Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Voici ma 3ème lecture du PLIB : un thriller steampunk.
Voilà deux choses que j'adore, j'avais donc hâte de découvrir ce roman.
Le lieu tout d'abord, la Nouvelle Orléans. Lieu énigmatique, propice à un thriller. J'aime l'ambiance de cette ville, entre magie, vaudou, fête et jazz... et je suis un peu déçue, je pense que la ville aurait pu être un peu développée et approfondie.
Les personnages ensuite. J'ai de suite adoré Grace, elle a une force intérieure et une fêlure en elle assez touchante. Elle est en avance sur son temps (nous sommes en 1919!!).
Elle est entourée d'une galerie de personnage, assez haut en couleur. Certains sont plus présents que d'autres. On alterne entre les points de vue des différents personnages, ce qui peut être perturbant par moment. J'ai bien aimé les passages avec les points de vues des tueurs.
L'enquête enfin est plutôt bien pensée. Un 1er tueur, le tueur à la hache, qui est plutôt sanglant. Arrive un 2ème tueur, lui plus distingué. Au milieu un duo d'enquêteur, dont le père de Grace.
La partie polar est bien, j'ai apprécié l'ambiance assez sombre et oppressante par moment, avec une tension qui monte crescendo (effet accentué par des chapitres assez courts). J'avoue avoir deviner le final, mais c'est plutôt bien écrit.
Les extrait de journaux apporte un petit plus assez original.
Mention spéciale pour la couverture qui est magnifique (elle ne rend hélas pas très bien sur la photo).
J'ai aimé la plume de l'auteure. Ce roman se lit très bien. Les descriptions sont fournies, ce qui permet de bien se projeter et imaginer les lieux.
Le côté steampunk est sous utilisé. Il y a bien entendu Plim, la chouette, mais je suis restée sur ma faim, malgré la présence constante des machines/automates... je crois que j'attendais plus. J'aime quand même l'univers alternatif créé, qui est très riche.
Une belle découverte pour moi, même si certains aspects auraient pu être approfondis.
https://bookshowl.blogspot.com/2022/06/encens-johanna-marines-plib2022.html
Depuis l'année dernière, j'ai décidé de ne plus me prendre la tête avec les livres avec lesquels j'ai clairement du mal, Encens est donc un nouvel abandon à ajouter à ma liste, livre que j'ai décidé d'arrêter après avoir lu un peu plus de la moitié.
Il ne partait pas forcément gagnant de base car je ne suis pas très fan de polars en général, et même moi qui en lis très peu, j'ai très vite trouvé l'enquête bizarre, le tueur à la hache absolument pas crédible et limite ridicule. Clairement, ce sont les personnages et l'univers qui tiennent le récit, car je me suis très vite complètement désintéressée de l'enquête.
Et l'univers n'est pas non plus si original que ça. J'ai trouvé cette Nouvelle-Orléans à la sauce steampunk assez classique. L'univers est bien mis en place, l'ambiance marche bien et le lecteur est plutôt bien plongé dedans, mais je m'attendais à autre chose.
J'ai aimé les personnages car nous avons des acteurs très hétéroclites : des inspecteurs quinquagénaires, une jeune cartomancienne, une automate ou encore cet homme qui fait des étranges rêves et toujours ce tueur qui plane sur le récit. Chaque chapitre se concentre sur un personnage différent et j'adore ça. Bon, arrivé à la moitié du livre tout m'a semblé encore survolé, l'auteure s'est peut-être attaquée à beaucoup trop de choses en même temps... le récit est vraiment lent et on ne sait pas trop où l'auteure veut nous mener (et je ne le saurais jamais ahah)
Mais le gros problème de ce livre est le style. J'ai relevé énormément de fautes, des contresens et, surtout, des virgules placées un peu n'importe où qui cassent complètement le récit. J'ai lu une version numérique, je ne sais pas si ces fautes ont été corrigées dans la version papier mais je l'espère car ça a grandement impacté mon expérience de lecture !
Pour conclure je dirais que, de un, les polars c'est vraiment pas pour moi et de deux je m'attendais à autre chose avec ce livre que j'ai trouvé très lent et un peu maladroit (tant au niveau du style avec toutes les fautes qu'au niveau de l'histoire qui partait dans tous les sens) J'aurais été curieuse de découvrir le fin mot de l'histoire et le dénouement de l'enquête mais clairement je n'avais pas la force de me trainer jusque là dans un récit que j'ai trouvé franchement pénible.
J'avais lu son précédent roman, mais sans être très convaincue personnellement, donc je dois avoir que j'étais un peu réticente à lire celui-ci. Mais finalement, j'ai vraiment apprécié ma lecture, que j'ai largement préférée !
