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Aya Shimamura 13 ans, et son père ont passé des années dans des camps lors de la seconde guerre mondiale, printemps 1945 des officiers dans les camps d’internement donnent des formulaires à tout le monde , ils ont 3 semaines pour choisir entre "retourner" au Japon où s’éparpiller à travers des régions canadiennes inconnues à l’est des Rocky Mountains.
Ils choisissent de déménager au pays du Soleil levant, mais une fois à Tokyo, ville complètement dévastée par la guerre, le père d’Aya peine à trouver du travail, et Aya elle-même, née et élevée à Vancouver, est harcelée à l’école car étrangère.
A 12 ans, Fumi Tanaka a un problème : sa soeur adorée, la très belle Sumiko, a disparu. Déterminée à la retrouver, Fumi demande de l’aide à Aya.
le Général MacArthur, qui supervise l’Occupation du Japon par les Américains, a encouragé les citoyens japonais à lui écrire pour lui faire part de leurs problèmes. Ensemble, les deux adolescentes écrivent au Général et remettent leur missive au Caporal Matt Matsumoto, un GI sino-américain, traducteur de ces lettres de gratitude, de supplication, de rage, de plainte voire d’adoration qui arrivent par milliers.
Mais les semaines passent, sans nouvelles de Matt. Les fillettes décident donc de prendre l’affaire en mains et s’aventurent dans le monde trouble du marché noir, au sein du dangereux quartier de Ginza.
Aya, qui vient d’arriver des États-Unis et qui est complètement perdue parmi cette langue qu’elle ne connaît que peu et ces coutumes si différentes de l’Amérique.
Elles ne savent pas que leur professeur, Kondo Sensei, travaille la nuit, au clair de lune, en tant que traducteur de lettres d’amour, et qu’il détient la clé du retour de Sumiko.
Un roman historique d'un pan méconnu est peu abordé sur la seconde guerre mondiale, car au États Unis après l'attaque perfide et meurtrière de Pearl Harbor les Japonais américains sont ostracisés ont dû rester dans des camps, même sous l’occupation du Japon par les États-Unis de 1945 à 1951.
Haïs par les américains puis par leur compatriote. Une narration à 4 voix, la lecture est facile, fascinante car on apprend beaucoup de choses, on se retrouve dans des tranches de vies des protagonistes, difficulté d'être binationaux, on retrouve une grande palette d'émotions. Une lecture que je conseille en dépit d'un rythme lent.
"Mais en commençant à travailler, il avait compris que les mots n’étaient pas seulement des lettres ou des symboles sur la page. Chacun renfermait une émotion. Il y avait les émotions qu’éprouvaient l’écrivain et le lecteur, mais aussi les siennes, celles du traducteur pris entre les deux, qui liait des secrets entre amants ou d’obscurs aveux."
Le résumé m'avait tout de suite happée. en effet, il y a quelques temps, j'avais lu un roman graphique sur les camps aux Etats-Unis dans lesquels les japonais étaient enfermés pendant la Seconde Guerre mondiale suit à l'attaque de Pearl Harbor ( "Les indésirables" de Kiku Hughes). J'avais découvert ceux-ci avec cet ouvrage et cela m'avait profondément choquée.
Cette histoire est donc une suite à cela puisque que l'on va suivre -entre autres- Aya et son père, qui habitaient au Canada et à qui on a laissé le choix : rester mais dans une zone particulièrement hostile et éloignée ou retourner au Japon. Or, du Japon, Aya ne connait rien, elle a peut-être l'apparence du japonaise mais elle est née et a vécu ses 13 premières années au Canada, c'est son pays. C'est donc dans un pays très différent du sien, occupé par les Etats-Unis qu'elle va devoir trouver sa place.
Les débuts sont difficiles, trop japonaise pour les américains et trop canadienne pour les japonais... Elle s'isole et se referme sur elle-même jusqu'à ce que Fumi, une jeune fille de sa classe fasse un 1er pas vers elle dans l'espoir que celle-ci puisse l'aider à retrouver sa sœur disparue.
C'est un roman au rythme très lent, je le précise car je sais que cela a dérangé certaines lectrices mais ce ne fut pas le cas pour moi. J'ai aimé justement que l'auteure prenne le temps de nous décrire ce Japon sous occupation. Pour moi, plus que l'histoire en elle-même c'est le contexte et l'ambiance qui régnait à cette époque qui est extrêmement intéressant. L'histoire en elle-même n'a rien de très original mais elle nous entraine dans les différentes strates de la société de l'époque. C'est assez triste de voir la misère de ce peuple, ces anciens combattants mutilés, ces femmes poussées à "se vendre" aux G.I. avec le secret espoir de repartir avec eux vivre une meilleure vie...
Un roman qui dévoile un pan de l'histoire Japonaise qui n'est pas forcément très connu. Une lecture très intéressante que je ne saurais que vous recommander.
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