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Lena Merhej

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Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Le genie de beyrouth - tome 1 - rue de la fortune de dieu » de Lena Merhej aux éditions Dargaud

    bulle.noire sur Le genie de beyrouth - tome 1 - rue de la fortune de dieu de Lena Merhej

    18 communautés cohabitent à Beyrouth. S'allier ou se déchirer, le pays semble avoir trouvé une forme de paix. Un miracle dans un monde arabe instable, c'est le miracle libanais. C'est une ville pleine de contradictions, aux multiples visages, une ville semble prospérer un génie, le génie de...
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    18 communautés cohabitent à Beyrouth. S'allier ou se déchirer, le pays semble avoir trouvé une forme de paix. Un miracle dans un monde arabe instable, c'est le miracle libanais. C'est une ville pleine de contradictions, aux multiples visages, une ville semble prospérer un génie, le génie de Beyrouth qui consiste à maintenir une certaine douceur de vivre. Mais les bruits de la guerre commencent à se faire entendre, en ville aussi....

    Et ils viennent de la montagne. Les jeunes gens, armés de fusils en bois, y participent à des scénarios de combat. Puis les avions commencent à tourner dans le ciel. Sélim Nassib nous place dans les rues de Beyrouth, dans ces années 70 pendant lesquelles la vie va changer. Il montre que peu à peu, la confrontation devient inévitable, la tension est quotidienne et au travers de ses personnages, il détaille le mécanisme de la guerre qui s'installe.

    Léna Merhej a la lourde tâche de dessiner ce Beyrouth qui bascule dans un conflit sanglant. Elle maintient une certaine distance avec l'horreur grâce à un dessin semi réaliste et un spectre de couleurs restreint et doux (bleu clair et rouge). La ville, elle, change de ton, s'habillant de gris au fur et à mesure de l'évolution lourde de l'ambiance en ville....

    Ce début de trilogie qui nous raconte l'histoire du Liban est une bande dessinée chorale pleine d'humanité qui va forcément donner envie de lire la suite.
    Et pour prolonger la lecture sur la question du Liban, je vous conseille la lecture de Frédéric Paulin. (Nul ennemi comme un frère chez Agullo).

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    Couverture du livre « Le genie de beyrouth - tome 1 - rue de la fortune de dieu » de Lena Merhej aux éditions Dargaud

    Claire @fillefan2bd sur Le genie de beyrouth - tome 1 - rue de la fortune de dieu de Lena Merhej

    Aujourd’hui, quand on évoque Beyrouth, et qu’on ne connaît pas particulièrement la capitale libanaise, deux mots viennent à l’esprit, guerre et explosion. Avec Le Génie de Beyrouth sorti chez Dargaud, Sélim Nassib (scénariste) et Léna Merhej (dessinatrice) nous proposent de découvrir leur...
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    Aujourd’hui, quand on évoque Beyrouth, et qu’on ne connaît pas particulièrement la capitale libanaise, deux mots viennent à l’esprit, guerre et explosion. Avec Le Génie de Beyrouth sorti chez Dargaud, Sélim Nassib (scénariste) et Léna Merhej (dessinatrice) nous proposent de découvrir leur Beyrouth. Celui d’avant 1975, quand ce pays, coincé entre mer et montagnes, était considéré comme la Suisse du Moyen-Orient. Qu’a-t-il bien pu se passer pour que cet État entouré par la Syrie au Nord et à l'Est et Israël au Sud passe de la paix au chaos ?

    Les auteurs de cette série, prévue en trois tomes, nous racontent ainsi l’histoire du pays, à travers celle des habitants de la rue Rizkallah. Une rue, dont le nom signifie “à la fortune de Dieu”, située à Beyrouth à proximité de la mer et dans laquelle vivaient des gens de différentes origines. Un épicier chrétien maronite, un épicier musulman sunnite, un coiffeur arménien, un teinturier musulman chiite, des prostituées grecques, turques et égyptiennes, une famille juive syrienne, des maçons russes blancs…

    Une rue, comme il y en avait de nombreuses autres à l’époque, dans laquelle les habitants ne faisaient pas attention à leurs différences et vivaient dans le respect les uns des autres.
    Mais en 1975, des bruits d'armes se firent entendre. Certains hommes ont commencé à aller “s'entraîner” dans les montagnes. Des avions lancèrent des bombes sur la banlieue sud de Beyrouth, là où se trouvaient les camps palestiniens…

    C’est en camaïeux de verts et de roses pastels, avec un dessin très rond, que débute le récit de ces vies qu’on pourrait imaginer insouciantes. Puis progressivement, avec l’arrivée des premiers combats et des prises de positions des uns et des autres, l’ambiance de la rue Rizkallah et du pays se mue en gris et en gravats. Les hommes ont choisi leur camp et ce qui se profile pour le Liban et ses habitants semble inévitable et risque bien d’être irrémédiable.

    Une lecture qui ne peut que marquer, surtout quand on connaît les conséquences et les stigmates, de cette guerre civile ou plutôt de ces guerres, visibles aujourd’hui encore

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