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Léa Veinstein

Léa Veinstein

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Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Isaac » de Léa Veinstein aux éditions Grasset

    Sophie Gauthier sur Isaac de Léa Veinstein

    L'auteure n'a que peu entendu parler de son arrière-grand-père paternel. Il était rabbin, mais quoi d'autre ? Même son prénom semble passé aux oubliettes de la mémoire familiale. Quelle faute a-t-il commise pour qu'une telle chape de silence recouvre son existence ? C'est par une plaque...
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    L'auteure n'a que peu entendu parler de son arrière-grand-père paternel. Il était rabbin, mais quoi d'autre ? Même son prénom semble passé aux oubliettes de la mémoire familiale. Quelle faute a-t-il commise pour qu'une telle chape de silence recouvre son existence ? C'est par une plaque commémorative à la synagogue de Neuilly et par une lettre de remerciements adressée à son aïeul que Léa Veinstein, sa soeur et sa cousine entreprennent cette quête des origines.

    Mais, paradoxalement, les réponses qu'elles obtiennent génèrent toujours davantage de questions : chantre à la synagogue, Isaac Sawelski, a remplacé le rabbin quand celui-ci a été déporté. Comment Isaac a-t-il pu, sans se cacher, échapper aux rafles et à la déportation ? Comment a-t-il pu continuer à officier ouvertement à la synagogue ? Les trois jeunes femmes soupçonnent des manipulations, de basses intrigues qui expliqueraient le silence que la famille a fait peser sur cet homme et la révolte de sa fille, Jacqueline, qui s'est mariée civilement et a rejeté la religion de son père. Mais une visite à un historien de l'Occupation leur apprend que la plupart des synagogues parisiennes n'ont jamais cessé leurs offices pendant toute la durée de la guerre. Isaac a choisi de prendre tous les risques sans céder sur sa foi et il a pu survivre.

    L'histoire fragmentaire d'Isaac incite l'auteure à s'interroger sur son propre rapport à la foi et au judaïsme et, au-delà, sur son identité. Son père est issu d'une famille juive, sa mère s'affirme "juive de coeur", sa grand-mère (la fille d'Isaac) s'est voulue catholique... Mais finalement, qu'est-ce que c'est "être juif" ? Quels enjeux a une conversion ?

    Ce cheminement tout en sinuosités, avancées et revirements m'a passionnée tout en me laissant un peu sur ma faim. La réflexion m'a paru trop rapidement ébauchée alors qu'il me semble que toute la vie d'Isaac et les recherches de l'auteure menaient à cette question de la foi et de l'identité. Je le regrette un peu mais j'ai beaucoup apprécié l'écriture vivante et concrète qui décrit ces trajectoires, celle d'Isaac et celle de son arrière-petite-fille.

    Un livre lu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio.

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    Couverture du livre « Isaac » de Léa Veinstein aux éditions Grasset

    karined1 sur Isaac de Léa Veinstein

    Cet ouvrage est une petite pépite. Un livre qui m'a touchée et que j'ai déjà conseillé à tout mon entourage.

    Isaac : c’est l arrière grand –père de léa Veinstein. Celui dont on ne parle pas, celui dont on ne sait rien, celui dont la propre fille disait qu il était instituteur. Mais aussi...
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    Cet ouvrage est une petite pépite. Un livre qui m'a touchée et que j'ai déjà conseillé à tout mon entourage.

    Isaac : c’est l arrière grand –père de léa Veinstein. Celui dont on ne parle pas, celui dont on ne sait rien, celui dont la propre fille disait qu il était instituteur. Mais aussi celui dont on disait qu’il était rabbin. Effacé volontairement de la mémoire familiale. Forcément cela intrigue.
    Léa quant à elle est une intellectuelle de gauche, comme ses parents avant elle. Son père est juif non pratiquant, sa mère n'est juive que de cœur. Léa n'est donc pas juive (la religion juive se transmet par la mère). Son petit ami est juif de famille pratiquante. Un rapport assez étrange à la religion règne dans cette famille.
    En fouillant dans les papiers de la grand-mère décédée, la cousine de Léa découvre des traces de ce grand-père renié par sa propre fille qui se rêvait bourgeoise catholique.

    Alors, l’auteure, sa cousine et sa sœur, décident de partir sur les traces de cet inconnu, l'ancien chantre de la synagogue de Neuilly.
    Elles vont interroger les membres de leu famille, enfin ceux qui vont accepter de leur répondre, les anciens voisins, les membres de la communauté de Neuilly… pour connaitre cet homme. Elles vont aussi interroger les institutions pour comprendre. Pour comprendre, comment ce rabbin a-t-il pu survivre à Paris pendant l’occupation ? comment a-t’il même pu continuer à assurer les offices dans la synagogue de Neuilly pendant cette période ?
    Cela ne correspond pas du tout à ce que l’on a entendu jusqu’à aujourd’hui du Paris sous l’occupation …
    Toute à son enquête, Léa Veinstein nous révèle un pan de l’histoire peu connu. Il existe donc encore des choses à découvrir sur cette triste période…

    Ce livre est incroyablement bien écrit , les études littéraires de l’auteure sont très présentes aussi bien dans ses références, entre autre à Kafka, que dans le style. Cette autobiographie nous intrigue. Elle est bien rythmée et nous entraine dans son sillage. Un seul défaut : j’aurai apprécié avoir plus de détails sur ses découvertes, participer un peu plus à cette « chasse au trésor » qu’est l’histoire de sa famille.