Il n'est pas étonnant que les dernières expositions de Verame à Paris puis à Gordes aient eu pour titre « Le Phénomène Verame » et « L'Art de la Liberté ». En effet, déjà dans son premier ouvrage, La Fortune des Fous, il racontait son entrée dans la vie, sa quête permanente de libe...
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Il n'est pas étonnant que les dernières expositions de Verame à Paris puis à Gordes aient eu pour titre « Le Phénomène Verame » et « L'Art de la Liberté ». En effet, déjà dans son premier ouvrage, La Fortune des Fous, il racontait son entrée dans la vie, sa quête permanente de liberté et son désir de donner un sens à sa vie par le biais de réalisations purement personnelles. Si, très tôt, il porte des journaux, est barman, correspondant commercial dans une usine d'impression de tissus, puis mannequin pour le journal Elle, il découvre par la suite le Conservatoire de Théâtre et devient alors comédien, régisseur et écrit des pièces pour le théâtre. Mais ce n'est que lorsqu'il aborde la peinture qu'il approche son but.
S'il est invité à exposer alors à Bruxelles, Paris, New York, il part très vite vivre ses aspirations et son désir d'absolu dans les déserts. Bleu de Cobalt se fait l'écho de ses aventures hors du commun et en rupture totale avec les traditionnels dogmes artistiques et les circuits commerciaux. Le « Peintre des déserts », comme le surnomme la presse, ira même jusqu'à jeter 1 000 bronzes dans le désert du Ténéré au Niger, un geste gratuit vu comme don pour l'humanité ou l'Homme du futur...