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Li Kunwu

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Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Une vie chinoise Tome 3 : Le temps de l'argent » de Pierre Otie et Li Kunwu aux éditions Kana

    Donardew sur Une vie chinoise Tome 3 : Le temps de l'argent de Pierre Otie - Li Kunwu

    On arrive à la fin de cette série en ayant suivi l'histoire de la Chine entre 1950 et 2009.
    Le style de dessin n'a pas évolué. Même si le tome 3 est celui qui parle d'un renouveau économique, d'un profond changement de la société chinoise, tout cela reste empreint d'un conditionnement lié au...
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    On arrive à la fin de cette série en ayant suivi l'histoire de la Chine entre 1950 et 2009.
    Le style de dessin n'a pas évolué. Même si le tome 3 est celui qui parle d'un renouveau économique, d'un profond changement de la société chinoise, tout cela reste empreint d'un conditionnement lié au parti qui semble toujours très présent.
    Cette lecture , plus fluide de ces différentes époques , apprends, beaucoup, sur cette chine qui reste assez peu lisible pour nous occidentaux.

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    Couverture du livre « Ma génération, celle d'une vie chinoise Tome 2 » de Li Kunwu aux éditions Kana

    Donardew sur Ma génération, celle d'une vie chinoise Tome 2 de Li Kunwu

    On est, toujours, dans la même présentation que le tome 1.
    Septembre 1976. Décès de Mao et jours de deuils décrétés. L'inquiétude est grande dans la population quant à leur avenir. L'auteur va entrer dans l'armée, son père est en camp de rééducation des cadres. C'est l'entrée au parti qui va...
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    On est, toujours, dans la même présentation que le tome 1.
    Septembre 1976. Décès de Mao et jours de deuils décrétés. L'inquiétude est grande dans la population quant à leur avenir. L'auteur va entrer dans l'armée, son père est en camp de rééducation des cadres. C'est l'entrée au parti qui va conditionner toute leur vie ; l'armée avec le peuple dirige le pays.
    Malgré cela, la vie n'est toujours pas facile, les rancoeurs, en lieu avec dix années se doivent d'être oubliées. le deuil de Mao s'estompe.

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    Couverture du livre « Ma génération, celle d'une vie chinoise Tome 1 » de Li Kunwu aux éditions Kana

    Donardew sur Ma génération, celle d'une vie chinoise Tome 1 de Li Kunwu

    e premier tome de cette trilogie commence dès le jeune âge de l'auteur en 1950.
    C'est un roman graphique, en noir et blanc, avec des dessins qui sont un peu rudes à l'oeil. Cela donne une ambiance, en lien avec la vie en Chine, triste, misérable, sans réel avenir pour les populations. Embrigadé...
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    e premier tome de cette trilogie commence dès le jeune âge de l'auteur en 1950.
    C'est un roman graphique, en noir et blanc, avec des dessins qui sont un peu rudes à l'oeil. Cela donne une ambiance, en lien avec la vie en Chine, triste, misérable, sans réel avenir pour les populations. Embrigadé dès l'école, on apprend, avec stupéfaction, les préceptes de Mao, qui a conduit son peuple à dévaster les campagnes. Plus d'oiseaux, plus d'insectes, plus d'arbres, plus de rongeurs. C'est affligeant de bêtises, d'autant plus que tout est fait pour que chacun contribue à cet effort de saccages. Des millions de morts, la délation, des déambulations de chinois, affublés de bonnets, des pancartes au cou, qui finissent dans des camps . Ce tome se termine à la mort de Mao, pleuré par sa population, sidérée qu'il puisse avoir disparu.
    La présentation de ce livre m'a permis de suivre ces évènements de façon plus fluide. Un roman m'aurait, sans doute, pris plus de temps à lire.
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    Couverture du livre « Les pieds bandés » de Li Kunwu aux éditions Kana

    Claire @fillefan2bd sur Les pieds bandés de Li Kunwu

    1902, Chine province du Yunnan, Chunxiu est une petite fille intrépide qui aime jouer avec les garçons.
    Mais sa mère la destine à une autre vie que celle des paysannes et espère que sa fille fera un bon mariage. Pour cela, Chunxiu va devoir avoir les pieds bandés. Ainsi elle pourra épouser un...
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    1902, Chine province du Yunnan, Chunxiu est une petite fille intrépide qui aime jouer avec les garçons.
    Mais sa mère la destine à une autre vie que celle des paysannes et espère que sa fille fera un bon mariage. Pour cela, Chunxiu va devoir avoir les pieds bandés. Ainsi elle pourra épouser un homme d’une haute famille.

    Malgré ses six ans, Chunxiu refuse cette pratique ancestrale qui fait tellement souffrir les femmes.
    En effet, leurs pieds sont brisés et compressés par des bandages afin de pouvoir entrer dans des souliers de moins de dix centimètres de long.
    Ainsi handicapées, ces femmes aux pieds bandés ont d’énormes difficultés à se mouvoir, mais elles sont vénérées par cette société patriarcale.

    1912, Chunxiu est devenue une très belle jeune femme prête à être mariée. Un an plus tôt, a éclaté la Révolution chinoise qui a mis fin à la dynastie mandchoue des Qing.
    L’armée révolutionnaire parcourt le pays afin de faire disparaître tous les symboles de la Chine féodale. Parmi ceux-ci, les tresses portées par les hommes, ainsi que les pieds et les seins bandés pour les femmes.

    En effet Sun Yat-Sen a décidé d’insuffler un vent de modernité sur son pays en s’appuyant sur trois principes : la démocratie, le nationalisme et la justice sociale. Les femmes elles-aussi revendiquent l’arrêt des mariages forcés et le droit d’accès à la vie publique.
    Mais alors comment évoluer dans un nouveau pays, quand son corps porte les stigmates de la féodalité ?

    C’est ce que Li Kunwu, un auteur chinois reconnu, va nous expliquer en nous racontant l’histoire de celle qui fut sa nounou près de quarante ans plus tard. C’est avec beaucoup de tendresse pour cette femme qui l’a élevé qu’il mêle l’Histoire de la Chine du 20e siècle et l’histoire de ces femmes qui ont été au coeur de la Révolution.
    Son dessin est très sombre. Les personnages sont parfois déformés par la douleur ou bien par les affres du combat. Mais ils sont parfaitement représentatifs de l’effacement qu’ils ont dû subir en raison du régime politique, impérial et patriarcal, puis révolutionnaire.

    Ce manhua est une belle découverte. Il ne fait que confirmer mon envie de mieux connaître la bande dessinée asiatique.

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