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Julien Frey

Julien Frey
Julien Frey naît le 28 mai 1977 et grandit à Paris. Très jeune, il a envie de raconter des histoires et décide de devenir scénariste. Titulaire d'une licence de cinéma, il participe à l'écriture d'une quinzaine de séries d'animation pour la jeunesse ("Casper, "Ava Riko Téo, "Geronimo ... Voir plus
Julien Frey naît le 28 mai 1977 et grandit à Paris. Très jeune, il a envie de raconter des histoires et décide de devenir scénariste. Titulaire d'une licence de cinéma, il participe à l'écriture d'une quinzaine de séries d'animation pour la jeunesse ("Casper, "Ava Riko Téo, "Geronimo Stilton", etc.). Puis Julien s'oriente vers des projets plus personnels. En 2013, il participe régulièrement à la revue de bande dessinée 'Papier', dirigée par Lewis Trondheim. L'année suivante, en collaboration avec Dominique Mermoux, il publie "Un jour, il viendra frapper à ta porte" (Delcourt), un premier album autobiographique sur la quête des origines et le devoir de mémoire. Avec le dessinateur Lucas Varela, il sort "Michigan" (Dargaud, 2017). Julien vit à Montpellier, avec sa femme et leurs deux enfants.

Avis sur cet auteur (18)

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    Couverture du livre « White Only » de Julien Frey et Sylvain Dorange aux éditions Vents D'ouest

    Ghislaine Degache sur White Only de Julien Frey - Sylvain Dorange

    White Only raconte l’histoire d’Althea Gibson, une jeune fille afro-américaine vivant avec sa famille dans un petit appartement de la cent-quarante-troisième, quartier pauvre de Harlem.
    On fait sa connaissance en 1938, elle a onze ans. L’école l’ennuie, elle a toujours mieux à faire et son père...
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    White Only raconte l’histoire d’Althea Gibson, une jeune fille afro-américaine vivant avec sa famille dans un petit appartement de la cent-quarante-troisième, quartier pauvre de Harlem.
    On fait sa connaissance en 1938, elle a onze ans. L’école l’ennuie, elle a toujours mieux à faire et son père s’emporte souvent. Sa passion, faire du sport. Basket, athlétisme, baseball, tout lui plaît et affronter les garçons ne lui pose aucun problème. Elle découvre le tennis à travers le paddle-tennis, via un programme pour les jeunes défavorisés organisé par les policiers du quartier.
    En 1940, Althea s’inscrit au Cosmopolitan Tennis Club, fréquenté par la bourgeoisie noire de Harlem. À cette époque, toute l’Amérique était touchée par le racisme, les Blancs n’autorisaient pas les Noirs à jouer avec eux. Ces derniers avaient donc leurs clubs, leurs tournois et leur fédération, l’American Tennis Association.
    Son entraîneur Fred Johnson impressionné par son talent, l’envoie en 1946 à Wilmington, à 200 km de New-York, en Caroline du Nord, auprès de son ami le Docteur Eaton, une sorte de mécène. Johnson et Eaton avaient en tête que des joueurs noirs pourraient bientôt intégrer les tournois des Blancs. Althea est leur grand espoir !
    Et en 1950, la fédération de tennis des États-Unis cède, et pour la première fois, un Noir allait jouer à Forest Hills.
    En 1956, à Roland-Garros, Althea Gibson remporte son premier grand chelem et surtout le premier grand chelem d’un joueur Noir ! D’autres victoires vont suivre...
    À Londres, en juin 1957, elle remporte Wimbledon et le 8 septembre 1957, elle devient la première femme noire à remporter le championnat national américain et… la première Noire à faire la une du Time !
    Quel personnage, cette Althea ! Dotée d’une grande force de caractère et d’un talent sportif indéniable, elle veut prouver à son père qu’elle peut réussir et elle y parviendra magnifiquement. Impossible de ne pas être admirative devant sa combativité, sa ténacité et sa patience pour arriver à devenir une championne. Dans cette Amérique ségrégationniste, être femme, noire, pratiquer un sport de haut niveau et vouloir briser le tabou des couleurs relevait vraiment du défi. Mais à aucun moment, elle ne changera de rêve et finalement c’est le monde qui changera.
    Julien Frey au scénario et Sylvain Dorange pour le dessin et les couleurs ont réalisé un très bel album à l’image de cette grande championne, nerveux, plein de répondant qui montre l’ascension improbable de cette fabuleuse athlète qui, sans vouloir s’engager politiquement dans la lutte pour les droits civiques, est parvenue à sa manière, sur le terrain à se battre contre le ségrégationnisme.
    Les bâtiments et les rues de Harlem, l’ambiance du quartier elle-même, les stades ou les tenues des protagonistes sont parfaitement recréées et si les visages sont relativement simples, ils sont facilement reconnaissables et surtout terriblement expressifs, les émotions retranscrites superbement comme sur cette page où Althéa apprend dans le journal que pour la première fois, une Noire, elle en l’occurrence, allait pouvoir jouer à Forest Hills, la joie explosant sur cette page aussi bien dans l’expression du visage que dans l’expression corporelle, soulignée par une onomatopée éblouissante.
    Les teintes ocre-orangées, couleur terre battue, teintes chaudes, qui accompagnent ce récit, font ressortir ce blanc immaculé porté par tous les compétiteurs de tennis comme sur cette page de couverture remarquable sur laquelle se tient Althéa, conquérante, devant son appartement, tout un symbole !
    C’est grâce à White Only de Julien Frey et Sylvain Dorange que j’ai fait connaissance avec cette brillante tenniswoman Althéa Gibson qui a ouvert la voie à de nombreux autres grands joueurs afro-américains tels Arthur Ashe ou les sœurs Williams et qui a été trop vite oubliée...
    Ce roman graphique est un excellent moyen de remettre en mémoire ce long combat qu’ont dû mener les gens de couleurs et qu’a mené à sa manière Althéa Gibson dans cette lutte pour les droits civiques. Il permet de sortir de l’ombre cette magnifique athlète dont peu de gens aujourd’hui se souviennent.
    Merci à Vincent !

