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Arsène Lupin et le dernier secret de Nostradamus
Apparue dans Un scandale en Bohême (1891), une nouvelle écrite par Sir Arthur Conan Doyle, l'Américaine Irène Adler a été confrontée à Sherlock Holmes. Malgré l’échec qu’elle lui a fait subir, l’aventurière a cette fois besoin du détective privé.
En effet, lors d’une séance de spiritisme, Nostradamus a révélé à un enfant la date de la fin du monde. Ce dernier l’a même écrite en jouant avec ses cubes. Irène requiert l’aide d’Holmes pour retrouver cette date afin de la transmettre en plus haut lieu. Cette mission est la dernière qu’elle s’est donnée avant de quitter le monde des hommes pour rejoindre celui des ordres.
Mais par un tour de passe-passe, qu’on ne peut révéler sous peine de divulguer la fin de l’album précédent Arsène Lupin contre Sherlock Holmes, c’est le gentleman cambrioleur qui va lui prêter main forte.
Quittant Londres pour la France, voici un duo inédit qui va faire face à une énigme qui pourrait sembler insoluble au commun des mortels. Mais c’est sans compter sur la détermination de Lupin de surpasser Holmes, son ennemi implacable.
Ensemble, ce tandem va devoir analyser les tableaux du peintre Signol afin d’y déceler les indices qui vont les mettre sur la voie de ce grand mystère qui pourrait bien changer la face de la religion chrétienne. Et par la même occasion, celle des hommes qui y croient.
Qui mieux que l'intarissable Jérôme Félix pour faire vivre le personnage d'Arsène Lupin à travers la bande dessinée ! Le scénariste normand n’en est pas à son coup d’essai avec Lupin puisqu’il a réalisé avec Michael Minerbe L’Aiguille creuse et avec Alain Janolle le diptyque Arsène Lupin contre Sherlock Holmes. Une série éditée chez Grand Angle et complétée par La jeunesse d’Arsène Lupin de Michael Minerbe et Jérôme Eho.
Cette fois encore, Jérôme Félix a emprunté à Maurice Leblanc son personnage phare afin de le transposer, avec l’accord des héritiers du romancier, dans des aventures dont seul il a le secret.
Ce nouvel opus ravira les fans d’Arsène Lupin, qui ne seront point déçus, mais également celles et ceux qui raffolent d’histoires mystérieuses mâtinées d’un brin d’ésotérisme.
Une belle histoire, légère et lumineuse, une jolie preuve de solidarité, une histoire qui fait du bien au morale. De belle planche réalisé par Alain Janolle. Un oneshot
Pourquoi attendre que les enfants soient adolescents pour leur faire découvrir le personnage d’Arsène Lupin ? D'autant plus que le nom de Lupin leur est dorénavant familier depuis la série éponyme.
Avec cet album jeunesse Arsène Lupin et l’énigme du collier perdu, ce sont donc les plus jeunes, à partir de 9 ans, qui vont pouvoir, tout comme Lupin, partir à la recherche de ce fameux collier perdu.
En effet, notre héros national a décidé de cambrioler une maison dont il pense que tous les habitants sont partis en vacances. Or la nounou et le bébé qu’elle garde sont restés. De plus Lupin s’aperçoit que les bijoux qu’il voulait emporter sont des faux. Mais la nounou lui explique qu’il y a un trésor caché chez un de ses précédents employeurs.
Pour cela, le cambrioleur va devoir se rendre au château de Saint-Germain-de-Livet et utiliser un stratagème, comme il sait si bien les mettre en place, afin d'approcher son propriétaire et d'entrer dans le château en toute quiétude.
Avec cet album, on rencontre un Arsène Lupin jeune et rajeuni dans son allure, dans sa façon de parler et surtout de s’adresser aux jeunes lecteurs.
En effet, à plusieurs moments du récit, les enfants sont sollicités par le gentleman cambrioleur pour qu’ils découvrent en même temps que lui où ce collier est caché.
Pour cela, il leur fournit des indices. Un peu comme dans les livres dont les enfants sont les héros.
À la fin de l’album, se trouve également un cahier de jeux de 12 pages dans lequel Arsène Lupin propose de jouer avec lui pour décrypter différents types d'énigmes.
Une façon très originale pour les plus jeunes de faire connaissance avec celui qui est peut-être, selon le scénariste Jérôme Félix qui en est vraiment convaincu, le premier super héros de l’Histoire.
Et cela bien avant Superman apparu en 1938, soit 31 ans après le premier roman de Maurice Leblanc, Arsène Lupin gentleman cambrioleur.
Arsène Lupin contre Sherlock Holmes
Dans le premier tome de cette adaptation libre du roman La Barre-y-va signé Maurice Leblanc, nous retrouvions avec grand plaisir le fameux gentleman cambrioleur.
Mais contrairement au roman et comme Jérôme Félix n’a pas voulu faire les choses à moitié, il a adjoint à Arsène Lupin le plus célèbre de ses “adversaires” Sherlock Holmes en personne.
Parfois on préfère que les adaptations en bande dessinée soient les plus fidèles possible au récit d’origine. En y ajoutant un adversaire à la hauteur d’Arsène Lupin, ainsi qu’un grave et douloureux contentieux entre les deux hommes, la vision de l’histoire change radicalement, pour notre plus grand plaisir de lecteurs.
On retrouve bien évidemment la capacité incroyable qu’a Lupin de se travestir en des personnages aussi différents les uns que les autres pour tromper son monde. Mais c’est encore mieux quand notre cambrioleur trouve un personnage à sa hauteur pour le pourchasser. Bien que l'on puisse se demander qui en réalité va poursuivre l’autre.
L’action se déroule en Normandie, en bord de Seine plus exactement, et il y est question de disparition, de meurtres, d’alchimie, de testament, le tout dans un magnifique manoir appartenant à deux sœurs, Catherine et Garance Montessieux. Alors qui mieux qu’un gentleman pour venir en aide à ces deux jeunes femmes sur fond d’héritage.
Les dessins de Janolle et les couleurs de Delf (tome 1) et Walter (tome 2) rendent parfaitement bien hommage aux lieux et aux personnages.
Et si par hasard, il advenait que vous n’ayez pas le temps de terminer ce deuxième tome, malheur à vous. La fin est absolument inattendue, ingénieuse, voire insensée mais tellement bonne.
Et malheureusement, ou plutôt tant mieux, je ne pourrais pas vous en dire plus.
Alors êtes-vous prêts à assister à la lutte ultime entre deux hommes, entre deux héros prêts à tout pour en découdre ?
Et cette fois-ci, la rencontre rassemblera bien Arsène Lupin et Sherlock Holmes et non Herlock Sholmes, comme l’avait transformé Maurice Leblanc pour des questions de droits littéraires.
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