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Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas à la recherche d’un mode d’emploi! J’ai été attirée par le titre et la couverture.
Les nouvelles contées dans cet ouvrage sont plutôt graves. Un peu d’humour dans la première mais les autres sont tristes et donnent à réfléchir sur la condition des femmes, quelque soit le continent.
Écrites par la reine du polar coréen, j’ai bien aimé cette découverte. C’est le deuxième polar coréen que je découvre et à chaque fois je retrouve avec plaisir ces pointes d’humour.
Découverte du polar coréen pour moi avec ce roman de Seo Mi-Ae. Les références au Silence des Agneaux sont sympathiques mais on reste loin de la profondeur de ce roman culte. Si, malgré tous les clins d’oeil assumés à l’oeuvre de Thomas Harris, on parvient à s'abstenir de comparer, on passe un agréable moment de lecture. J’ai cependant regretté certains raccourcis ou non-dits et la rapidité de certains évènements qui auraient mérité des développements plus longs pour gagner en crédibilité. La première partie du roman est d’ailleurs plus écrite et plus « aboutie » que la seconde partie, ce qui contribue à faire naître un sentiment d’objectifs non atteints. Ce -Bonne nuit maman- étant le premier tome d’une trilogie, je reste cependant curieuse de connaître le destin du personnage clé.
Quatre ans après les événements de " Bonne nuit maman ", Ha-yeong vit toujours avec son père et avec Seon-gyeong, quand commence ce second opus, Jun Jae-seong, père de la petite et époux de Seon-gyeong, précipite le déménagement de toute la famille à Sokcho. C'est pour Ha-yeong la découverte d'un nouveau collège. Or, récemment, une jeune fille a été tuée...
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Seon-gyeong et sa belle-fille, qui j'avoue dans le premier tome me faisait un peu peur, mais je trouve dans ce deuxième tome elle a pris de la maturité.
Il lui arrive aussi pleines de péripéties et l'intrigue tourne beaucoup autour d'elle et aussi de sa belle-mère et j'ai découvert le caractère assez pervers de son mari.
Le tome 2 est aussi psychologique que le premier, mais d'une autre manière, le harcèlement scolaire est le thème central du récit, mais l'autrice évoque aussi les violences conjugales et les difficultés d'une famille recomposée.
Et également les traumatismes de Ha-yeong, et on rentre plus en profondeur dans la vie avec sa mère.
J'aime beaucoup cette série, et les personnages qui y figurent, je sais qu'il y aura un troisième tome et j'ai hâte de le lire.
L'intrigue est intéressante et bien ficelée, c'est assez addictif. C'est aussi pour cela que j'ai très envie d'avoir ce fameux troisième tome final.
L'écriture est fluide et facile à suivre, moi, j'avoue que ma seule difficulté a été la sonorité des noms coréens, mais après quelques chapitres cela allait beaucoup mieux.
Un feu d’artifice !
Ce kaléidoscope de courts récits est une délectation. SEO MI-æ autrice renommée en Corée du Sud et également scénariste côté ville dévoile des scènes conjugales, des mises à l’épreuve. Elle observe son auditoire par le trou de la serrure. Pas de voyeurisme, mais l’analyse relevée des carcans des couples qui se déchirent à coups de mots et d’envie de meurtre.
Chacune des séquences lève le voile sur les questionnements sociologiques, psychologiques. Le harcèlement, les violences conjugales, l’emprise, l’amour et la haine et la jalousie.
Ce ne sont pas des cartes qu’elle retourne avec intuition. Mais la puissance créative d’un décorum, facette de notre contemporanéité. La trame est un film à ciel ouvert où tout vole en éclat, grincements de dents et la lassitude même devient un mobile de meurtre, mais pas que.
La détestation, le mépris pour un mari odieux, pervers narcissique et voilà la belle qui énumère en elle le meilleur moyen de tuer son mari. Sauf qu’ici, nous sommes dans l’humour au troisième degré. Dans une forme d’intelligence rebelle et intestine qui transforme le drame à venir en éclat de rire ou en chute résolument subtile. Quid des foyers où celle que l’on croyait soumise est machiavélique. Et tutti quanti !
Les dialogues sont des bonbons délicieux parfois acides. On glisse sur les drames comme sur une patinoire. On se laisse aller et c’est enfin un peu de satire dans notre lecture.
Ce livre sera le bienvenu pour un cadeau au pied du sapin à Noël. Il plaira à tous ! De la grand-mère au gendre et au petit fils !
Il décortique les carcans conjugaux, malicieux et brillant, grave et amusant. Des petits meurtres bien sympathiques menés d’une main de maître. « Les 30 meilleures façons d’assassiner son mari (et autres meurtres conjugaux) est traduit du coréen par Kwon Jihyun et Rémi Delmas. Publié par les incontournables Éditions Matin Calme.
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