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Jean-Jacques Beineix

Jean-Jacques Beineix
Jean-Jacques Beineix débute comme assistant-réalisateur de Jean Becker sur la célèbre série télévisée Les saintes chéries (1964-1967) puis sur Le Cinéma de papa de Claude Berri en 1970. Il demeure assistant-réalisateur pendant une dizaine d'années, auprès de René Clément pour La Course du lièvre ... Voir plus
Jean-Jacques Beineix débute comme assistant-réalisateur de Jean Becker sur la célèbre série télévisée Les saintes chéries (1964-1967) puis sur Le Cinéma de papa de Claude Berri en 1970. Il demeure assistant-réalisateur pendant une dizaine d'années, auprès de René Clément pour La Course du lièvre à travers les champs (1971) ou de Claude Zidi sur L' Animal par exemple en 1977. Cette même année il réalise son premier court métrage : Le Chien de M. Michel récompensé par le premier prix du Festival de Trouville. Son premier long métrage Diva réalisé en 1980 connaît un succès populaire couronné de quatre César en 1982. Son deuxième film La Lune dans le caniveau malgré sa sélection au festival de Cannes en 1983 sera un échec. En 1984, à la lecture du manuscrit de Philippe Djian, il décide de réaliser 37°2 le matin dont l'actrice principale est Béatrice Dalle, jusqu'alors inconnue. Le succès du film et son interprétation la propulsent au rang de star. Il choisit Isabelle Pasco pour incarner le rôle-titre de Roselyne et les Lions en 1989 mais sans succès. En 1993, IP5, il offre à Yves Montand son ultime interprétation. En adaptant le polar psychanalytique de Jean-Pierre Cattégno Mortel Transfert, il subit un revers critique et commercial.

Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Toboggan » de Jean-Jacques Beineix aux éditions Michel Lafon

    Sevlipp sur Toboggan de Jean-Jacques Beineix

    Difficile d'émettre un avis.
    Quand on referme ce roman on se demande pourquoi finalement on a été jusqu'au bout.
    Certainement parce que c'est bien écrit, que cela se lit facilement avec un brin de nostalgie et qu'on a envie de savoir si le héros va se remettre de ce chagrin d'amour.
    Mais...
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    Difficile d'émettre un avis.
    Quand on referme ce roman on se demande pourquoi finalement on a été jusqu'au bout.
    Certainement parce que c'est bien écrit, que cela se lit facilement avec un brin de nostalgie et qu'on a envie de savoir si le héros va se remettre de ce chagrin d'amour.
    Mais c'est finalement assez plat et stéréotypé ; le femme, plus jeune, petite bourgeoise, égoïste et qui va partir s'encanailler avec un autre.
    Lui plus vieux, plus sage et qui l'aime malgré tout.
    Rien de très original ni d'émouvant.
    Voila alors une note moyenne ; sans plus.

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    Couverture du livre « Toboggan » de Jean-Jacques Beineix aux éditions Michel Lafon

    Dominique Sudre sur Toboggan de Jean-Jacques Beineix

    Alors qu’il file depuis sept ans le parfait amour avec Solène, trente ans à peine, le narrateur se fait larguer par sa belle. Elle a rencontré un bellâtre marchand de voitures et photographe à ses heures, à New-York où elle était partie quelques mois. Elle le quitte sans plus d’explications pour...
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    Alors qu’il file depuis sept ans le parfait amour avec Solène, trente ans à peine, le narrateur se fait larguer par sa belle. Elle a rencontré un bellâtre marchand de voitures et photographe à ses heures, à New-York où elle était partie quelques mois. Elle le quitte sans plus d’explications pour cet homme bien plus jeune.

    Si pendant des années de bonheur et de passion, leur différence d’âge était importante, elle ne semblait pas être un obstacle, aujourd’hui elle semble rédhibitoire. L’ancien cinéaste repasse en boucle le film des années de bonheur avec celle qui avait tout pour être La femme de sa vie. Car depuis elle, finies les conquêtes d’une nuit ou de quelques jours, Solène lui a révélé l’amour avec un grand A. Solène et leur rencontre improbable, leurs grandes discussions interminables, leur passion commune pour la musique et le piano, et la fusion des corps, incandescente et flamboyante.

    Il écrit dans des carnets, et de souvenirs heureux en idées noires, le soixantenaire éconduit refait le parcours de cet amour dont il sait déjà qu’il sera le dernier. A cette rupture vient s’ajouter la découverte d’une maladie. Comme pour confirmer que le temps passe inexorablement, son corps l’abandonne, malgré ses efforts, malgré le yoga, les traitements, la volonté de guérir. Mais si l’on peut guérir un cœur brisé par une rupture, il n’est pas aussi facile de guérir un corps usé. Les questionnements du narrateur interrogent notre capacité à décider de notre fin de vie avec réalisme et une grande humanité. Un sujet aussi sensible et difficile qu’actuel.

    Jean-Jacques Beineix signe un premier roman sur le temps qui passe et la peur de vieillir. L’écriture très descriptive permet au lecteur de s’emparer facilement des situations, des paysages.

    Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/05/13/toboggan-jean-jacques-beineix/

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