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L'histoire va graviter autour d'un manoir victorien, où vivent les Henwoorth, une famille - en apparence parfaite - qui a fait fortune grâce au commerce de diamants dans la capitale. Mais, il semblerait que de nombreux secrets planent autour du manoir et de ses habitants. Comment expliquer les nuées de cendres mystérieuses qui s'échappent de leur atelier ?
Pour mener l'enquête, le lecteur va suivre deux personnages principaux :
Agathe Sildarat et Nathaniel Depford, un jeune homme de 27 ans, qui travaille comme allumeur de réverbères dans la vieille ville Des rues sombres de la capitale, en passant par un manoir victorien, de soirées mondaines où le diamant est roi, aux tavernes où l'opium circule dans les veines.
Plongez du côté sombre de Londres... mais prenez garde, personne ne sort indemne d'un tel voyage...
Londres, 1888. Nathaniel et Luna vivent dans un quartier mal famé de l'East-End. Pour survivre, ils sont obligés de revendre les objets qu'ils ont volés.
Au même moment, à Westminster, Agathe accepte de devenir la domestique de la famille Henwoorth. Leur destin va basculer le jour où Nathaniel va découvrir un cadavre.
Agathe, une jeune femme plutôt naïve prête à tout pour payer les médicaments de sa mère malade. Celle-ci va être embauchée comme parurière chez les Henwoorth. Mais, rapidement, le fils ainé de la famille, Archibald, se montre étrange... Qu'attend-il vraiment d'elle ? Et si un tout autre destin l'attendait ?
Nathaniel Depford, un jeune homme de 27 ans, qui travaille comme allumeur de réverbères dans la vieille ville. Orphelin, il ne sait presque rien de ses origines. Mais, quand celle qu'il considère comme sa soeur, Luna, disparaît et que d'étranges cauchemars refont surface, son monde fragile vacille... Réussira-t-il à retrouver Luna avec l'aide de la police ? Ou devra-t-il faire chemin seul pour comprendre les forces obscures qui tirent les ficelles en coulisse ? Et si son passé le rattrapait ?
Nous sommes dans un Londres d'allure un peu steampunk, où des meurtres à répétition et des vols de cadavres ont lieu depuis quelques temps. C'est en cette période sombre pour les habitants que nous allons suivre les différents personnages.
J'ai plutôt apprécié l'intrigue, tout se lit rapidement et j'étais curieuse de découvrir ce qui allait se passer et de connaître le fameux coupable. L'idée concernant la manière de procéder des meurtres était originale ainsi que le destin d'une partie des personnages, et sympathique mais quelques points m'ont en revanche un peu gênée, donnant une lecture en demi-teinte.
En effet, j'ai trouvé que certains éléments faisaient poser question sur le réalisme. De plus, je n'ai pas trouvé de réelles motivations qui expliqueraient pourquoi la/les personne(s) feraient ça, et ça m'a posé souci. On ne tue pas des gens juste pour le plaisir, il y a forcément quelque chose derrière, que ce soit une maladie mentale ou un quelconque élément déclencheur. Cela m'a donné l'impression d'avoir un méchant tel que l'on voit dans les dessins animés, sans réelle saveur. De même, l'évolution d'un des personnages, ou plutôt un changement de caractère m'a paru soudain puisque amené d'une manière qui m'a personnellement semblée un peu étrange.
Concernant les personnages, je dois dire que je ne me suis pas attachée à eux, et je n'ai pas ressenti de grosse empathie face à ce qu'ils vivaient, ou tout du moins pas pour eux en particulier. J'ai apprécié découvrir leur histoire, mais il n'en fut rien de plus durant ma lecture.
Un petit point, ici juste à titre d'indication, on ne trouve que peu d'éléments fantastiques. En effet, on retrouve quelques éléments steampunk ici et là, mais le livre se pose plus comme un policier historique avec une petite touche de fantastique plutôt qu'un policier steampunk par exemple.
Pour la fin, comme dit auparavant, j'ai trouvé qu'elle manquait d'explications concernant les motivations, mais j'ai apprécié la partie concernant l'héroïne car j'ai trouvé que cela apportait un peu d'originalité. De même, j'ai aimé la fin qui peut nous faire nous poser des questions sur le personnage de Nathaniel.
Pour conclure, cette lecture fut une petite déception, ou plutôt fut en demi-teinte. Certains éléments étaient plutôt originaux et sympathiques à suivre, mais le manque d'empathie pour les personnages et surtout les éléments qui m'ont semblés un peu grossiers dans l'histoire ont rendu ma lecture moins sympathique et moins mémorable.
Note de 2,5/5 sur le blog
Dans une version steampunk du Londres du 19ème siècle, nous suivons Nathaniel et sa sœur de rue, Luna, qui enchaîne les larcins pour survivre dans le quartier pauvre de l’East End. Nathaniel, qui aspire à une vie meilleure et honnête, refuse de voler. Toutes les nuits, il sillonne les ruelles de la ville pour allumer les lampadaires. Quand il fait la découverte macabre d’une femme mutilée, des souvenirs d’enfance refont surface et le plongent dans les coins les plus sombres de sa mémoire.
Agathe, jeune fille naïve, quitte son foyer à la recherche de travail afin de soigner sa mère malade. Elle va être embauchée dans la famille Henwoorth, leader dans la fabrication des diamants, et faire la connaissance du fils aîné, Archibald, Don Juan aux multiples facettes.
