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Paris, 1991, Corneille Richelin, écrivain raté et oublié, est assassiné dans son bureau fermé à clé. Son employée de maison en est certaine : l'auteur n'était pas seul et le meurtrier est forcément encore dans la pièce car la fenêtre est protégée par des barreaux.
Quand la police arrive enfin à ouvrir la porte, Corneille Richelin est mort, seul, dans son bureau.
Le-la meutrier-ère devient le-la narrateur-rice et nous raconte la vie de Corneille Richelin, la rencontre de ce dernier avec Margery Allingham et Ernst Borneman, qui ont eu plus de succès avec leurs romans. Nous apprenons également le rôle de chacun de ces protagonistes durant la deuxième guerre mondiale.
Encore une fois, Thierry Smolderen nous embarque dans un récit fantastique et efficace.
Le graphisme de Jorge González complète merveilleusement bien cette histoire sombre. Le dessinateur arrive à faire ressortir l'émotion des personnages.
Cauchemars ex machina est une réussite que je vous recommande vivement de lire.
Merci aux éditions Dargaud pour la découverte de cet album.
Depuis ma lecture de « Cauchemars ex machina » il me fallait replonger au plus vite dans l’univers de Jorge Gonzalez. C’est chose faite avec « La flamme ».
Un surnom, celui du propre grand-père de l’auteur, qui faisait virevolter sa chevelure rousse sur les terrains de foot d’Avellaneda au début du XXème siècle. Mais le foot n’est ici qu’un prétexte pour explorer 4 générations de Gonzalez, les relations père – fils, les mots prononcés, ceux qui ne l’ont jamais été, les regards, les souvenirs…
Il s’agit donc d’un album profondément intime. On sent à travers ses dessins à quel point l’auteur s’ouvre au lecteur. Les mots ne sont pas toujours nécessaires pour exprimer des sentiments, se plonger dans ces pages c’est entrer dans le cœur de Jorge Gonzalez. Pour autant ça parlera évidemment à chacun de nous, fils, père, grand-père… j’ai été touché, tu le seras aussi.
La puissance du dessin de Gonzalez est impressionnante. D’une grande diversité sur presque 300 pages, il fait passer tous les sentiments, avec ou sans couleur, c’est beau et fort !
Au final, « La flamme » confirme l’impact du travail de Jorge Gonzalez sur mon petit cœur de lecteur… est ce que ça marcherait avec toi ?
Cette couv m’avait instantanément attiré… ambiance noire, glauque, type polar, une atmosphère graphique qui me parle d’emblée…
Et effectivement j’ai été très impressionné par le travail de Jorge Gonzalez, fantastique autour du noir, du gris, des personnages fantomatiques et des décors sublimes qui placent le récit à la fois dans une réalité historique (la 2ème guerre mondiale) mais aussi parfois dans un temps parallèle… C’est en tout cas ce que j’ai ressenti dans une histoire qui flirte entre polar d’espionnage et farce à tiroirs.
1991, Corneille Richelin est retrouvé mort dans son appartement fermé de l’intérieur une hache en pleine tête… Une énigme qui trouve sa source pendant la Seconde guerre mondiale où un complot est mis en place par le contre espionnage britannique pour atteindre un dignitaire nazi. Les méthodes utilisées par les agents anglais seront pour le moins surprenantes…
Au final un polar original, machiavélique et fantasque dans une incroyable atmosphère. J’ai été bien davantage convaincu par la forme que par le fond et je vais me plonger sans tarder dans les autres albums de Jorge Gonzalez.
1991, un écrivain est retrouvé mort dans sa chambre, seul, une hache en plein milieu du front, personne n'a pu sortir de cette pièce ... Comment est-ce possible ? La clef de l'énigme prend ses racines en 1938 à l'aube de la guerre, lors d'un repas où un allemand a réuni autour de lui tous ses auteurs favoris. Il y a Margery Allingham romancière anglaise, Corneille Richelin, l'écrivain mort en 1991 et le baron Von Richtenback proche d'Hitler... Quel va être le rôle de tous ces acteurs dans cette enquête à suspens ?
La première chose que l'on ressent lorsque commence cette bd, c'est l'ambiance dans laquelle on est plongé. J'ai eu l’impression de me retrouver dans l'univers d’Agatha Christie et j'avoue, j'ai adoré. Thierry Smolderen réinvente l'histoire en s'emparant d'une anecdote réelle et prend un malin plaisir à balader le lecteur tout le long du récit. Côté graphisme on reconnaît immédiatement, même s'il est plus sombre, le trait de Jorge González à qui on doit entre autres, La flamme et la mécanique du fouet (que je vous recommande également).
J'ai pris un malin plaisir à lire ce polar où la fiction s'invente à travers un fait réel. Le suspens nous tient jusqu'aux dernière pages. J'ai aimé tout simplement. Et vous, avez-vous envie de savoir comment cet écrivain est mort ?
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