2e roman que je lis de Laurent et ce fut un vrai coup de cœur. Je viens à l'instant de reposer le livre après avoir lu le dernier mot...
Ce roman m'a tenu en haleine jusqu'à la fin car j'étais impatiente de connaître le choix de Mathias et sa destinée.
Chaque chapitre débute par 1 extrait de chanson et finit par un extrait de son enfance, telle une page arrachée d'un journal intime.
Ces flash-back m'ont permis de mieux comprendre le Mathias jeune pour encore mieux cerner le Mathias adulte.
Mi feel-good, mi conte, ce roman va vous faire vibrer d'émotions : tristesse, résignation, culpabilité incompréhension, peur, frustration, joie, tendresse, bienveillance, amitié et douceur.
Ce sera lui est rayonnant, tel les cheveux soleil de Mathias, d'amour, de pardon.
Il met en lumière la nécessité de vivre chaque instant comme si c'était le dernier et sans regret, et que rien n'est impossible à celui qui y croit.
Mathias est loin d'avoir la carrure d'un super héros, mais plutôt celle d'un poussin fragile et blessé. Cette aventure va lui permettre de muer en un beau coq fier, droit sur ses pattes.
Quel sens veut-on donner à sa vie ? Doit-on vivre avec son passé ? Sont des questions abordées par Laurent ici.
Ce roman m'a également touchée par un autre élément qui m'a rendu Mathias encore plus proche : j'ai également perdu voilà 31 ans mon petit frère de 5 ans... (et ce Théo ressemble par beaucoup d'aspects à mon petit frère...)
Un roman envoûtant à la plume juste, fine et émouvante.
Peut-on vivre à nouveau quand - au-delà de son corps - on a perdu une partie de son âme ?
C'est la question que se pose chaque jour Thomas Mersault depuis qu'un chauffard ivre l'a privé de ses jambes et de sa famille. Il se réveille dans une chambre d'hôpital après un long coma et s'apprête à engager le plus dur combat qu'un homme ait à livrer dans cette situation : revivre.
Une écriture poignante, vraie qui ne peut pas laisser indifférente.
J'ai été emporté par l'écriture de Laurent Grima que je découvre avec ce 1er roman. La plume de Laurent est belle, fluide, entêtante....
Il livre là le combat de Thomas contre la maladie, la douleur, l'inacceptable. Un vrai travail de REconstruction, de REsililience, de REconquete et de Renoncement.. Une ode à la vie malgré tout balayée par une marée d'émotions où les fragilités révèlent des forces...
Une lecture qui redonne foi en la vie car on en sort grandi et vivant!
Il est de certains livres comme de la vie : il arrive un moment où on se rend compte qu'on ne peut plus revenir en arrière. On a parcouru trop de route, c'est trop tard, on va droit au mur, on le sait, mais on ne pleut plus reculer… à moins d'abandonner, mais ça, ce n'est pas envisageable…
A un moment donné, je ne voulais plus. Je ne voulais plus ouvrir la boîte, je ne voulais plus me cacher dans les toilettes avec Nazia, je ne voulais plus être Mary Poppins, non, plus du tout. Parce que, voyez-vous, Alejandro Palomas sait très bien jouer et découvrir la psychologie de ses personnages, avec tact et talent, mais il découvre la notre également. Finalement, nous non plus, nous ne voulons pas savoir, nous refusons de voir ce qui est évident et qui nous pend aux yeux depuis le début, êtres informes à l'intériorité si confuse, même en simple spectateurs-lecteurs, nos mécanismes de protection se mettent en place dès les premières pages de ce roman viscéral : on ne veut pas savoir.
Je ne voulais plus avancer, je ne voulais plus faire le puzzle, je ne voulais plus enfoncer ma main dans celle de ce père dont je ne savais pas si c'était un connard ou un poltron ou les deux à la fois, j'en avais marre de cette Mme MARIA qui me cassait les pieds à s'insinuer en moi, j'en pouvais plus de cette attente et de la machine à laver qui tournait en rond et du film, qui tournait lui aussi… Je voulais revenir à cette délicieuse couverture verte, à ce titre énigmatique et mignonnet.
J'ai échafaudé tant et tant d'hypothèses toutes plus improbables les unes que les autres, et au bout d'un moment, j'avais le coeur tellement gonflé que je rêvais même de le transpercer avec une petite, une toute petite aiguille… je ne sais pas où je l'aurais trouvé cette aiguille, mais elle prenait une place de plus en plus importante, j'avais besoin qu'elle permette au trop plein de sortir, juste un peu, de s'épancher un moment, pour faire un peu, un tout petit peu de place à la vérité. C'est par les yeux que c'est sorti finalement.
Pour encore plus d'échanges, retrouvez-moi sur Instagram : les_chroniques_de_sultanne
J'ai beaucoup aimé ce livre, les personnes sont attachants, l'histoire est parfois dure et parfois attendrissante.
Les émotions se mèlent au fil du récit et nous tiennent jusqu'au dernier mot.
A lire !
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Les trois vies de l'homme qui n'existait pas
(re)vivre
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