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Merci à Netgalley qui m’a fait découvrir cette maison d’édition que je ne connaissais pas ainsi qu’à « Tohu-Bohu » de m’avoir permis de lire ce roman d’anticipation d’un style tout à fait particulier.
Grande amatrice des romans d’anticipation (tout comme pour les films et les séries d’ailleurs), en fouinant un peu sur le net, je me suis dit que ce roman était fait pour moi. Hélas pauvre de moi, je suis passée complètement à côté de ma lecture.
Tout d’abord, je n’arrive pas vraiment à vous résumer clairement l’histoire mais en plus cela vous gâcherait la plus grande partie du livre, vu que la quatrième de couverture risque de vous laisser encore plus dans le flou. En seulement deux ou trois mots sans trop dévoiler : un voile composé des âmes des millions de voix enregistrées à leur insu s’est abattu sur la terre. Ce voile grandit et assombrit petit à petit la terre, jusqu’à ce cette dernière risque d’être plongée dans une nuit infinie.
Écrit tout du long dans une forme poétique, je m’y suis tout simplement perdue. La présence de multiples personnages et le côté onirique m’ont alors encore plus égarée.
La rédaction de cette chronique fut d’ailleurs très laborieuse pour moi car mon ressenti balance d’un extrême à l’autre. Je ne peux pas dire que je ne l’ai pas aimé mais je pense ne pas l’avoir apprécié à sa juste valeur. Parce que j’ai beaucoup de respect pour les écrivains et encore plus ceux qui ont le mérite de se faire éditer, je ne souhaite pas faire une chronique assassine parce que je n’ai pas ressenti le coup de cœur.
De nombreuses raisons peuvent expliquer cette déception mais peut-être, je ne l’ai tout simplement pas lu au bon moment… En tout cas, le silence est d’or et seuls ceux qui auront lu le livre, comprendront ce choix de phrase pour terminer cette chronique ;)
Blog : Musemaniasbooks.blogspot.be
Un roman sur le début de l’Apocalypse. Dans le silence de l’angoisse.
Un roman qui ne laissera personne indifférent ! Il est assez difficile de parler de ce bouquin, tellement les sentiments sont multiples. C’est un livre à part, avec une écriture emprunte de poésie. Un livre que l’on peut qualifier d’objet littéraire non identifié.
L’histoire en elle-même est très largement atypique, un brin décalée, que l’on peut difficilement classifier dans un genre précis. Pas d’indication temporelle, pourtant certains passages laissent à penser que l’ère numérique n’est toujours pas passée…
J’ai été intriguée par la 4ème de couverture qui ne dévoile rien et laisse planer le mystère. Je ne savais pas à quoi m’attendre et lorsque j’ai commencé à le lire, j’ai eu l’impression d’être aspirée et de perdre pied… C’est un genre totalement éloigné de mes lectures habituelles et cette fameuse zone de confort, même si j’aime m’en éloigner, est assez confortable pour être déstabilisée par le Voile.
Ici chaque voix a son propre flux, un corps immatériel et une âme, qui lorsqu’elle est diffusée se retrouve séparée du corps matériel. Elles s’envolent jusqu’à l’orée de l’atmosphère, afin d’attendre leur réunification… A force ces âmes forment un voile qui entoure la terre empêchant la lumière de passer. La fin du monde est programmée malgré la prise de conscience du phénomène… Oui je vous ai prévenu c’est vraiment décalé mais tellement métaphorique… L’image utilisée par l’auteur comme métaphore de la pollution est pour moi saisissante…
L’auteur a une imagination déstabilisante et même si parfois j’ai eu du mal à le comprendre ou le suivre, on est transporté comme dans un rêve dont aimerait bien s’extraire tout en essayant de comprendre.
Les silences sont salvateurs… Le calme avant la tempête est perceptible dans cette urgence apocalyptique et pourtant l’humanité qui transpire est tellement belle et palpable. L’ambiance est certes très particulière, mais c’est tellement bien écrit et tellement beau que cette fin du monde est vécue avec calme et sérénité. J’ai eu le sentiment de retrouver cette ambiance étrange que j’avais eu le plaisir de découvrir dans « Melancholia », un film de Lars von Trier sorti en 2011, avec Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg…
Chacun se recentrant sur ce qu’il a de plus important à ses yeux retrouve une paix palpable dans cette atmosphère apocalyptique.
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