Nous suivons également le quotidien de Frederick Abberline, inspecteur de police, dont les enquêtes nous plongent dans les côtés les plus sombres de la capitale : la mystérieuse et très convoitée drogue « S », les récents enlèvements de jeunes filles et les profanations de sépulture.
Ces trois histoires vont se rejoindre et nous faire voyager des ruelles « coupe-gorge » aux manoirs victoriens luxueux, des soirées mondaines aux tavernes miteuses où la drogue circule sous le manteau. Un thriller à cheval entre Jack l’éventreur et Barbe bleu qui ne vous laissera pas indemne.
Le point majeur du livre est l'intrigue policière qu'on suit pas à pas. De surprises en surprises, les révélations sont inattendues (de toutes mes hypothèses, je ne m’attendais pas à cette révélation finale). Il y a une bonne gestion de la tension qui monte crescendo. Les descriptions de Londres à la sauce steampunk sont bien amenées, j’imaginais très bien la ville sous l’ère Industrielle, peuplée d’animaux mécaniques.
J’ai eu cependant quelques déceptions :
Certains arcs narratifs sont amenés trop vite et ne sont pas assez travaillés. L’histoire d’amour est traitée en surface, trop rapidement et perd en crédibilité. Je ne me suis pas attachée aux personnages car je n’en ai pas eu le temps. Certains éléments ajoutés lèvent des questions qui restent sans réponses.
La thématique de la pollution est très intéressante. Quel dommage qu’elle n’ait pas été plus développée. On sent que l’accent a été mis sur l’enquête policière.
Malgré ces quelques critiques, ce roman policier tient ses promesses et l’écriture de Johanna Marines est agréable, très efficace et sans longueurs.
Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com
--- Un presque coup de coeur pour les débuts de l’histoire ---
Lorsque Johanna Marines m’a contactée afin de me proposer son livre en service de presse, je dois dire que j’étais plutôt contente. Pourquoi ? Eh bien, parce que Cendres est un roman steampunk, un genre qui m’attire de plus en plus.
Je me dois néanmoins de souligner un détail important : le côté steampunk est assez peu représenté. Pour autant, ce n’est pas une faiblesse ; en jetant quelques éléments du décor, en instaurant une ambiance délicieusement oppressante, l’auteure parvient à nous entraîner avec elle au coeur de son histoire.
Son plus grand point fort ? Sa plume, fluide et sans chichis, qui m’a transportée en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
--- Des bas quartiers au manoir des Henwoorth ---
Dans Cendres, deux mondes se confrontent ; d’un côté la pauvreté et la maladie, de l’autre la haute société et ses soirées mondaines. Si cette idée n’est pas novatrice, elle est brillamment incarnée par les personnages principaux, Agathe et Nathaniel. J’ai préféré la première, pour son courage et sa détermination, au second qui m’a semblé un peu résigné en dépit des encouragements de Luna, sa soeur d’adoption.
Quant aux Henwoorth, c’est le cliché parfait de la riche famille qui cache nombre de secrets sous des manières élégantes. Pour une fois cependant, je n’utilise pas le mot « cliché » de façon négative, car c’est typiquement le genre de contexte qui m’attire, personnellement.
--- Quelques faiblesses dans le scénario ---
Comme dit plus haut, j’ai vraiment apprécié la mise en place de l’intrigue, lorsque l’on touche du doigt certains mystères, que l’on entraperçoit les dessous de l’enquête. Néanmoins, la suite m’a laissé un sentiment plus mitigé et ce, pour deux raisons.
Tout d’abord, le rythme m’a paru un brin chaotique. En effet, les choses s’accélèrent subitement à la moitié du livre et, si les révélations s’y prêtent, j’ai trouvé ce changement trop brutal. Ce qui m’a gênée surtout, c’est le manque de repères temporels ; j’étais bien souvent prise de court par l’évolution du récit.
Cela m’amène d’ailleurs à la raison suivante : l’absence de transitions. Soyons clairs, je ne remets pas en question les idées de Johanna Marines, que je trouve excellentes. Mais le déroulé de l’intrigue n’a pas été suffisamment approfondi, selon moi. D’un chapitre à l’autre, l’histoire avance à pas de géant et j’ai eu comme l’impression de devoir compléter les blancs. Résultat : le roman perd en crédibilité, et c’est bien dommage !
En outre, j’estime qu’il est important de développer une relation, qu’elle soit amicale ou amoureuse. Or, dans Cendres, les rapports entre les personnages ne reposent pas sur des bases solides, seulement sur quelques passages assez limités.
--- Des interrogations qui persistent ---
C’est l’autre point noir de ma chronique, mais il rejoint le précédent. En effet, comme l’auteure n’a pas souhaité s’attarder sur les détails – et c’est une approche que je respecte, malgré tout ! -, certains chemins dans l’intrigue n’ont pas trouvé de réponses. De ce fait, et même s’il est possible de deviner les éléments manquants, je suis ressortie frustrée de ma lecture.
Heureusement, Johanna Marines a pris le temps de répondre à mes questions, et j’ai beaucoup apprécié notre échange.
--- Un final qui déroge à la règle ---
Si Cendres n’échappe pas à quelques stéréotypes propres au young adult, il n’est pas tombé dans le piège d’une fin facile, loin s’en faut ! Pour être honnête avec vous, j’ai adoré le dénouement qui résume bien l’esprit, sombre et angoissant, de ce one-shot.
Alors, en dépit des deux ou trois bémols évoqués ci-dessus, j’ai passé un bon moment entre les pages de ce roman.
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