Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Joel Egloff

Joel Egloff

La biographie de cet auteur n'est pas encore disponible, connectez-vous pour proposez la vôtre :

/1200

Merci d’utiliser une photo au format portrait en indiquant les copyrights éventuels si elle n’est pas libre de droits.

Nous nous réservons le droit de refuser toute biographie qui contreviendrait aux règles énoncées ci-dessus et à celles du site.

Les textes à caractère commercial ou publicitaire ne sont pas autorisés.

Avis sur cet auteur (21)

  • add_box
    Couverture du livre « Ces féroces soldats » de Joel Egloff aux éditions Buchet Chastel

    Joëlle Buch sur Ces féroces soldats de Joel Egloff

    Je découvre une très belle plume avec ce récit sensible. Comme l’auteur, on plonge dans la vie de ses parents en Moselle annexée, plus précisément celle de son père incorporé de force dans l’armée allemande à l’âge de 17 ans. On imagine, on se met à la place de, et c’est tout le pouvoir de la...
    Voir plus

    Je découvre une très belle plume avec ce récit sensible. Comme l’auteur, on plonge dans la vie de ses parents en Moselle annexée, plus précisément celle de son père incorporé de force dans l’armée allemande à l’âge de 17 ans. On imagine, on se met à la place de, et c’est tout le pouvoir de la littérature.
    Le sujet des Malgré-nous est connu en Alsace et Lorraine, mais moins dans les autres régions. Leurs habitants sont passés par plusieurs changements de nationalité, alternant entre français et allemand, avec un retour aux frontières de 1871 lors de l’annexion allemande.
    Certains Alsaciens et Mosellans furent obligés de se battre aux côtés des Allemands contre les Français, contre leur propre camp. Certains désertaient et se cachaient. Mais le châtiment se retournait alors contre les familles. Alors ils se sacrifiaient pour que leurs parents, frères et sœurs vivent.
    Joël Egloff s’est basé sur les témoignages de ses parents pour écrire ce récit, mais aussi sur des archives. Il s’est beaucoup documenté. Ce n’est donc pas un roman mais plutôt un récit littéraire. Il reste au plus juste de la vérité sachant que l’histoire de son père est très romanesque. Il utilise le tutoiement pour s’adresser à son père et tenter de comprendre ce qu’il a pu ressentir durant ces années de guerre.
    Il est d’abord dans un camp de travail avant de rejoindre l’armée qui a subi de lourdes pertes humaines et a besoin d’hommes. Il ne rejoint pas n’importe quelle unité. Il est incorporé dans la Waffen S.S. Il raconte les insultes et la déshumanisation des officiers qui les surveillent.
    Il est question d’identité mais aussi du quotidien pendant la guerre et sous une dictature nazie. Au début de la guerre, ses parents sont encore jeunes, 13 ans pour son père. Ils sont évacués, à l’Ouest pour son père, et au Nord pour sa mère. Quand ils reviennent en Moselle, ils sont désormais Allemands, obligés de parler cette langue. La fin de la guerre et l’après-guerre sont aussi des périodes abordées par l’auteur.
    Un livre poignant et important pour mieux comprendre notre Histoire et ne pas l’oublier. Sur 130 000 Malgré-nous, 40 000 ne sont pas revenus.
    Une rencontre VLEEL très intéressante à (re)voir en replay bientôt.

    Je remercie Netgalley et Buchet Chastel pour cette lecture

  • add_box
    Couverture du livre « Ces féroces soldats » de Joel Egloff aux éditions Buchet Chastel

    Gerry sur Ces féroces soldats de Joel Egloff

    J’ai trouvé l’histoire de cet ouvrage très intéressante, car son héros est un tout jeune lorrain qui, au début de la seconde guerre mondiale, « s’exile » dans le Poitou ; puis est incorporé de force à l’armée allemande.
    C’est vif et prenant.
    J’aurai apprécié que ce livre soit un peu plus long.

    J’ai trouvé l’histoire de cet ouvrage très intéressante, car son héros est un tout jeune lorrain qui, au début de la seconde guerre mondiale, « s’exile » dans le Poitou ; puis est incorporé de force à l’armée allemande.
    C’est vif et prenant.
    J’aurai apprécié que ce livre soit un peu plus long.

