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Julia Deck

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Avis sur cet auteur (55)

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    Couverture du livre « Ann d'Angleterre » de Julia Deck aux éditions Seuil

    Regine Zephirine sur Ann d'Angleterre de Julia Deck

    Julia Deck a laissé de côté ses récit teintés d’humour et de cynisme d’une société détraquée pour nous plonger dans un récit plus personnel puisqu’elle aborde sa relation avec sa mère alors que celle-ci vient d’être victime d’un AVC.

    Julia Deck découvre le corps inanimé de sa mère dans la...
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    Julia Deck a laissé de côté ses récit teintés d’humour et de cynisme d’une société détraquée pour nous plonger dans un récit plus personnel puisqu’elle aborde sa relation avec sa mère alors que celle-ci vient d’être victime d’un AVC.

    Julia Deck découvre le corps inanimé de sa mère dans la salle de bain, Ann vient de faire un AVC. Fille unique, Julia doit s’occuper de sa mère divorcée. Celle-ci qui a toujours été indépendante, ne peut plus vivre seule. Se pose alors le dilemme du placement. Et Julia monte des dossiers, court d’un Ehpad à un autre en quête d’un endroit digne pour sa mère. Elle se bat aussi pour qu’Ann suive une rééducation, tout cela dans des hôpitaux publics parisiens surchargés où il faut faire preuve de débrouille et d’obstination pour bénéficier de soins qui tombent sous le sens. A travers ce parcours c’est aussi un constat accablant de l’état des soins gériatriques en France que nous dresse l’auteure.

    « Je demande pour les neurologues. Je demande pour la rééducation. Je sais qu’il faut l’entreprendre le plus tôt possible, ou les chances de récupération s’effondrent. Je dis que, jusqu’à l’accident, ma mère parlait, lisait et écrivait dans trois langues, cela augure d’une plasticité cérébrale importante. Le Dr Egal prononce le mot Ehpad. »

    En parallèle. Julia dévoile le fil de ce qu’a été la vie de sa mère. Sous forme d’enquête intime, on découvre qu’Ann est issue d’une famille modeste de Bellingham, ville ouvrière de l’Angleterre. Julia évoque ses cousines, Alice et Kate et leur mère Betty, la sœur d’Ann, qui est restée dans ce milieu modeste tout en vivant plusieurs échecs amoureux.
    Ann, élève brillante, rêve d’une autre vie. Ce sera en France, à Paris. Sa vie connaitra des hauts et des bas mais jamais elle n’a envisagé de revenir en arrière. Elle est restée fidèle à la vie qu’elle s’était choisie, et, grâce à son travail, a toujours défendu son indépendance. Julia est la seule enfant du couple d’Ann et François qui est artiste peintre.

    « Les vingt ans d’Ann n’ont rien à voir avec ceux de sa sœur Betty, cinq ans plus tôt. Elle appartient à une tout autre génération, affranchie des pesanteurs de la guerre, plus éduquée, plus ambitieuse pour elle-même et pour le monde. »

    Dans les chapitres relatifs à la vieillesse et la maladie d’Ann, l’auteure dresse un portrait tout en nuance et en sensibilité de cette mère avec qui elle a été fusionnelle tout en s’opposant souvent à elle. Elle aborde aussi le douloureux sujet de la fin de vie et de la prise en charge des personnes âgées dépendantes, le tout écrit tout en finesse et avec une grande sincérité.

    Dans la partie consacrée à l’enquête sur la famille et le passé d’Ann, Julia Deck prend ses distances. Le ton n’est plus le même, elle parle d’elle à la troisième personne, et use d’un style plus proche du récit d’investigation que du récit de l’intime. Pourtant, les deux histoires se télescopent, nous renvoyant sans cesse du présent au passé et vice-versa. Elle aborde les non-dits, traque la vérité. Mais la vérité est-elle toujours bonne à connaitre ? Ou bien cette enquête n’est-elle pas une façon de garder vivante sa mère le plus longtemps possible ?

    Cette biographie d’une relation mère-fille est écrite avec brio et on ne peut qu’être touché par ce récit intime.

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    Couverture du livre « Ann d'Angleterre » de Julia Deck aux éditions Seuil

    Alex-Mot-à-Mots sur Ann d'Angleterre de Julia Deck

    De la reine Anne d’Angleterre née en 1665 et morte en 1714, il ne sera jamais question dans ses pages. Parfois de feu la reine Elisabeth.

    L’auteure y parle de sa mère Ann, anglaise venue s’installer en France par goût des langues.

    J’ai eu un peu peur en commençant ma lecture de lire un...
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    De la reine Anne d’Angleterre née en 1665 et morte en 1714, il ne sera jamais question dans ses pages. Parfois de feu la reine Elisabeth.

