J'ai vraiment aimé la première partie, les premiers textes sont pleins de poésie, de fantaisie fantastique, de jeux sur les mots et les sons, avec un ancrage dans la ville de Manchester : de beaux voyages imaginaires dans une réalité alternative ou un futur lointain.
A partir de la deuxième partie, les textes prennent une tonalité beaucoup plus sombres, puis franchement glauque et poisseuse au fil des pages. Je n'ai pas pu terminer, c'était trop sordide pour moi.
Nyquist a reçu des photos de son père qui'il croyait mort. Celui-ci l'avait abandonné après la mort de sa mère alors qu'il n'était qu'un enfant. Nyquist arrive donc à Hoxley-sur-la-Vives où il semblerait que son père se soit réfugié. Il n'est pas au bout de ses surprises. D'abord les habitants respectent des traditions bien ancrées depuis des siècles. Chaque jour de l'année est voué à un Saint. Si le Saint est devenu muet, alors on ne parle pas de la journée. Certains jours, on ne travaille pas ou on dort toute la journée. On doit parfois porter le masque d'Alice ou Edmund et tout le monde se nomme Alice ou Edmund. Nyquist, tout en enquêtant, se plie aux traditions des villageois. Petit à petit, il trouve réponse à ses questions mais celles-ci ne sont pas bien vues par tous. Il se sent rejeté, on lui demande de partir. On l'accuse même d'être le responsable de suicides de quelques villageois. On évolue finalement vers une histoire totalement démoniaque.
J'ai apprécié le début, j'ai frissonné, j'ai trouvé l'auteur débordant d'imagination. Pourtant, j'ai eu des difficultés à suivre et à comprendre, ce qui a gêné ma lecture. Tout s'éclaircit à la fin mais trop tard pour moi...
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