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Karine Langlois

Karine Langlois

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Avis sur cet auteur (6)

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    Couverture du livre « Et quand fanent les roses » de Karine Langlois aux éditions La Remanence

    Pilly sur Et quand fanent les roses de Karine Langlois

    C'est avec un grand plaisir, que j'ai retrouvé l'écriture de Karine Langlois !
    Ses livres me touchent au plein cœur de ma sensibilité. A chaque fois.

    "Juliette apprend que sa mère, Rose, vient de décéder dans la maison de retraite où elle l'avait placée quelques années auparavant. Alors...
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    C'est avec un grand plaisir, que j'ai retrouvé l'écriture de Karine Langlois !
    Ses livres me touchent au plein cœur de ma sensibilité. A chaque fois.

    "Juliette apprend que sa mère, Rose, vient de décéder dans la maison de retraite où elle l'avait placée quelques années auparavant. Alors qu'elle prend conscience qu'elle ne la connaissait pas, la découverte de ses écrits va la conduire vers la compréhension de cette femme avec qui la relation n'a pas été évidente. Au fil de ses lectures, Juliette part en quête d'un amour maternel posthume, de réponses à l'absence de liens, et de la vie de cette femme inconnue qu'a été sa mère, inévitablement imparfaite, ballottée entre sa volonté, ses désirs et la fatalité d'une existence. "

    Dans ce court roman, néanmoins d'une richesse indéniable, il sera donc question de femmes : de l'enfance à la maternité, et à la vieillesse jusqu'à la mort.
    Ces questions sont traitées avec une grande sensibilité, une belle humanité et une psychologie très fine. Le réalisme de la vie est bien présent, avec des moments nuageux, et d'autres ensoleillés, mais sans jamais sombrer dans le pathos.
    Au fil du récit, nous apprenons ce que Rose a vécu, et ce que cela a eu pour conséquences sur le reste de sa vie, et sur celle de sa fille Juliette.
    Nous entrons dans sa psychologie, de ce qu'elle a ressenti à différents moments : ses amours, sa maternité, le temps qui laisse des marques sur son corps, jusqu'à la rendre dépendante, les deuils...

    Mère et fille auront eu des blessures, qui ont entachées leurs existences. Et pourtant, cette histoire nous rappelle que le soleil n'est jamais loin. A nous de ne pas sombrer dans le fatalisme, et de réinventer nos vies avec les cartes que nous avons en main.

    Dois-je terminer cet avis en vous recommandant cette lecture, ou avez-vous compris que Karine Langlois est, à mon sens, une grande autrice à ne pas rater ?

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    Couverture du livre « Femme femme femme » de Karine Langlois aux éditions Books On Demand

    Sabrina SMAIL sur Femme femme femme de Karine Langlois

    Karine Langlois nous invite dans son livre à une exploration intime de la féminité. À travers une écriture empreinte de sensibilité, elle plonge dans les profondeurs de son expérience personnelle pour éclairer les différentes facettes de l'identité féminine. Ce livre, loin d'être un essai...
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    Karine Langlois nous invite dans son livre à une exploration intime de la féminité. À travers une écriture empreinte de sensibilité, elle plonge dans les profondeurs de son expérience personnelle pour éclairer les différentes facettes de l'identité féminine. Ce livre, loin d'être un essai philosophique rigide, se présente plutôt comme une confidence. Karine Langlois nous emmène dans un voyage au coeur de la question qui hante l'humanité depuis des siècles : qu'est-ce qu'une vraie femme ?

    L'auteure aborde cette question avec une ouverture d'esprit, reconnaissant la diversité des expériences féminines. Elle explore les résonances du corps, du langage, du geste, de la maternité, des rapports avec l'art et avec les hommes. Chaque chapitre est l'occasion d'aborder une thématique, une réflexion qui nourrit la précédente, ouvre des questionnements, offre un éclairage sur ces éléments constitutifs de l'essence de la féminité.

    Bien entendu, il ne s'agit pas ici d'un traité objectif : c'est l'approche personnelle de l'auteure, son vécu, son expérience, son ressenti. Karine Langlois partage sa propre histoire, ses doutes, ses découvertes, et on a cette impression d'être à l'écoute d'une confidence. le livre ne se contente pas de poser des questions ou de répondre à celles-ci, il incite également le lecteur à réfléchir. Il nous pousse à explorer nos propres conceptions de la féminité, à remettre en question les stéréotypes et à célébrer la diversité des identités féminines.

    À l'heure où la société tente de définir au plus juste ce qu'est une femme, je pense qu'il existe une multitude de définition, car il existe une multitude de femmes. Diverses par leur essence, leur culture, leur religion, leur vie, leur expérience…

    En bref : Karine Langlois offre un témoignage sincère qui incite à une réflexion personnelle sur la signification de la féminité dans notre monde complexe et diversifié.

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    Couverture du livre « En apesanteur » de Karine Langlois aux éditions La Remanence

    Pilly sur En apesanteur de Karine Langlois

    Voici un livre qui m'a totalement embarquée émotionnellement, dans un univers magique qui m'était inconnu : le milieu artistique des cabarets.

    Marius, un artiste aux multiples facettes, revient après vingt ans dans la ville de Verrières. Il s'y présente incognito, tant les circonstances de...
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    Voici un livre qui m'a totalement embarquée émotionnellement, dans un univers magique qui m'était inconnu : le milieu artistique des cabarets.

