Découvrez la chronique de Marie-Julie Péters pour le roman d'Hugo Boris
Découvrez la chronique de Marie-Julie Péters pour le roman d'Hugo Boris
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Le récit se déroule en Norvège, où un groupe de chasseurs se retrouve dans un chalet isolé pour une semaine de chasse. Ce qui commence comme une aventure passionnante se transforme rapidement en un cauchemar, avec des éléments de suspense empruntant au huis clos. C'est à travers le prisme de la chasse que l'auteur va explorer des thèmes plus profonds tels que la nature humaine, la destinée, la vie, la mort et la philosophie. Ainsi, ce roman, bien qu'apparenté au thriller, est également un texte philosophique et théologique, offrant une réflexion approfondie sur la condition humaine.
Nous suivons René Derain, garde forestier et chasseur, qui a choisi de se rendre en Norvège pour une semaine de chasse intensive avec des experts venant d'Europe. Sept personnes en tout, deux femmes et cinq hommes, se retrouvent dans un chalet, sans se connaître. René Derain, arrive en dernier, accompagné de son chien, il ne peut que constater l'absence d'accueil. Le premier dîner se déroule dans une atmosphère plutôt agréable, mais dès le lendemain, les difficultés commencent. Le gibier se fait rare, certains chasseurs ont un comportement étrange, la météo vire rapidement au cauchemar, le froid s'installe, dehors les loups attendent. La maison devient un piège, plus de communication avec l'extérieur possible, le stock de nourriture diminue et la maladie frappe, la faim s'installe, la suspicion et l'angoisse règnent. Dans le groupe, des amitiés et des inimitiés se forment et un petit jeu cruel à propos d'un livre se met en place. On peut se demander si quelqu'un est derrière tout cela. L'amour s'invite là où on ne l'attendait pas mais un vent de folie souffle sur les personnages sans rien ne parvienne à l'arrêter à part la mort. Les quelques pages finales du livre n'ont pas été massicotées, un peu comme dans un livre dont vous êtes le héros il sera de votre responsabilité de les lire. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/10/27/40087482.html
Magali est devenue maman solo et élève (bien tristement …) ses deux enfants (Emilien et Albane) depuis que leur père a brutalement disparu, neuf mois plus tôt … Parti courir après une dispute de couple, il n’est jamais rentré … Disparition volontaire ou inquiétante ? Nul ne le sait …
Andrew Calkins est un vétéran américain d’Obama Beach, revenu sur les lieux de la plus grande (et tragique ! ) épreuve qu’il ait eu à vivre … Il désire rendre un dernier hommage à un secret bien gardé …
Ces quatre là vont se rencontrer – durant quelques heures de leur existence respective – Chacun enfermé, enfants comme adultes, dans son propre chagrin.
Un roman plutôt touchant. Une écriture sobre et efficace. Et même si je n’ai pas eu de coup de coeur, j’ai malgré tout passé un bon moment auprès des protagonistes de cette intrigue mélancolique.
La rencontre de deux âmes tourmentées, en Normandie, d’un vétéran américain du 6 juin 1944 et d’une jeune femme désemparée guide des plages du débarquement. Chacun avec son démon intérieur qui le dévore ; il leur faut donc trouver le chemin pavé de conflits menant à la paix.
Auparavant, le sergent Andrew Calkins, dans sa barge avec trente hommes, subit avec violence les vagues de la plage d’Omaha Beach, puis une pluie de métal, d’’échardes et de chair qui s’abattent sur eux ainsi que des impacts de mitrailleuses sur la barge...
Des années plus tard, un vétéran venant du Connecticut, monopolise Magali, pour le diriger sur les endroits qui furent témoins de sa participation et de la cruauté de la guerre. La guide, Magali, petite bourgeoise normande, dans sa bâtisse dans une valleuse, vit avec ses deux enfants. Fortement déprimée après le départ de son mari, parti faire un jogging. Mais qu’elle ne reverra jamais et sans raison apparente : fuite, accident, suicide ? Bref, une disparition sans explication, qui entérine un laisser-aller dans la gestion du quotidien et entraîne la raison de sa dépendance aux médicaments – Xanax et Stilnox. Depuis, elle s’enfonce dans un puits sans fond ; et subit une situation qui se dresse devant elle comme une montagne arrogante.
L’auteur, utilise le débarquement, pour stigmatiser la brutalité et permettre un parallèle fortement culpabilisant pour ces deux êtres, Andrew avec sa tenace obsession, de réaliser un pèlerinage auprès de ses frères d’arme et pour Magali le besoin de rebondir, d’accepter la soudaine disparition de son mari et accepter sa situation de famille.
Hugo Boris, nous livre de très belles pages au début de ce roman, en fait l’acmé, où l’on a presque l’impression d’y être, de sentir la fureur crépitantes des armes. Mais la suite me laisse perplexe devant les convenances et facilités des interactions des acteurs de ce récit. Une trop courte description des motivations de Andrew au détriment des péripéties de Magali, sans doute ; et donc je n’ai pu appréhender les déboires de ces personnages. Un thème intéressant entre la psychologie de guerre et les difficultés dues aux tensions de nos sociétés modernes.
C’est drôle, fin et touchant.
L’auteur réalise un « herbier » citadin des nombreuses situations qu’il a connu dans le métro et le RER.
Récit court, comme des nouvelles avec des héros de la vie quotidienne.
C’est un livre sur le courage et surtout la puissance du mental qui parfois n’a pas besoin de ceinture noire !
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