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Isabelle Aupy

Isabelle Aupy

Née en 1983, Isabelle Aupy a fait son apprentissage de la littérature en suivant l’ordre alphabétique sur les rayons des bibliothèques publiques. Écrivaine prolifique et exigeante, polymorphe et polyphonique, chaque projet littéraire qu’elle porte s’inscrit dans un cadre narratif où fond et for...

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Née en 1983, Isabelle Aupy a fait son apprentissage de la littérature en suivant l’ordre alphabétique sur les rayons des bibliothèques publiques. Écrivaine prolifique et exigeante, polymorphe et polyphonique, chaque projet littéraire qu’elle porte s’inscrit dans un cadre narratif où fond et forme entretiennent une relation organique, afin d’incarner spécifiquement la thématique traitée. Ainsi, Isabelle Aupy se renouvelle et nous surprend à chaque livre, que ce soit dans sa structure, le thème ou le genre littéraire visité, faisant de chacun de ses romans une matière vivante et unique qui trouve sa continuité et sa cohérence dans une Œuvre plus vaste guidée par l’exploration du langage.

Avis sur cet auteur (30)

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    Couverture du livre « L'âge du Capitaine » de Isabelle Aupy aux éditions Les Editions Du Panseur

    Sophie Wag sur L'âge du Capitaine de Isabelle Aupy

    Une critique acerbe et drôle à la fois de tout ce qui ne marche pas dans un système (ici sur un bateau). Les personnages sont hauts en couleur (ma favorite Fatima qui mélange les expressions françaises et les tord jusqu'à l'absurde.). On passe un bon moment de lecture. Isabelle Aupy manie la...
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    Une critique acerbe et drôle à la fois de tout ce qui ne marche pas dans un système (ici sur un bateau). Les personnages sont hauts en couleur (ma favorite Fatima qui mélange les expressions françaises et les tord jusqu'à l'absurde.). On passe un bon moment de lecture. Isabelle Aupy manie la langue un peu à la manière de l'Oulipo. Entre situations ubuesques et dialogues plus profonds qu'on pourrait le penser. C'est mon premier livre de l'autrice mais certainement pas le dernier!

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    Couverture du livre « L'homme qui n'aimait plus les chats » de Isabelle Aupy aux éditions Les Editions Du Panseur

    VALERIE DESMARTIN sur L'homme qui n'aimait plus les chats de Isabelle Aupy

    Un récit singulier, montrant certains travers des êtres humains évoluant jusque dans l'absurde. Une écriture simple, fraîche, nature, agréable à lire pour un petit roman (par la taille) pouvant évoquer une fable, qui induit une belle réflexion.
    Délicieuse découverte!

    Un récit singulier, montrant certains travers des êtres humains évoluant jusque dans l'absurde. Une écriture simple, fraîche, nature, agréable à lire pour un petit roman (par la taille) pouvant évoquer une fable, qui induit une belle réflexion.
    Délicieuse découverte!

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    Couverture du livre « L'homme qui n'aimait plus les chats » de Isabelle Aupy aux éditions Les Editions Du Panseur

    Florence Mur sur L'homme qui n'aimait plus les chats de Isabelle Aupy

    Lecture choc!
    Voilà un petit livre par la taille, mais qui a tout d’un grand tant sa portée est forte et tant il recèle de sujets et de thèmes.
    Nous sommes sur une petite île où vivent sereinement une poignée d’habitants qui ont fait le choix de vivre ici isolés du monde. Une vie tranquille,...
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    Lecture choc!
    Voilà un petit livre par la taille, mais qui a tout d’un grand tant sa portée est forte et tant il recèle de sujets et de thèmes.
    Nous sommes sur une petite île où vivent sereinement une poignée d’habitants qui ont fait le choix de vivre ici isolés du monde. Une vie tranquille, presque immuable avec çà et là des chats. Ils n’appartiennent à personne, mais ils se sont attribués des maisons d’accueil et paisiblement ils accompagnent le quotidien des îliens. Alors quand, subitement, ils disparaissent, leur manque devient criant, presque dérangeant, voire angoissant. L’Administration s’empresse alors de résoudre le problème en introduisant de nouveaux chats. Mais voilà, ces chats sont pour le moins singuliers, puisque ce sont des chiens !
    De quoi semer la zizanie dans la petite communauté et faire souffler un vent de révolte.
    .
    Ce roman est une parabole, une fable philosophique, à la lecture simple et abordable qui regorge de matière à réflexion. Utilisant le registre de l’absurde, il aborde brillamment le sujet du libre arbitre et de la liberté de choix et il pose la question de l’endoctrinement et de l’endormissement des consciences. Il met aussi en lumière les dérives totalitaristes dans ce qu’elles ont de plus insidieux si l’on n’y prend garde ou si on relâche sa vigilance. Autant de sujets d’une actualité brulante qui rendent cette lecture nécessaire. Il illustre enfin l’articulation entre besoin et désir bien mieux que le meilleur des cours de philo. A noter aussi la réflexion très fine sur le langage, sur le pouvoir des mots, sur leur force et leurs dérives. Sans oublier une touche d’humour et de fantaisie qui rend le propos encore plus percutant.
    Gros coup de cœur, vous l’aurez compris. Sur la quatrième il est comparé à 1984. Pour ma part, c’est plutôt à « Matin brun » que je l’apparente pour l’universalité de son message.
    A mettre entre toutes les mains et à distribuer dans tous les collèges et lycées.