    Marius, un artiste aux multiples facettes, revient après vingt ans dans la ville de Verrières. Il s'y présente incognito, tant les circonstances de son départ, qu'il avait fuies, étaient dramatiques.
    Il retrouve un cabaret, qu'il affectionnait beaucoup, et y crée un numéro de transformisme. C'est là qu'il rencontre Lola, la directrice artistique. Entre eux, le lien est immédiat, évident.
    Petit à petit, sa couverture s'efface, la vérité refait surface.
    Lui, qui n'avait pas réussi à affronter la réalité à l'époque, va-t-il parvenir à combattre sa lâcheté ? Sera-t-il pardonné par celles et ceux qui l'ont (re)connu ?

    Dans ce livre, on découvre un homme, qui a construit sa vie autour de l'Art, au détriment de sa vie personnelle. On entrevoit toute sa sensibilité, la beauté de sa personne, mais sa part d'ombre également. D'un côté, un artiste qui se met à nu sur scène. Et de l'autre, un homme qui ne sait pas faire face à qui il est, à ce qu'il vit, hors d'un spectacle.

    J'ai été très touchée par ce roman. Bercée par la plume sensible de Karine Langlois.
    Loin d'être légère, cette histoire est faite de drames, de secrets, de sentiments contradictoires, de vérités douloureuses... Et face à tout ce que la vie peut avoir d'éprouvant, l'Art est là, comme pour panser les blessures. Pour continuer à vivre. Malgré tout.

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    Couverture du livre « En apesanteur » de Karine Langlois aux éditions La Remanence

    Géraldine C sur En apesanteur de Karine Langlois

    Je présente un titre qui se place à contre-courant des romans présentés précédemment. Si le contexte historique n'a que peu d'importance ici, c'est un titre qui n'en reste pas moins chargé émotionnellement. J'avais découvert l'année dernière Irresponsables le premier roman de Marc-Arthur...
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    Je présente un titre qui se place à contre-courant des romans présentés précédemment. Si le contexte historique n'a que peu d'importance ici, c'est un titre qui n'en reste pas moins chargé émotionnellement. J'avais découvert l'année dernière Irresponsables le premier roman de Marc-Arthur Gauthey, consacré au vertigineux monde de l'alpinisme, j'étais tombée sous le charme autant du sujet que de l'écriture de l'intrigue. En écrivant ces lignes, je m'aperçois que pour ma seconde lecture d'un titre issu de la maison d'édition, celle-ci nous ramène encore une fois dans les airs, ceux d'un autre monde, celui des arts du cabaret. Les Éditions de la Rémanence ont pour ligne directrice de publier des romans contemporains, et à travers les deux lectures que j'ai pu en faire, j'ajouterais que ce sont des histoires aussi personnelles et intimes que dotées d'une force évocatrice, mises en abyme par des sensibilités uniques.

    Qui peut le plus, peut le moins, et quelquefois, il n'est pas utile de chercher des sujets complexes ou sensationnels, pour concocter un roman qui interpelle. Les événements de la vie courante peuvent être suffisamment riches et tourmentés pour nourrir une diégèse exploitée avec intelligence et sensibilité. L'esprit humain est une machine passablement complexe à explorer et à décrypter sans qu'il ne soit nécessaire d'avoir recours à des artifices narratifs insensés, qui frôlent l'improbable. En apesanteur est de ces romans qui possède un univers propre - celui du transformisme, c'est une première pour moi, en revanche Dalida et son répertoire, c'est du connu, c'est un peu le patrimoine culturel des années 1970, qui nous revient en mémoire, le souvenir de ces émissions musicales qui refont surface. Je l'ai dit, c'est un titre qui joue avec nos références, que l'on aime ou pas d'ailleurs, profondément ancrées en nous, tellement ancrées que l'on ne peut passer à côté de cet appel du pied que nous fait l'auteure.

    Le roman touchera certainement plus un lecteur francophile même si la notoriété de la chanteuse reste internationale. Ce qui m'a poussé à lire ce titre, c'est ce rapport à l'art évoqué par le résumé de la quatrième de couverture, et dont le texte rappelle justement que le transformisme ne se contente pas d'être seule œuvre de travestissement, mais d'un réel travail et investissement artistique. C'est aussi une piqûre de rappel de la part de Karine Langlois, également, sur le rôle bienfaisant de l'Art en tant qu'acteur ou en tant que spectateur, et encore davantage en ces temps, qui permet de donner un peu de lest à des vies bien remplies, sources de stress et angoisses.

    Le roman touchera aussi chacun des lecteurs, car dans la portée personnelle qu'il porte, l'auteure a incrusté ces mesquines brèches qui esquintent ou entachent définitivement les relations, de ces trahisons, lâchetés, coups fourrés, qui demeurent des aléas parmi tant d'autres de la vie, mais qui finissent par user les relations. L'auteure interroge aussi la rédemption, la capacité à pardonner, à vouloir et pouvoir se faire pardonner, la capacité à rebâtir une relation à partir de rien ou de ruines. J'ai d'autant plus apprécié ce roman grâce à cette fin ouverte qui donne la possibilité au lecteur d'y apporter la conclusion qui lui convient.

    J'ai passé un beau moment en compagnie des artistes, du transformiste Marius et de Lola, grâce à cette histoire bien servie par un apparat qui apporte un brin de nostalgie, de magie et de strass à la joie de l'art, d'intensité aux moments d'affliction, et une écriture lumineuse et sans affection, qui laisse toute la place aux personnages.

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