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/preview/a8487aaaca0cc9b7a5b5bc6bab83a4a3823d4a9c

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    Couverture du livre « Lina Tome 1 : Le secret de la passerelle » de Mathilde Domecq et Julien Frey aux éditions Editions De La Gouttiere

    De Fil en Bulles sur Lina Tome 1 : Le secret de la passerelle de Mathilde Domecq - Julien Frey

    Lina vit quatre jours chez sa maman, trois jours chez son papa.
    C'est le lot de nombre d'enfants dont les parents sont séparés.
    Mais pour Lina la dimension est encore un peu plus grande, car si sa mère vit bien à notre époque, son père, lui, vit en 1910 !
    C'est d'ailleurs là que Lina est née,...
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    Lina vit quatre jours chez sa maman, trois jours chez son papa.
    C'est le lot de nombre d'enfants dont les parents sont séparés.
    Mais pour Lina la dimension est encore un peu plus grande, car si sa mère vit bien à notre époque, son père, lui, vit en 1910 !
    C'est d'ailleurs là que Lina est née, faisant d'elle une centenaire plus qu'énergique lorsqu'elle retraverse la passerelle temporelle qui lui permet de naviguer entre les deux époques vers notre temps.
    Au collège, de nos jours, elle rencontre Gus, petit nouveau plus que bavard qui va se douter de quelque chose alors que chez son père, qui va enfin ouvrir sa librairie parisienne, sa grand-mère Moma et elle s'apprêtent à faire face à des brigands fort mal intentionnés et à une crue de la Seine sans précédent !
    ~
    Voilà une bien jolie façon d'aborder le thème de la garde alternée !
    Entre deux époques, avantages et inconvénients se font la part belle tandis que l'affection d'une jeune nouvelle héroïne pleine de malice, de courage et de cœur se retrouve ballottée.
    Julien Frey nous glisse un fait historique majeur avec la crue de la Seine de janvier 1910 (où elle à tout de même dépassé les 8m60, encore hauteur référence aujourd'hui sous le pont d'Austerlitz !)
    Il nous dépeint des personnages hyper attachants (Moma fan de fraises Tagada en 1910 détonne, j'adore) comme à son habitude.
    ~
    Mathilde Domecq illustre cette histoire avec beaucoup de tendresse et une énergie hyper communicative. Le dessin est doux et pétillant et colle parfaitement au récit quelle que soit l'époque.
    Dawid encore une fois aux côtés de Julien Frey, ajoute sa patte à la couleur et apporte encore un peu plus de douceur et de rondeur à l'ensemble. Le tout est hyper joli !
    Une histoire one shot qui donne bien envie d'une transformation en série !!

