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Joey Starr nous présente le récit d'une enfance, ses souvenirs à travers des brides, des épisodes plus ou moins marquants de sa vie. L'auteur grandit à St-Denis à côté d'un père pas très aimant, qui ne s'occupe guère de lui. A travers, tout ce récit, transparaît l'absence de la mère, comme une plaie jamais refermée, jamais oubliée. Joey Starr sait poser une atmosphère, ses mots sont simples souvent percutants. Il retranscrit avec une certaine sincérité ses sentiments enfantins, nous décrit une banlieue où suinte l'ennui, où les petits grandissent sans horizon, sans véritable passion.
Il va peut-être par la force des choses se créer une carapace et aller sur le chemin qu'on lui connaît aujourd'hui. Un roman autobiographique où l'auteur apparait sous une autre image, plus proche peut-être de sa vérité.
"Je suis petit. Je suis à la fenêtre. Je suis seul?".
Voilà comment commence l'histoire de Didier Morville alias Joeystarr dans son autobiographie. Une enfance avec son père où les coups sont plus fréquents que les mots. Une enfance où il doit faire en sorte d'avoir son jardin secret afin de pouvoir respirer et avoir des moments d'insouciance et encore...
C'est un livre que je n'ai pas lâché. Il y a toutes les choses graves, tristes et tellement malheureuses qu'un être de ne devrait pas connaître. Mais il y a aussi les trésors d'ingéniosité d'un môme pour pouvoir avancer dans la vie.
J'ai beaucoup aimé.
"Le petit Didier", roman autobiographique de Didier Morville alias Joeystarr, où celui-ci raconte son enfance à travers un récit des plus intimes, plongé dans une cité de Seine-Saint-Denis, dans un huis-clos tendu en compagnie d'un père décrit comme égoïste, violent et froid.
Qui ne connaît pas Joeystarr ? Chanteur du groupe de rap NTM, acteur, badboy, écrivain.. encore plus étonnant, Didier prend la plume pour nous confier son enfance, une enfance complètement déstabilisée et chaotique, vivant seul au rez-de-chaussée d'un immeuble tout juste sorti de terre. Avec un père sans âme, sans voix, sans affection, sans coeur et beaucoup trop autoritaire.
Un récit court, qui se lit en quelques heures, Joeystarr dévoile une partie de son identité façonnée par un père DJ, un père qui ne permet pas à son gamin d'exister. Comme si son gosse le dérangeait même si ce père le garde à l'oeil et lui interdit strictement tout.
Didier se retrouve souvent seul, livré à lui-même. Didier est un gamin qui s'ennuie. Didier ne bouge pas, ne bronche pas, accepte le sort. Et pour conclure le tout, le récit s'arrête lorsque son père s'en débarrasse dans une vieille pension.
Récit en toute pudeur, où Joeystarr n'est pas encore Joeystarr, il ne connait pas encore le hip-hop et le rap. C'est bien entendu pas de la grande littérature, mais à travers ses lignes, on sent beaucoup de sincérité, de sensibilité, de douleur, de bienveillance et sans aucune prétention. Toujours étonnant et intéressant de découvrir le passé qui sommeille encore dans un homme que tout le monde connait comme un badboy.
Un roman autobiographique inattendu, où Joeystarr apparaît sous une autre image de ce que l'on connaît de lui grâce ou à cause des médias..
JoeyStarr-Didier a grandi à Saint-Denis : d’abord dans un vieil immeuble où il passe le plus clair de son temps posté à la fenêtre, ensuite dans un HLM au sein d’un quartier en pleine construction : « il y a plus de couleurs, plus de vue dégagée, plus d’action ». Ce nouveau quartier aux modifications incessantes le fascine et devient bientôt son nouveau terrain de jeu, avec certaines limites tout de même car Monsieur – son père – veille avec sévérité, l’absence de la figure maternelle lui ayant laissé toute la place. Didier se fait des copains auxquels il peut s’identifier, ce sont ceux du fond de la classe. Il commence le foot en secret, traîne en rentrant de l’école, commet ses premiers vols et sniffe de la colle à rustine. Dans cette banlieue hors de laquelle il semble difficile de se projeter, le petit Didier est à la fois résigné et rêveur.
Je suis toujours curieuse de découvrir de nouvelles œuvres autobiographiques car c’est un genre que j’affectionne particulièrement et pourtant je dois reconnaître que je ne me serais sans doute pas dirigée vers Le Petit Didier s’il n’avait pas été mis directement entre mes mains. Tout d’abord, il faut savoir que c’est un petit roman d’à peine 150 pages dans la version poche. De fait, il se lit vite et je n’ai pas eu l’impression de perdre mon temps. J’ai même plutôt apprécié ma lecture et ce, pour deux raisons principales : j’ai aimé découvrir les anecdotes racontées et j’ai trouvé dans la narration une certaine tendresse. Cependant, on aurait pu s’attendre à une œuvre avec un style un peu plus marqué et surtout avec une fin beaucoup plus travaillée. Certes, on pressent qu’il pourrait y avoir une suite mais quand bien même…
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