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Le club des policiers Yiddish ou comment j'ai réussi à en venir à bout.
Ça y'est, je l'ai terminé, il m'aura quand même fallu une semaine pour le lire, rien que ça. Ce n'est pas que le pitch ne me plaisait pas, au contraire ; ce n'est même pas que le style de l'auteur soit mauvais, loin de là. C'est simplement, je crois, que cela ne l'a pas fait avec moi.
Le postulat de départ était pourtant très alléchant.
Nous sommes aux environs de 2008 ou 2009, en Alaska, devenu une sorte de Terre Promise pour les Juifs après l'échec de la création d'Israël. Enfin, pour quelques décennies seulement car les Etats-Unis sont sur le point de reprendre leurs droits sur la parcelle accordée. Il ne reste donc plus que quelques semaines à Landsman, flic de son état, pour résoudre les crimes non élucidés. Mais, depuis quelques temps, Landsman n'est plus le flic qu'il était. Divorcé, quasi alcoolique et pleurant la mort récente de sa soeur disparue dans un accident d'avion, il vit désormais dans un hôtel miteux où se retrouvent d'autres rebuts de son espèce. Mais quand un homme, considéré comme le nouveau Messie et se trouvant être, en prime, le fils du rabbin le plus puissant de la communauté, est retrouvé assassiné une balle dans la tête dans une chambre de l'hôtel où loge Landsman, ce dernier met un point d'honneur à élucider cette affaire avant la rétrocession de l'Alaska aux américains. Mais tout le monde a-t-il réellement envie que cette affaire soit rondement menée, les parents de l'infortunée victime en tête ? Et quand on met dans les pattes de Landsman son ex-femme, Bina, comme cheffe, cela s'avère encore davantage compliqué.
Je pensais lire une enquête policière sur fond d'uchronie et, en effet, il s'agit principalement d'une enquête policière sur fond d'uchronie. Mais quelle douleur pour moi que de suivre ces personnages. Le roman est truffé de mots yiddish (il y a d'ailleurs un glossaire à la fin du livre) et cela a très largement perturbé ma lecture, la rendant difficile et moins attrayante. De même, la multitude, que dis-je, la foultitude de personnages ne m'a pas aidée non plus à m'y retrouver facilement. J'ai trouvé le temps long, je l'avoue. Et j'ai même lu pas mal de passages en diagonale.
J'aurais pu ne pas le terminer mais j'étais quand même curieuse de connaître la fin qui est somme toute assez réussie. Et puis aussi je voulais terminer cet ouvrage pour son auteur qui a été couronné du prix Pulitzer pour un autre de ses romans. Alors oui, un prix aussi prestigieux que le Pulitzer ou le Goncourt ne signifie pas que j'aimerai le roman mais pour moi cela augure quand même de certaines qualités littéraires chez l'auteur que je ne peux pas nier.
En résumé, je pense que certains vont trouver ce roman extra, d'autres, comme moi, le trouveront poussif. Et même si le postulat de départ est génial et que la fin est à la hauteur, il reste quand même un grand, très grand entre-deux que j'ai trouvé, pour ma part, interminable.
J'ai beaucoup entendu parler de Michael Chabon, pour son roman "Les extraordinaires aventures de Kavalier & Clay", qui a reçu le prix Pulitzer - rien que ça - et qu'il faut absolument que je lise, même si ma PAL est prête à exploser.
Art Bechstein passe son dernier été sur le campus de l'université mais aussi dans Pittsburgh, ce dernier été qui va changer sa façon de voir la vie. Il va commencer son éducation amoureuse entre le beau Arthur, et la jolie Phlox; sans compter son amitié naissante avec le mystérieux Cleveland, un garçon qu'il ne fait pas toujours bon fréquenter. Mais l'entrée dans le monde des adultes et de la vie active qui se profile à l'horizon, ne va-t-elle pas faire voler en éclat cet instant de liberté totale, loin de toute contrainte?
Le style de Michael Chabon est fluide et détaché, il permet de suivre les aventures d'Art Bechstein avec intérêt, mais le lecteur a du mal à ressentir une quelconque empathie pour le narrateur, ni particulièrement pour les autres personnages. Bien sûr il se passe des choses dans ce roman, entre ses différentes relations amoureuses, ses histoires de famille, son amitié avec un criminel charismatique, on ne peut pas dire qu’il ne se passe rien.
Néanmoins, le lecteur a l’impression de passer à coté de la substantifique moelle de cette histoire. D’autant plus que ce roman a reçu un prix plus que prestigieux, et a été produit au cinéma, avec pour têtes d’affiche, entre autres, Nick Nolte et Sienna Miller. Donc mystère… (...)
http://lillyterrature.canalblog.com/archives/2019/01/23/37042733.html
Moonglow est un roman marquant, tant par son thème que par sa forme.
La natation à la première personne raconté par Michael narre la vie de son grand-père dans un ordre non chronologique et défiant toute logique... en effet ce sont sur les derniers instants de son grand-père que notre narrateur essaie de comprendre l'histoire de sa famille maternelle.
Entre la grande Histoire de la Seconde Guerre Mondiale et la petite histoire des états d'âmes et de la vie du commun des mortels, impossible de s'ennuyer! Chaque chapitre est une nouvelle surprise car nous ne savons pas où la mémoire du grand-père nous mènera.
J'ai trouvé quelques longueurs sur certains passages, je ne sais si c'est le thème des fusées ou les descriptions banales qui m'ont ennuyé sur ces dernieres, ou bien juste que je n'avais pas la tête à la lecture durant les vacances... cependant très vite une phrase, une situation qui happait mon attention me replongeait dans le roman.
Par ailleurs, je n'avais encore jamais lu de livre sur la conquête spatiale, c'était donc une première pour moi. Et en refermant ce livre, après réflexion, cela m'a donné envie d'en découvrir plus sur l'univers des fusées.
Moonglow m'a aussi apprit de nouveaux faits sur la 2nde Guerre Mondiale. Inculte comme je suis, je ne connaissais pas Werhner Von braun et encore moins son potentiel passé nazi avec le camp de concentration Dora.
Pour conclure, Moonglow est une belle découverte que je conseillerai volontiers. Michael Chabon a une écriture que j'apprécie, j'espère bien recroiser son chemin dans mes prochaines lectures.
Le must pour savourer la lecture... Monnglow en fond sonore de Glenn Miller!
Informations historiques intéressantes. Une histoire prenante. Les romans de mémoire sont difficiles à lire. Je ne sais pas s'il faut tout croire ou rien. Il faudrait relire le livre entier… deux fois. J'ai vraiment apprécié ce livre, même s’il faut parfois relire quelques passages pour ne pas perdre le fil.
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