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    Couverture du livre « White Only » de Julien Frey et Sylvain Dorange aux éditions Vents D'ouest

    bulle.noire sur White Only de Julien Frey - Sylvain Dorange

    Elle a toujours fait du sport. Enfant déjà, dans son quartier de Harlem, elle défiait les garçons au basket, au baseball ou au paddle-tennis au lieu d'aller à l'école. En 1940, Althea Gibson intègre le cosmopolitan tennis club mais ne peut jouer contre les blancs... L'Amérique encore très...
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    Elle a toujours fait du sport. Enfant déjà, dans son quartier de Harlem, elle défiait les garçons au basket, au baseball ou au paddle-tennis au lieu d'aller à l'école. En 1940, Althea Gibson intègre le cosmopolitan tennis club mais ne peut jouer contre les blancs... L'Amérique encore très ségrégationniste n'est pas prête pour une championne de tennis noire.

    Après Les sauvages (Futuropolis, 2023) et Monsieur Apothéoz (Vents d'ouest, 2023), deux très bons albums, Julien Frey propose ici la bio-graphique d'Althea Gibson, une pionnière qui sera la première joueuse noire à affronter les blancs et à les battre, allant jusqu'à remporter des tournois du grand chelem: Roland-Garros, Wimbledon puis Forest Hills (l'ancien US Open). Une championne donc mais aussi une personnalité hors du commun qui a ouvert une voie.

    Sylvain Dorange utilise joliment son style semi-réaliste. Avec beaucoup d'élégance, il impose la couleur "terre battue" dans le Harlem des années 40 et représente avec beaucoup de justesse les scènes tennistiques (qui ne sont d'ailleurs pas omniprésentes). Il brosse surtout le portrait d'une jeune femme forte, décidée, qui ne recula devant rien pour atteindre ses objectifs.

    Qui connaissait Althea Gibson ? Pas moi je dois l'avouer. Cet album a donc le mérite de mettre la lumière sur celle qui, la première, refusant de faire de la politique, a lutté pour les droits civiques à sa façon, sur le terrain.

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    Couverture du livre « Les sauvages » de Nadar et Julien Frey aux éditions Futuropolis

    Rédactrice sur Les sauvages de Nadar - Julien Frey

    Joanne, 10 ans, la fille de Julien Frey, a un rêve : approcher les éléphants sauvages de Sumatra, espèce en voie de disparition.
    Appuyés par le professeur Michaux, éminent biologiste, le rêve va pouvoir se concrétiser : il va les guider dans cette aventure en Indonésie.
    Seulement voilà, sur...
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    Joanne, 10 ans, la fille de Julien Frey, a un rêve : approcher les éléphants sauvages de Sumatra, espèce en voie de disparition.
    Appuyés par le professeur Michaux, éminent biologiste, le rêve va pouvoir se concrétiser : il va les guider dans cette aventure en Indonésie.
    Seulement voilà, sur place tout est un peu différent et il faut se fondre dans le décor tout en s'adaptant au rythme des locaux pour avoir le privilège d'une rencontre, d'autant que les prémices de la pandémie de coronavirus commencent à se faire sentir…
    Joanne retournera en classe avec un documentaire sur les multiples dangers qui menacent ce territoire unique au monde afin d'alerter ses camarades : déforestation due à l'huile de palme, braconnage, montée des eaux…
    Malgré la thématique que je connais bien, j'ai appris plein de choses sur la faune indonésienne et surtout à quel point elle est importante et unique.
    Une lecture à partager en famille !

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