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Alors que tous les passagers sont conviés à monter en voiture avant le départ imminent du Shinkansen, le train à grande vitesse desservant les principales gares japonaises, ceux-ci sont loin de se douter que le voyage ne va pas être de tout repos pour certains d'entre eux.
Et pour cause, au milieu de ces voyageurs se cache plusieurs tueurs à gages qui se déplacent de compartiments en compartiments avec pour but de mener à bien leur mission.
Comment se fait-il que tous ces gangsters se retrouvent dans le même train? Y a-t-il un lien entre le fils d'un haut dirigeant de la pègre, un petit garçon de 6 ans dans le coma, un collégien machiavélique ou encore une valise?
Kotaro Isaka nous entraîne dans un huis-clos original lancé à toute vitesse où nous ne sommes pas au bout de nos surprises car l'histoire est pleine de rebondissements.
J'ai adoré découvrir ce polar complètement loufoque et décalé où nous suivons tour à tour des voyous aux surnoms assez drôles montés dans ce train de l'horreur. Même si l'hémoglobine et les clés de bras sont bien présentes, on ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire car le comique de situation prend le pas et on imagine bien l'embarras de ces personnages auxquels nous nous sommes attachés.
Je tiens à remercier Les Presses de la Cité et Netgalley France pour la découverte de ce thriller japonais humoristique et original.
Même si l'on peut trouver que certains passages sont assez détaillés, ceux-ci se révèlent nécessaires pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants de l'histoire.
Je suis heureuse d'avoir découvert ce livre qui me donne une autre vision de la littérature japonaise que je trouve généralement très sérieuse.
En demandant ce titre sur NetGalley, alléchée par le résumé, je n’avais pas vu que le film allait sortir bientôt et je n’ai pas vu la BA depuis, je voulais me faire ma propre idée !
Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre avec un tel sujet et un auteur japonais, totalement ignorante de la littérature noire japonaise.
Bonne idée de ne pas avoir d’idée préconçue ni d’attente, la surprise n’en a été que meilleure !
Un train à grande vitesse, un tueur à gages, une valise, des tueurs à gage, un ex-otage fils de patron de la pègre, un tueur à gage, un professeur de prépa, un futur feu tueur à gage, un collégien psychopathe et manipulateur... et j’ai dû oublier un tueur à gage ! Des surnoms à les faire passer pour des anges !
Ils sont tous victimes de concours de circonstances et de hasards, ils se croisent, se perdent et se retrouvent... ou peut-être pas ! C’est loufoque, totalement déjanté, bourré d’humour involontaire de la part des tueurs à gage ! Un peu de longueur après le premier écrémage, dans le milieu du roman, mais cela nourrit le déroulement de la fin !
Jubilatoire et sanglant !! Si vous n’avez rien compris à ce que j’ai dit mais que cela vous donne envie, lisez-le !!
#Bullettrain #NetGalleyFrance
Première découverte de Kube.
Première lecture d’Isaka.
Code Kube gagné lors d’un concours de l’Avent.
Je reçois mon colis comme un enfant impatient déchire un papier-cadeau.
J’ai marqué mon accord sur un titre qui me semble prometteur.
Kube c’est un livre et quelques surprises, une invitation à lire à l’heure de la tisane, de l’apéro en grignotant quelques chips de lentilles.
C’est aussi une incitation à partager mes impressions de lecture et à découvrir de nouveaux noms, de nouveaux horizons.
Les premiers chapitres de monsieur Isaka me déçoivent quel peu, leur lecture est plaisante et, en même temps, je ressens une impression de superficialité.
Des intrigues bien menées me donnent envie de continuer dans ce qui me paraît, à ce moment un recueil de nouvelles plus qu’un roman.
A certains moments, le style s’approche du roman policier.
Par la suite monsieur Isaka mêle les destins des personnages de différents épisodes, j’ai parfois eu du mal à suivre, en même temps, ce procédé ajoute de la densité aux personnages et aux récits.
Le personnage de la vieille coiffeuse dans « La mort et la vieille femme » est particulièrement émouvant, de même que la manière dont Chiba s’acquitte de sa tâche cette fois.
Les derniers chapitres étaient de nature à rencontrer un peu plus mes attentes de lectrice.
Je referme donc ce livre avec une impression mitigée, je note cependant « La prière d’Audubon » dans ma liste à lire, ce sera mon prochain rendez-vous avec cet auteur.
Merci à Laura de la librairie Fontaine pour ce choix qui m’a permis de passer de douces heures.
Merci à Kube pour le plaisir de la surprise.
Bonnes lectures à tous.
Tout au long du récit, on baigne dans une ambiance bizarre renforcée par l’étrangeté des personnages rencontrés, le tout sur fond de critique de la société, d’onirisme et d’introspection. J’avoue qu’au départ, je me suis demandée où j’étais tombée
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