  • add_box
    Couverture du livre « Ces féroces soldats » de Joel Egloff aux éditions Buchet Chastel

    Calimero29 sur Ces féroces soldats de Joel Egloff

    Ce livre est un récit, dans lequel l'auteur rend hommage et déclare son amour et sa fierté à son père, décédé en 2012, qui fut un des 130 000 Malgré-Nous, une partie de l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale, assez peu connue en dehors de l'Alsace et de la Lorraine qui ont été les seules...
    Voir plus

    Ce livre est un récit, dans lequel l'auteur rend hommage et déclare son amour et sa fierté à son père, décédé en 2012, qui fut un des 130 000 Malgré-Nous, une partie de l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale, assez peu connue en dehors de l'Alsace et de la Lorraine qui ont été les seules régions à subir la mobilisation forcée dans les forces armées allemandes.
    Les Alsaciens et les Mosellans se sont trouvés jusqu'en 1945 dans une situation schizophrénique, écartelés entre deux pays, deux langues, deux cultures : français avant 1871, allemands jusqu'en 1919, puis français jusqu'en 1940, puis à nouveau allemands jusqu'en 1945 et enfin français depuis lors. Cette histoire compliquée, dramatique est encore très présente en Alsace comme j'ai pu le constater, y ayant vécu une dizaine d'années.
    L'auteur inscrit le destin de sa famille dans celui de ces deux régions : ceux qui allaient devenir ses parents ont dû fuir en 1939 devant la probable avancée des Allemands après l'envahissement de la Pologne; un an après ils rentrent en Lorraine annexée par les Allemands. le père de l'auteur part au STO (Service du Travail Obligatoire) en 1943 puis est mobilisé de force au sein des troupes allemandes. Il se retrouve enrôlé dans les Waffen SS et connaîtra ses premiers combats, à 18 ans, dans les Ardennes lors de l'offensive allemande pour atteindre la Meuse, puis en Hongrie contre l'Armée Rouge et en Autriche. le 8 mai 1945, il est fait prisonnier par les Américains en Autriche mais ne sera libéré qu'en septembre 1945 quand son statut de Malgré-Nous aura été confirmé.
    C'est à partir de quelques lettres et de ce que son père lui a raconté de façon parcellaire, que l'auteur tente de reconstituer la vie de sa famille et celle de son père au cours de la 2ème Guerre Mondiale. L'auteur s'est minutieusement documenté (musées, livres, ordres de bataille...) pour se sentir le plus proche possible de lui auquel il s'adresse dans le livre, lui redonnant vie et dignité. Il est même allé sur ses traces en Allemagne, dans les Ardennes.
    Ce récit m'a fait découvrir un arrière-plan historique que je connaissais peu : les opérations fin 44, début 45 du côté allemand après les débarquements de Normandie et de Provence.
    C'est un livre vibrant et très personnel d'un fils pour son père, d'un fils qui regrette de ne pas avoir pu poser toutes les questions pour mieux comprendre comment la guerre a transformé un adolescent en homme et en père.
    Les quelques 3 pages constituées du résumé du film "La Bataille des Ardennes" m'ont paru inutiles et ennuyeuses d'autant que l'auteur lui-même déclare que ce n'est pas un bon film; ce passage interrompt la dynamique du récit et n'apporte vraiment rien sauf, éventuellement, à ceux qui n'ont pas vu le film.
    #Cesférocessoldats #NetGalleyFrance

  • add_box
    Couverture du livre « L'homme que l'on prenait pour un autre » de Joel Egloff aux éditions Pocket

    sylvie adam sur L'homme que l'on prenait pour un autre de Joel Egloff

    Cet homme en a pris son parti : il ressemble à beaucoup d'autres. Il n'est donc guère surpris quand une personne âgée le prend pour le journaliste de la météo à la télé et il annonce alors ses prévisions. Une autre fois, on le rend responsable du mauvais fonctionnement du chauffe-eau : il...
    Voir plus

    Cet homme en a pris son parti : il ressemble à beaucoup d'autres. Il n'est donc guère surpris quand une personne âgée le prend pour le journaliste de la météo à la télé et il annonce alors ses prévisions. Une autre fois, on le rend responsable du mauvais fonctionnement du chauffe-eau : il ressemble au plombier. On le prend aussi pour un ex-tôlard et son soi-disant ancien ami de piaule vient même à sa rescousse en lui demandant de la sauver une fois de plus en l'hébergeant. Il accepte de partager son intimité pendant 3 semaines. Un jour, il se trompe d'étage, et sa voisine est très émue en l'apercevant, persuadée que son mari est revenu. Il vient donc vivre avec cette femme et prend ses enfants comme les siens. Il accepte les lettres d'amour adressées à Simon Pierre car le facteur lui fait avouer qu'il est ce Simon Pierre !
    Cela pourrait ainsi ne jamais d'arrêter, d'ailleurs il n'y a pas vraiment de fin. Mais peut-on mettre fin à l'absurdité ???
    Dans tous les cas, j'ai parfois pleuré de rire en lisant ce petit roman et en parcourant les péripéties de Simon Pierre ou de Pierre Simon, à vous de choisir...