Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Tu aimes les polars nordiques ?
Un jeune homme est retrouvé mort dans un appartement, victime d’un crime brutal et mystérieux. L’inspectrice Liv Jensen et son équipe plongent dans une enquête complexe, où les secrets du passé, les relations tendues et les mensonges prennent le devant de la scène.
Classée sans suite de Katrine Engberg est le premier volet de la série Liv Jensen. Ce polar aussi noir que captivant est paru le 6 février chez 2025 chez @fleuve_editions.
En mêlant intrigues personnelles et révélations choquantes, l’auteure tisse un suspense haletant qui tiendra le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page. J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire car j’ai été un peu submergée par un enchevêtrement complexe de personnages et d’informations. Néanmoins, je ne regrette pas d’avoir persévéré car je me suis rendue compte que chaque détail comptait et que tout finissait par s’emboîter de manière fluide au fur et à mesure du récit. Cette construction minutieuse, où les pièces du puzzle s'assemblent lentement mais sûrement, est un atout majeur de ce polar.
L’écriture de Katrine Engberg, que je découvre avec ce livre, est également un véritable plaisir. Sa plume est fluide, agréable et immersive, et j’ai rapidement été happée par son style.
L’héroïne, Liv Jensen, est un autre point fort du roman. Forte, déterminée, et parfois mystérieuse, elle est une figure attachante. Elle ne tombe pas dans les clichés des détectives de polar classiques, mais incarne plutôt une femme complexe, avec ses faiblesses et ses forces. Ses relations avec les autres personnages, ainsi que son propre parcours, apportent de la profondeur à l’histoire.
Un autre aspect que j’ai particulièrement apprécié dans ce livre est la manière dont l’auteur met en lumière les ravages du nazisme dans l’histoire du Danemark. Bien que je sois assez familière avec cette période, je n’avais jamais abordé ce côté précis de l’histoire danoise, et cela m’a ouvert les yeux sur des aspects moins connus de l’époque. L’alternance entre passé et présent rend l’intrigue encore plus prenante, en créant une tension et un mystère qui s’épaississent au fur et à mesure que les secrets du passé refont surface.
Pour conclure, bien que le début ait été un peu ardu, l’ensemble du roman se révèle très satisfaisant. Un thriller bien construit, avec une héroïne attachante, un style d’écriture agréable, et une réflexion intéressante sur l’histoire du Danemark. Une belle découverte !
Un matin d’août comme les autres, dans un immeuble tranquille de Copenhague, le vieux Gregers Hermansen descend ses poubelles quand il est intrigué par la porte entrouverte de ses deux voisines du dessous. Le choc est rude lorsqu’il s’introduit dans l’appartement. Une des locataires git dans une mare de sang, le visage atrocement mutilé. Pour Esther de Laurenti, la propriétaire des lieux, c’est le drame. Professeure à la retraite qui espère se lancer dans l’écriture de polars, elle découvre, atterrée, que le meurtrier s’est inspiré de son manuscrit en cours. Comment a-t-il eu accès à ses écrits sont seuls les deux autres membres de son club de lecture ont eu connaissance ? A-t-on voulu l’atteindre en commettant ce crime dans son immeuble ?
A charge pour l’inspecteur Jeppe Kørner et son équipière Annette Werner de mettre la main sur celui que la presse appelle déjà le ‘’Monstre au couteau’’.
Premier roman de Katrine Engberg et premier tome des enquêtes de Jeppe Kørner et Annette Werner.
Le premier reprend le travail après un congé maladie suite à un divorce dévastateur. Toujours amoureux de son ex-femme, Jeppe végète, se plaint de douleurs dorsales et se bourre d’anti-dépresseurs. Son acolyte, au contraire, est très heureuse en ménage et secoue, voire dérange, son supérieur par sa bonne humeur et son franc-parler. Ils n’ont pas grand-chose en commun mais forment tout de même une équipe performante. Pourtant, le ‘’Monstre au couteau’’ va leur donner du fil à retordre. Ils vont évoluer dans le milieu de l’art, dans les beaux quartiers de Copenhague et faire une incursion dans le monde, jamais tendre, des orphelinats danois.
Si ce polar peut sembler classique, il bénéficie d’une écriture fluide, d’un suspense haletant et d’une brochette de personnages bien brossés. Les enquêteurs sont intéressants, leur opposition est toute en retenue, ils ne se supportent pas mais composent avec leurs différences en serrant les dents.
Du classique donc, mais un excellent moment de lecture et la perspective réjouissante de retrouver Jeppe et Annette dans d’autres enquêtes.
Oscar a disparu, il fait partie de la célèbre famille Dreyer-Hoff connue pour son site en ligne de vente aux enchères. Cela fait maintenant plusieurs mois qu'ils reçoivent des lettres de menace. Jeppe Kørner et Anette Werner de la police de Copenhague ont pour seule piste une lettre
énigmatique de l'adolescent que personne ne comprend vraiment. Lorsque le corps d'un jeune homme est retrouvé dans l'incinérateur de la ville. La tension monte. S'agit-il d'Oscar ? Que fait-il parmi les déchets ?
On trouve un duo de flic efficace et complémentaire. Anette a repris le travail après la naissance de la petite Gudrun. Elle semble en pleine forme physiquement, côté vie de famille, c'est plus difficile a gérer même si elle peut compter sur l'aide de Svend son mari. Pour Jeppe rien n'est simple depuis qu'il vit avec Sara et ses deux filles. Trouver sa place n'est pas chose facile dans cette famille déjà constituée.
Il y a aussi un couple de retraité marquant dans l'histoire. Esther ancienne professeur de littérature et Gregers son ami qui arrive au terme de sa vie. Esther fait de nombreuses recherches pour le livre sur la mort qu'elle est en train d'écrire, sa place dans l'intrigue est intéressante.
Un polar scandinave qui se révèle passionnant et captivant. Il ne laisse pas le temps de s'ennuyer, les chapitres s’enchaînent sur un rythme rapide. L'auteure sait très bien nous parler de sa ville, Copenhague. Son histoire et ses sites touristiques aussi variés que l'incinérateur géant associé au plus haut mur d'escalade. Mais aussi et surtout de la zone portuaire où se déroule l'action. Une intrigue complexe pour des personnages récurrents qui sont déjà apparus dans L'enfant étoile et Le papillon de verre. On retrouve les thèmes de l'enfance, de l'innocence bafouée et de la famille. J'aurais plaisir à poursuivre cette série qui contient plusieurs titres. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/09/11/40028366.html
En plein centre-ville de Copenhague, une jeune étudiante, est retrouvée dans son appartement sauvagement assassiné, le visage marqué par d'étranges entailles.
J'ai eu un peu du mal avec ce roman, surtout le début cela fut laborieux, pourtant, j'aime beaucoup les polars nordiques, mais là beaucoup du mal à m'impliquer.
C'était très lent, et surtout assez confus, j'étais un peu perdue, bon au milieu ça été un peu mieux, j'ai bien aimé la thématique qui concerne la jeune femme qui est morte.
Cela était un peu l'ascenseur émotionnel, souvent, je me suis ennuyée et parfois l'action reprenait un peu d'entrain.
C'est clair, que des trois livres que j'ai lus, c'est celui qu'il m'a moins plu.
Bon, il faut le reconnaître quelque chose, j'ai beaucoup aimé la fin, c'était assez addictif.
Oui, c'est peut-être un polar un peu trop banal pour moi, surtout après mon dernier livre qui était tellement atypique, malheureusement, on ne peut pas tout aimer.
Mais je suis sûr que ce roman trouvera son public.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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