    L’auteure y parle de sa mère Ann, anglaise venue s’installer en France par goût des langues.

    J’ai eu un peu peur en commençant ma lecture de lire un livre sur le Grand Age, la maladie et les EHPAD.

    Oui, il en est bien question, mais raconter par Julia Deck, j’ai aimé suivre cette fille aux prises avec les institutions hospitalières.

    J’ai adoré les mots déformés : la Pitié Salpêtrière devient la Charité Arbitraire ; un de médecin est le Dr Ficace…

    J’ai aimé découvrir la mère de Ann, sa soeur Betty, ses nièces Kate et Alice.

    J’ai aimé que fasse parfois irruption des faits historiques : l’élection de François Mitterrand, la révolte des gilets jaunes.

    J’ai aimé que mère et fille aient toujours un livre en cours, dans le sac, pas loin.

    Malheureusement, suite à son accident cérébral, Ann souffre de troubles de la parole. Elle utilise beaucoup le mot Molécule, ce qui prête à rire parfois.

    L’auteure nous entraine également dans les coulisses de l’entrée en EHPAD, pressé par le Dr Ficace qui ne fait que son travail administratif, mais face au consentement de sa mère parfois difficile à obtenir.

    L’auteure nous parle également de ses débuts d’auteure aux Editions de Minuits, ses rencontres avec les lecteurs et les lycéens.

    Le sujet ne me disait rien qui vaille, mais j’ai fait confiance à la plume de l’auteure, et je n’ai pas été déçue.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de Julia fouillant l’appartement de sa mère à la recherche de ses cahiers de 1952-1953 que jamais elle ne trouve.

    https://www.alexmotamots.fr/ann-dangleterre-julia-deck/

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    Couverture du livre « Ann d'Angleterre » de Julia Deck aux éditions Seuil

    Laurelyn13 sur Ann d'Angleterre de Julia Deck

    Un récit sur la relation mère-fille d'Ann et Julia. Tout le long de ce texte nous suivons Julia qui accompagne sa mère après un AVC, et elle nous ouvre la porte sur un parcours de soins défaillants, l'inhumanité des services, un parcours faits d'embuches, de contradictions et de la difficultés...
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    Un récit sur la relation mère-fille d'Ann et Julia. Tout le long de ce texte nous suivons Julia qui accompagne sa mère après un AVC, et elle nous ouvre la porte sur un parcours de soins défaillants, l'inhumanité des services, un parcours faits d'embuches, de contradictions et de la difficultés de trouver un lieu adapté aux ainés. Une lecture fluide qui nous interroge sur le lien à nos parents qui vieillissent. Deux textes se superposent quand Julia cherche à comprendre qui était sa mère, l'histoire de filiation. Une belle histoire , un très beau message sur la vie.

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    Couverture du livre « Ann d'Angleterre » de Julia Deck aux éditions Seuil

    Spitfire89 sur Ann d'Angleterre de Julia Deck

    Lauréat du Prix Médicis 2024.

    Roman biographique de Julia Deck, elle partage le portrait de sa mère, une femme libre et cultivée qui devient l'héroïne d'un roman vrai. Une écriture qui emprunte les codes du polars, même si l'histoire est intime, Ann, jeune fille née dans une famille modeste...
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    Lauréat du Prix Médicis 2024.

    Roman biographique de Julia Deck, elle partage le portrait de sa mère, une femme libre et cultivée qui devient l'héroïne d'un roman vrai. Une écriture qui emprunte les codes du polars, même si l'histoire est intime, Ann, jeune fille née dans une famille modeste part en France avec sa famille qui s'y enracine, un père qui travaille dans les industries chimiques française, l'autrice va retracer cette vie, cette industrie sous la forme d'une investigation entre les souvenir, les documents pour comprendre pourquoi il y a eu une rupture familiale, même si elle-même ne peut que deviner certains événements de sa vie.
    Une plume tendre, sensible et délicate, la maladie, la fin de vie la famille, l'accompagnement, les racines, les non-dits familiaux, les conséquences entre générations.


    "L'anglais a deux mots pour dire étranger : foreigner, celui qui vient d'un autre pays, et stranger, celui qui vient de l'extérieur. Enfant, je m'expliquais l'étrangeté de ma mère par la confusion du français, le fait qu'Ann était étrangère. Le passage à l'anglais, quand j'avais 16 ans, ne nous a pas rapprochées. Ma mère vient de l'extérieur, étrangère à sa fille, à son mari, à ses amies, à sa famille d'Angleterre. En dépit de toutes les informations dont je dispose, elle reste la personne la plus opaque que je connaisse. Je m'interroge sur la mère d'Alice. En réalité, c'est la mienne qui est inconnue."

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