes mais sentait les coups.
QUATRIÈME
C’est l’histoire du rêve américain, celui qui était encore possible au début du siècle. Partir de rien et arriver si loin. Les amoureux de ce sport seront comblés mais ce sont surtout ceux qui n’ont aucun attrait pour lui qui risquent d’être surpris par cet ouvrage. A l’instar d’un Pascal Dessaint, Michel Layaz est un excellent conteur d’histoires qui ravivent la flamme. Un roman rafraîchissant qui mérite qu’on s’y attarde.
CINQUIÈME
Louis Chevrolet laissera derrière lui un pan entier de l’automobile sans y avoir gagné d’argent. L’histoire d’un destin tragique où « The daredevil Frenchman » n’aura laissé personne indiffèrent. Michel Layaz appuie sur le champignon dans les moments forts de sa vie, il débraie pour nous faire entrer sous les capot de Louis Chevrolet. Celui qui avait pour devise « never give up » n’abandonnera jamais la poursuite de ses rêves mais n’aura pas eu le destin que beaucoup avaient imaginé.
Totalement charmée par le roman, à mon tour de vous étourdir avec Les vies de Chevrolet, l'ébouriffant dernier livre de Michel Layaz. Service presse envoyé par Lecteurs.com (merci !), cette biographie romancée de 128 pages est un vrai plaisir de lectrice. Sans être une grande amatrice de belles mécaniques, j'ai apprécié plonger dans cet univers où la vitesse flirte avec la mort.
Comment Louis Chevrolet, suisse d'origine, est-il devenu cet ingénieur reconnu ? Alors qu'à l'époque des milliers de Chevrolet sont vendues, Louis ne touche qu'un dollar par voiture !
Vous voulez encore plus d'anecdotes ? Je vous raconte tout en 2 min max !
(Existe aussi en vidéo !)
Né en Suisse en 1878, Louis Chevrolet grandit en France, en Bourgogne plus exactement, et se découvre un talent fou pour la mécanique.
Issu d'une famille très modeste, pour ne pas dire sans le sou, il débute en tant que mécanicien pour vélo. Ingénieur sans le savoir, il fait le bonheur de son patron qui lui, remarque son potentiel exceptionnel. Rapidement repéré, il rejoint des ateliers automobiles sur Paris pour quitter, en 1900, le territoire français. Destination le Canada, puis les Etats-Unis.
Et là, tout s'enchaîne très vite. Au pays de l'Oncle Sam, il s'impose comme pilote hors pair. Tourmenté par son esprit ingénieur, le démon de la mécanique n'est jamais très loin. Ainsi, après avoir travaillé pour Fiat et Buick, il monte avec Billy Durand, sa propre entreprise : la Chevrolet Motor Car Company. Leur crédeau ? "(...) concevoir une voiture de tourisme, une élégante avec des lignes à la française qui saura séduire et s'imposer."
C'est à ce moment que le nom de Chevrolet va être "spolié", et sous contrat en bonne et due forme s'il vous plaît ! Si Louis repart avec un excellent salaire et une poignée d'actions en poche, son nom, en cas de succès, ne lui appartient plus. Et quand on sait aujourd'hui ce que représente ce nom justement...
Avec pour devise "Never give up !", c'est-à-dire ne jamais abandonner, Louis s'accroche à son destin et entraîne sa famille dans ce tourbillon américain. Famille que l'on voit peu malheureusement, puisque l'auteur préfère se concentrer sur les faits de son protagoniste, délaissant parfois les émotions extérieures.
Mais comment se termine l'histoire de ce fabuleux autodidacte ?
Et bien pour le savoir, je vous invite à vous plonger dans ce court et ébouriffant roman mené par la très jolie et descriptive plume de Michel Layaz.
Merci à Lecteurs.com et aux éditions Zoé, que je découvre par la même occasion.
Pour qui ? Pourquoi ?
Pour ceux qui aiment les romans courts et sans dialogues.
Pour celles et ceux qui veulent aller à l'essentiel donc.
UN LIVRE, UNE GOURMANDISE !
Entre la France et les Etats-Unis, il fallait faire un choix pâtissier ! Vraiment ? J'ai donc coupé la poire en deux... Pour tout savoir, rendez-vous sur le blog Book'n'cook !
Ce roman nous dépeint la vie de Louis Chevrolet de sa naissance à sa mort. Né en Suisse, puis ses parents déménagent en Bourgogne. Louis est doué pour la mécanique. Il va d'abord être mécanicien et coureur cycliste mais il voit plus loin et a le projet de partir aux États-Unis pour devenir pilote automobile. Avant, il ira à Paris où il travaille pour gagner de l'argent et partir dans un premier temps au Canada. Il y sera chauffeur. Mais son rêve, c'est la courses d’Indianapolis.
Arrivé au États-Unis, il fera des petits boulots.
Tout au long de sa vie, il sera soutenue par sa femme Suzanne.
On peut dire que Louis Chevrolet a eu plusieurs vies, fait de montagnes émotionnelles. Bon, loyal et posé, il compta par centaines les folies, les accidents, les coups de colères et les coups de tête à chaque fois qu'il prenait place dans un bolide.
Ce livre d'une centaine de pages nous invite dans le début de la construction automobiles, des grandes usines, la prohibition, le racisme, la grande dépression, le krach de 1929. Cette biographie romancée m'a permis de découvrir le début du monde automobile que ce soit la construction des voitures de tourisme ou bien des bolides de courses. Un roman que j'ai lu d'une traite, tellement j'étais prise dans l'histoire.
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