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Après coup, j'ai vu pas mal d'avis "coup de cœur" concernant cette BD et cela me surprend assez.
Je peux comprendre si on parle du point de vue graphique, car cette BD est une claque à quasiment chaque page. C'est juste magnifique, dessins aux pastels au rendu hallucinant. Une vraie merveille graphique, ça oui.
Au niveau histoire, je suis resté sur ma faim. Je ne comprends pas tout, je passe un peu à côté. Histoires de tueurs à gages … Italie. L'ambiance est posée, et je ne retiendrai que ça de l'histoire à vrai dire.
C'est dommage d'avoir une si belle œuvre, avec un scénario si "banal". Certains y verront des qualités… moi je reste sur ma faim. Mais plongez-y pour cet univers qui vaut tout de même le détour!
Des voix au téléphone, des témoignages directs ou recueillis par des amis ou des parents... Igort se fait le porte-parole des assiégés, de ceux qui ont vu les envahisseurs arriver le 24 février 2022 Lui qui a des amis et de la famille là-bas raconte dans ce journal 98 jours d'une invasion.
Des témoignages puissants d'anonymes qui racontent leur quotidien: les bombes, les immeubles qui s'écroulent, les corps, les problèmes pour trouver à manger, pour avoir de l'argent, pour se déplacer, partir... Igort les retranscrit tels quels.
Mais, à l'image de ce qu'il a fait dans "Les cahiers russes" et "Les cahiers ukrainiens" premier volume, il remonte aussi dans le temps pour éclairer, comprendre, expliquer. Et du passé plus ou moins récent de la relation entre l'Ukraine et la Russie, Igort dit tout, sans concession. Les germes de la dénazification avancée par Poutine, les grandes famines imposées par le voisin russe pour calmer les envies d'indépendance...
Le dessin d'Igort accompagne les récits historiques et les témoignages avec pudeur mais ne se prive pas pour autant de marquer la détresse, la violence, la peur avec une grande variété graphique et des portraits marquants... Il y a des visages qui seront difficiles à oublier, Emilya, Evgenij, Anton, Yuri...
Igort nous offre un album précieux, un livre pour la mémoire, et aussi pour contribuer à ramener le regard hypocrite de l'occident vers ces voix et ces personnes qui "sinon resteraient invisibles, ensevelies sous le fracas des bombes."
BD reportage choc sur la violence en Russie.
Le mot violence d’ailleurs ne couvre plus ce qu’est en fait une pure barbarie poussée à l’extrême, autorisée et encouragée par le Kremlin.
Les crimes et tortures abominables de l’armée sanguinaire russe sur tout et n’importe qui, coupables, innocents, ados, enfants, femmes, bébés, animaux, même entre soldats, sont devenus une drogue. Un loisir. Un besoin.
Les exactions dénoncées dans ce livre sont d’autant plus insoutenables qu’elles sont avérées. Le paroxysme du barbarisme vulgarisé a muselé la population.
En fermant ce cahier, je suis abasourdie par le fait qu’un aussi grand peuple puisse accorder et banaliser autant de cruauté et de mépris pour l’humain qui, ayant été nourris derrière l’écran d’une démocratie factice, en arrivent à être sans plus aucunes retenues. Une férocité humaine clé en mains sans égal qui dépasse tout entendement. Les exactions et tortures criminelles sont le fruit de meurtriers qui se repaissent d’esprits morbides et qu’aucun être humain digne de ce nom, puissent être à même d’imaginer.
Édité en 2012, l’auteur revient sur le parcours d’Anna Politkovskaïa, donne la parole à Galia Ackerman réfugiée en France et retrace l’histoire poutine avec ses guerres et son économie sales.
Superbement dessiné, les images photographient l’environnement et reflètent le réalisme d’une histoire russe en action en passant par Staline, l’époque des Tsars, Tolstoï , Dostoïevski, les goulags, les terrains de guerre, les tortures et les armées décervelées soules de vodka et ivres de sang.
Une enquête courageuse qui fait écho à la lutte menée par Amnesty International pour dénoncer l’innommable que je pensais naïvement être derrière nous sans plus jamais à revoir « ça ».
Que dire après les avis de Francinemv et de Bulle Noire ....?
Que ce type d'album est rare tant par le graphisme et les colorations qui contribuent à l'atmosphère générale de l'histoire des origines et de la destinée de ces deux tueurs et de leur rencontre ; avec une forte présence de certains lieux, villes (Ah! Naples !). Et la musique est là ... aussi ... pour accompagner cet esprit Jazz.
A apprécier comme quand on pouvait fumer des gauloises (plutôt sans filtre) dans leur paquet bleu avec le casque d'Astérix (ma première cigarette d'ailleurs et pas à l'armée - mais je parle ici d'un temps que ... ), avec ou sans café. Et pour le coup ... une lecture qui ne nuit pas à la santé.
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