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    Couverture du livre « L'homme qui n'aimait plus les chats » de Isabelle Aupy aux éditions Les Editions Du Panseur

    tatibibibi sur L'homme qui n'aimait plus les chats de Isabelle Aupy

    Soit une petite île, île-refuge, loin de tout ce que l'on refuse, et sur laquelle individualité et tolérance font le lit d'une forme de bonheur tranquille.
    Et puis des gens, venus là pour y vivre paisiblement, entre eux et avec eux-mêmes, pour y re-naître parfois, avec simplicité et...
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    Soit une petite île, île-refuge, loin de tout ce que l'on refuse, et sur laquelle individualité et tolérance font le lit d'une forme de bonheur tranquille.
    Et puis des gens, venus là pour y vivre paisiblement, entre eux et avec eux-mêmes, pour y re-naître parfois, avec simplicité et authenticité. Parmi eux : le curé, la courageuse Gwen, Sergueï le poète anarchiste, la vieille institutrice, Thomas le vieux gardien de phare et puis le narrateur.
    Et puis des chats, plein de chats, compagnons de vie et de paysage, "plaisirs inutiles" et cependant aussi nécessaires à l'harmonie de la vie sur place, aussi évidents que la mer et le vent.
    Jusqu'au jour où les chats disparaissent et où débarquent des" agents tous habillés pareil", qui parlent le "convaincu" et qui distribuent des chiens qu'ils affirment être des chats !
    Alors, "appeler un chat un chat", on le sait, c'est avoir un discours direct et franc...
    Oui mais...appeler un chien un chat !??!
    Suffit-il de nommer pour faire exister ? Quid de la pensée et de la réflexion ?
    Et dès lors, ce joli petit roman aux effluves marins se transforme en une intéressante dystopie dans laquelle d'aucuns voudraient, sans violence apparente, créer de nouveaux besoins, rendre les gens plus heureux malgré eux et les modeler afin d'installer une nouvelle idéologie.
    Ces chiens sont des chats !!!? mais quels sont ces mots-mensonges qui ne sont pas en adéquation avec le réel et qui finissent par fausser les jugements et les comportements ? Car de cette uniformité à bout de laisse nait l'indifférence de chacun pour son prochain !
    Une forme de "servitude volontaire" telle que l'évoquait déjà La Boétie, non imposée par la force, mais par la manipulation du langage. Et ceux qui se laissent embobiner sur cette île sont les mêmes qui gobent sans discernement les infos TV ou qui se laissent duper par de fallacieuses propagandes totalitaires.
    Car le risque est là; et ce roman, parce qu'il dénonce , est utile. A la légèreté du début succède une réflexion sur la force du langage et son utilisation et son agissement possible sur les pensées.
    Mais un petit groupe d'irréductibles résiste à l'envahisseur! Une résistance qui partira du phare ! Beau symbole que ce pont entre la mer et la terre, entre la lumière et les ténèbres, entre conscience et obscurantisme !
    Avec des mots simples et efficaces, avec humanité et sensibilité, Isabelle Aupy nous démontre joliment que la vigilance est toujours de règle,, que "la bête n'est pas morte", que la désobéissance permet d'éviter le pire.
    "Parce que les hommes, ça se tient par la main" et qu'il faut sans cesse veiller à ne pas se laisser déposséder de sa liberté.
    Merci à lecteurs.com pour la découverte de cet ouvrage qui peut, lorsqu'on le souhaite, se prolonger par d'intéressantes réflexions....

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