Honnêtement, je ne me suis pas attachée aux personnages, mais c'est quelque chose d'assez régulier chez moi. Mais l'histoire se suit bien, on a envie de savoir le fin mot de cette histoire, que ce soit l'enquête ou sur le passé d'un des personnages.
Pour l'aspect steampunk, c'est vraiment léger. C'est plus une ambiance avec quelques objets et éléments liés à cet univers, mais cela reste peu présent, ce qui peut largement convenir à des lecteurices qui entreraient dans ce genre.
L'idée des robots et I.A. étaient vraiment intéressantes. On passe finalement assez peu de temps dessus puisque ce n'est pas forcément le sujet de l'histoire mais il y aurait vraiment eu de quoi faire dessus avec les éléments déjà mis dans l'histoire. Il y a une vraie construction politique et sociale autour d'eux, ce que j'ai trouvé très chouette et cela aurait été très cool d'en voir plus.
Le fait de prendre des affaires criminelles célèbres fonctionne également bien, avec ce tueur en série que l'on voit notamment dans une des saisons d'American Horror Story.
Dans l'ensemble, un roman qui fonctionne bien. Comme souvent, cela ne va peut-être pas me marquer, mais j'ai passé un très bon moment de lecture, bien plus que ce que j'aurais imaginé !
Immersion dans une Nouvelle-Orléans automatisée...
Nous sommes en 1919 en compagnie du Tueur à la hache, qui n'en est pas à son premier essai. Il terrorise les habitants en leur demandant d'allumer leur gramophone et d'écouter du jazz pour éviter qu'il ne les tuent. L'inspecteur William Perkins est en charge de cette enquête et fais parfois appel à sa fille Grâce, qui officie comme cartomancienne dans un cabaret où les automates sont les reines des soirées de débauches. Sauf que le Tueur à la plume vient se mêler des affaire de notre tueur en série. Entre les deux affaires, William ne sais pas trop où donner de la tête et surtout pourquoi Grâce se retrouve mêlée à cette histoire. Car en parallèle celle-ci découvre que la vie qu'elle être la sienne n'est finalement pas être celle qu'elle croit, pourquoi cet homme mystérieux rencontré lors d'un tirage de carte se révèle faire partie de son enfance.
Entre sa recherche d'identité et les enquêtes de son père, jusqu'où elle est capable d'aller?
J'ai adoré ce roman, il s'agissait de mon premier Johanna Marines et je dois dire que je ne suis pas déçue.
Du début à la fin, elle m'a tenue en haleine avec sa plume qui m'a transportée jusque dans les bayous de la Nouvelle-Orléans.
J'espère retrouver cette plume dans ses autres romans car ce ne sera pas mon dernier. Elle est fluide, entraînante et poétique, sans passages mous qui auraient pu me lasser. Le côté poétique de la plume m'a transportée dès les premières pages et un sentiment apaisement ne m'a pas quittée.
Ici les longueurs ne m'ont pas paru durer une éternité, bien au contraire elles m'ont permise de plonger pleinement dans ma lecture. Les événements s'enchaînent avec facilité, et à la fin je me suis demandé pourquoi déjà la fin. J'en voulais plus et je dois dire que celle-ci m'a laissée sur les fesses, car au final cela ne pouvais pas en être autrement.
Une fois tout les éléments mis les uns après les autres, tout concorde. J'ai adoré tout les personnages, même les plus mauvais.
Je dois dire que l'auteure à fais en sorte qu'on ne les déteste pas bien au contraire. On s'y attache et fortement, comme si au final les victimes c'étaient eux. Les personnages principaux sont tous torturés, on tous une histoire à nous raconter et on voit bien que quelque chose les relie mais j'aurai aimé que l'on creuse un peu plus leur passé commun. Grâce est une jeune femme qui sais ce qu'elle veut, elle a un caractère à faire fuir les hommes. Elle veut casser les codes qui régissent la société, à savoir les femmes en robe, mariée et mère au foyer à l'âge de 25 ans . Or elle se balade en pantalon, est célibataire à presque 30 ans au désespoir de son père. Seul point d'interrogation à été le personnage de Molly. Je me suis demandé quel rôle elle avait au final dans ce roman, à par celui d'être une amie de Grâce.
J'ai adoré me retrouver au milieu des automates, et j'ai mis en parallèle les destins des migrants avec ceux des automates qui sont des pestiférés dans cette ville qui a l'air d'être en avance sur leur temps. En clair, ici l'auteure nous transpose les sujets d'actualités dans son roman et j'ai trouvé cette façon de faire très bien travaillée. Car au-delà des soucis, nous savons que la lumière viendra de ceux qui se battent pour la bonne cause.
En bref, un roman qui m'aura conquise des les premières pages. Je ne peux que vous le conseiller au vu de la plume poétique, des événements qui s'enchaînent et de la fin surprenante.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...