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Je ne lis pas souvent de littérature jeunesse mais les deux tomes lus de Broadway Limited m'ont forcément bien disposée vis à vis de Malika Ferdjoukh et m'ont donné envie de lire ce Portrait au couteau.
Et bien m'en a pris car j'ai passé un très bon moment avec ce roman.
1910 : Une jeune danseuse qui sert de modèle pour payer ses cours de danse est retrouvée morte, tuée de plusieurs coups de couteau à la sortie d'une de ses séances de pose.
Cent ans plus tard, deux étudiants en art et une jeune modèle se penchent sur ce "très cold" case. Parviendront-ils à trouver qui a tué Marie ?
J'ai trouvé cette enquête entrainante et plaisante à lire. Les personnages sont attachants et bien croqués.
Le pont entre les deux époques apporte à cette histoire un côté suranné que j'ai beaucoup apprécié, tout comme les références à la littérature, à la peinture ou à l'histoire de l'art.
Portrait au couteau est le nouveau roman de Malika Ferdjoukh, autrice prolifique de L'École des Loisirs que je n'avais pas encore eu l'occasion de découvrir. J'ai lu ce texte en cinq jours et je dois dire que je l'ai trouvé plutôt sympathique. Pas incontournable, mais sympathique. Il s'agit d'une enquête qui lie deux époques, l'année 1910 et le XXIe siècle, et qui se déroule dans l'univers de l'Art et en particulier celui de la peinture. Tous les personnages, qu'ils appartiennent au siècle passé ou à notre époque, évoluent dans ce milieu et les références sont donc nombreuses. L'enquête est centrée sur l'abominable crime d'une jeune danseuse, Marie Legay, survenu lors de l'hiver 1910 et jamais élucidé. Les coupables potentiels ne sont pas extrêmement nombreux et le suspense n'est par conséquent pas le point fort du récit mais suivre les jeunes enquêteurs étudiants en Art dans leurs recherches est agréable. Les incursions fantastiques dans le cadre réaliste méritent également que l'on s'intéresse à ce roman, qui pourrait plaire à des adolescents, même si certains dialogues ou certains termes employés par les personnages m'ont semblé gentiment désuets.
Ce roman nous fait traverser deux époques : La belle époque (vers 1910) et le monde moderne (les années 2010). En 1910, Marie est danseuse et modèle pour un peintre colérique à l'ego aussi imposant que son physique. C'est un homme aisé, qui peut se permettre d'employer un assistant artiste, Théo, qui se révèle être un jeune homme mystérieux à la peinture moderne.
Malheureusement, à cette époque, Marie va se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment...
100 ans plus tard, on retrouve Antoine et Elisabeth, deux étudiants en art plastique, et Flavie, danseuse et modèle. Les deux premiers, en croquant Flavie, vont découvrir que cette dernière ressemble étrangement au portrait d'un célèbre tableau de la Belle Époque. S'ensuit dès lors une enquête finement bien menée, addictive, même si le criminel s'est rapidement révélé à moi rendant la partie suspens assez bancale.
Sans que ce soit un coup de cœur, j'ai réellement apprécié ce roman de Malika Ferdjoukh qui allie plutôt bien l'humour aux côtés mystérieux et paranormal. Le vocabulaire est plutôt recherché, respectant ainsi les époques, avec des références artistiques qui m'ont permis de découvrir des œuvres ou des faits de culture G (comme par exemple de syndrome de Stendhal).
En somme, le roman joue avec les mots, imbrique les indices et tient agréablement le lecteur du premier au dernier chapitre. Je n'hésiterai pas à lire d'autres œuvres de cet auteur, en espérant être davantage surprise par le déroulement de l'enquête.
Bien qu'ayant quitté les rives de l'adolescence depuis fort longtemps, je ne dédaigne pas lire de temps en temps de la littérature qui lui est destinée; bizarrement, bien que je ne sois pas le public visé, j'apprécie en général toujours cette incursion dans un monde qui n'est plus censé être le mien d'autant que, dans ce cas précis, je ne connaissais pas du tout l'auteure, Malika Ferdjoukh, dont c'est quand même le 49ème ouvrage.
Nous sommes d'abord en 1910, un petit rat de l'Opéra, Marie Legay, 16 ans, pose pour un peintre peu sympathique, Odilon Voret, afin de gagner quelques sous. Un jour, en sortant de chez lui, elle est sauvagement assassinée et le meurtrier n'est pas retrouvé.
Plus de cent ans plus tard, Antonin et Elizabeth, 19 ans, étudiants en art, ont face à eux un modèle, Flavie, qui a sous le sein, 5 marques de blessure au couteau formant comme un envol d'oiseau. Les trois adolescents vont remonter le temps à la recherche de l'assassin, grâce à un tableau se trouvant à Orsay, "Le cœur déchiré", peint en 1910 par Odilon Voret et qui représente une jeune fille assassinée présentant les mêmes marques que Flavie.
J'ai passé un très agréable moment de lecture qui mêle à la fois suspens agrémenté d'une touche de fantastique. le style est vif, percutant et plein d'humour; l'écriture est agréable, fluide et le rythme est enlevé.
L'auteure parsème son roman de références à la peinture, la littérature, le cinéma. Comme Antonin, j'ai été fascinée et subjuguée par "La petite danseuse de 14 ans" de Degas que j'avais vue à l'occasion de l'exposition "Degas à l'Opéra" à Orsay en 2019. J'ai aimé me retrouver, grâce à ce roman, dans ce magnifique musée.
Ce livre est truffé d'une multitude d'informations qui peuvent passionner le lectorat visé : qu'est-ce le syndrome De Stendhal? Qu'est-ce que le syndrome de Paris?.....
Bref une très agréable découverte.
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