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Trois jeunes filles et leur mère sont à peine arrivées à New-York de leur Espagne natale pour rejoindre le père quand celui-ci meurt dans un accident. Elles ne se faisaient pas à cette nouvelle vie mais elles vont devoir se débrouiller et cela ne pas être facile.
A travers les péripéties de ces 4 femmes, il est question d'analphabétisme, de déracinement, de pauvreté, de tradition, d'obstacle et de trahison.
Il est aussi question de solidarité, de rêves de débrouillardise et de d'amour.
Les hommes sont soient des salauds soient des héros.
Alors oui, il y a quelques clichés mais le style est simple et soignée, l'intrigue intéressante et les personnages (paradoxalement surtout certains hommes) attachants.
Ce petit tour dans le New-York des années 30 est un bon moment de lecture.
Voilà un roman de la sélection du Prix du meilleur roman Points que je me réjouissais de lire tant il avait, sur le papier, tout pour me plaire : un bon pavé à la couverture un peu désuète (photo noir et blanc) dont j’avais fait l’acquisition pour la médiathèque en regrettant, une fois de plus, de ne pas avoir le temps de découvrir la première l’histoire de ces trois jeunes filles espagnoles, un peu frondeuses, contraintes de reprendre à la mort de leur père le restaurant un peu miteux que celui-ci avait eu l’inconséquence de vouloir ouvrir à New-York. Qui plus est, son auteur, Maria Duenas, avait obtenu, dans le cadre de « Strasbourg mon amour », le Prix du Roman d’Amour Européen pour L’espionne de Tanger, c’est dire si je me pourléchais les babines à l’idée de le dévorer.
Las ! Que de déceptions ! Dans ce roman bavard écrit à gros traits, j’ai désespérément guetté les qualités dont je souhaitais auréoler son auteure. Dans sa volonté farouche et quasi-guerrière de nous raconter cet épisode de l’émigration espagnole vers les États-Unis, c’est à la truelle que Maria Duenas bâtit son récit, empilant sans discernement ni finesse tout le (considérable !!) matériau que ses (faramineuses !) recherches sur le sujet lui ont (très !) visiblement permis de rassembler. Le résultat tient plus de la construction bancale autour de personnages peu attachants voire antipathiques, sans nuances, que de la confortable et chaleureuse saga à laquelle on était en droit d’aspirer en démarrant sa lecture. Bref, pour faire court, et parce que ça me fait vraiment peine de devoir faire un retour si peu élogieux, ce roman-là n’aura pas ma voix…
Ce roman plonge le lecteur dans l’Amérique des années 1930. Suite au décès du père de la famille, les trois filles et leur mère, immigrées Espagnoles fraichement arrivées à New York, doivent prendre en main leur destin. Rentrer en Espagne ? tenter leur chance à New York ?
Le style d’écriture est fluide et agréable. Les descriptions, fidèles au New York de l’époque, plonge le lecteur dans l’ambiance. Les trois sœurs, au caractère bien différent, sont attachantes. J’aurais aimé que la personnalité de chaque personnage soit un peu plus complexe, pour donner du piment à l’histoire. En effet, on cerne assez rapidement dans le roman les principaux traits de caractère, ce qui rend certaines situations prévisibles et atténue l’effet de surprise.
Sans être un mes coups de cœur, les trois filles du capitan demeure un roman plaisant, à l’intrigue originale et bien documentée, et qui mérite d’être lu.
L’histoire foisonnante et mouvementée d’une mère et de ses trois filles qui émigrent aux Etats-Unis en 1935, pour rejoindre leur mari et père installé depuis quelques temps à New-York.
Emilio Arenas, originaire de Malaga en Galice espagnole finit, après plusieurs années d’errance, par se fixer dans le quartier de Manhattan, surnommé Little Spain, pour y reprendre un petit restaurant désaffecté dans la 14ème Rue, El Capitan. S’il réussit à convaincre sa famille de le rejoindre, ses filles font preuve de tellement d’obstination et de réticence que la réussite de son projet semble compromise.
Pourtant, lorsqu’il meurt d’un accident 3 mois après leur arrivée, les trois sœurs s’investissent corps et âme dans la transformation de cette modeste « cantine » en un night-club destiné à distraire la colonie ibérique de New-York, avec pour nom symbolique « Las hijas del capitan ».
Une aventure haute en couleur et en rebondissements qui nous plonge dans cette époque où tout était encore possible et où se construisait une Amérique faite de talents et de caractères.
Maria DUENAS nous offre, avec ces Trois filles du Capitan, une histoire de femmes fortes et entreprenantes, tantôt volontaires et tantôt rêveuses, qui ont su se battre dans un monde d’hommes et y trouver leur place, s’extirpant du berceau de pauvreté d’où elles venaient.
Au-delà de l’histoire captivante de ces trois sœurs, l’auteure retrace le parcours de ces immigrés venus d’Espagne qui furent une des nombreuses forces vives de ce jeune pays et contribuèrent à construire l’Amérique d’aujourd’hui.
Un roman d’où émane la force d’une épopée qui, s’il a passionné les lecteurs ibériques, ne manquera pas de séduire tous les autres.
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