Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Gabriella Zalapi

Gabriella Zalapi
Gabriella Zalapì est plasticienne, d'origines anglaise, italienne et suisse, elle vit à Paris. Antonia (Zoé, 2019, Le livre de poche, 2020),son premier roman, a reçu le Grand prix de l'he?roi?ne Madame Figaro et le prix Bibliomedia. Dans Willibald, l'écriture précise et réduite à l'essent... Voir plus
Gabriella Zalapì est plasticienne, d'origines anglaise, italienne et suisse, elle vit à Paris. Antonia (Zoé, 2019, Le livre de poche, 2020),son premier roman, a reçu le Grand prix de l'he?roi?ne Madame Figaro et le prix Bibliomedia. Dans Willibald, l'écriture précise et réduite à l'essentiel de Gabriella Zalapì peint les plis et replis d'un homme dont la vie aussi tragique que romanesque a fait de sa famille la victime collatérale.

Avis sur cet auteur (41)

  • add_box
    Couverture du livre « Ilaria ou la conquête de la désobéissance » de Gabriella Zalapi aux éditions Zoe

    Sophie Scuto sur Ilaria ou la conquête de la désobéissance de Gabriella Zalapi

    « Ilaria » de Gabriella Zalapi est le nom d’une fillette de huit ans qui monte dans la voiture de son père à la sortie de l’école et qui se raconte.
    Dans ce périple seule avec son père, loin de sa mère et de sa sœur, Ilaria traverse toute l’Italie jusqu’en Sicile.
    Ce chemin, parcouru avec un...
    Voir plus

    « Ilaria » de Gabriella Zalapi est le nom d’une fillette de huit ans qui monte dans la voiture de son père à la sortie de l’école et qui se raconte.
    Dans ce périple seule avec son père, loin de sa mère et de sa sœur, Ilaria traverse toute l’Italie jusqu’en Sicile.
    Ce chemin, parcouru avec un père défaillant, la fait grandir vite et la laisse seule effectuer le dur apprentissage de la vie.

  • add_box
    Couverture du livre « Ilaria ou la conquête de la désobéissance » de Gabriella Zalapi aux éditions Zoe

    Claudia Charrier sur Ilaria ou la conquête de la désobéissance de Gabriella Zalapi

    En mai 1980, Ilaria, huit ans, monte dans la voiture de son père. Commence alors un voyage chaotique à travers l’Italie, entre petits hôtels, aires d’autoroute et villages siciliens.

    Ce périple, vu à travers les yeux de l’enfant, mêle instants de complicité et tensions.

    Ce roman touchant...
    Voir plus

    En mai 1980, Ilaria, huit ans, monte dans la voiture de son père. Commence alors un voyage chaotique à travers l’Italie, entre petits hôtels, aires d’autoroute et villages siciliens.

    Ce périple, vu à travers les yeux de l’enfant, mêle instants de complicité et tensions.

    Ce roman touchant raconte l’histoire d’un road trip marqué par l’enlèvement d’Ilaria par son père, incapable d’accepter le divorce.

    Entre l’emprise paternelle, l’alcoolisme, et l’errance, l’enfant navigue dans un univers confus, tiraillée entre l’amour pour ses deux parents et son incompréhension des événements.

    Solitaire et pleine d’espoir, Ilaria rêve de retrouver sa mère, tandis qu’elle observe avec une innocence lucide les failles et les douleurs de son père.

    Tiraillée entre ses parents, elle se construit tant bien que mal, croisant des personnages plus ou moins marquants, jusqu'à la fin de cette escapade imposée.

    J'ai beaucoup aimé ce texte. Il est touchant et addictif, car j'étais vraiment impatiente de découvrir ce qu'il allait advenir de cette petite fille.

    Un récit bouleversant, à la fois beau et douloureux ;
    un roman paru en 2024 à ne pas manquer.

  • add_box
    Couverture du livre « Ilaria ou la conquête de la désobéissance » de Gabriella Zalapi aux éditions Zoe

    Les Lectures de Cannetille sur Ilaria ou la conquête de la désobéissance de Gabriella Zalapi

    Puisant dans sa propre histoire, l’artiste plasticienne italo-suisse Gabriella Zalapi raconte à hauteur d’enfant l’enlèvement d’une fillette par son père dans un texte d’un dépouillement déchirant.

    Au début des années 1980, Ilaria, huit ans, vit à Genève avec sa mère et sa soeur Ana, à bonne...
    Voir plus

    Puisant dans sa propre histoire, l’artiste plasticienne italo-suisse Gabriella Zalapi raconte à hauteur d’enfant l’enlèvement d’une fillette par son père dans un texte d’un dépouillement déchirant.

    Au début des années 1980, Ilaria, huit ans, vit à Genève avec sa mère et sa soeur Ana, à bonne distance d’un père qui, resté à Turin, se refuse, contre toute raison, à admettre le départ de son épouse. Venu la chercher à la sortie de l’école, il enlève la petite fille et entreprend avec elle une folle cavale à travers l’Italie : une errance chaotique, d’hôtel en hôtel, sans autre but deux ans durant et dans une confusion ourlée de violence délirante, de faire pression, à coups de télégrammes et d’appels téléphoniques incessants, sur une mère impuissante malgré tous les avocats et tous les avis de recherche.

    Narrée du point de vue de l’enfant, en phrases courtes réduites à l’essentiel et traduisant dans leur staccato éperdu le désarroi ressenti face à une situation dont, sans s’en formuler toutes les implications, elle observe jour après jour les mille signes concrets de son anormalité, l’histoire se déploie dans la tension constante d’un temps suspendu, d’une attente dont on ne sait vers quoi elle pourra bien mener mais qui, au travers des seules observations de la petite, dans un mélange de gravité et d’innocence enfantine, laisse deviner entre les pointillés et les non-dits, à la fois l’obsession malade et violente du père à l’égard de son ex-femme, et l’angoisse désespérée de la mère sans nouvelles de sa fille.

    Privée de son quotidien de petite fille, ballottée dans une incertitude qu’elle subit sans mots, Ilaria, tout en apportant au récit ce que l’enfance comporte de légèreté, souligne, avec son ressenti et le poids de ses silences, la tragédie de l’enfance lorsqu’elle se retrouve la victime impuissante de la folie des hommes. Gabriella Zalapi a su tremper sa plume au plus près de cette sensibilité enfantine meurtrie qui fut la sienne, pour un récit tout en finesse, d’une sobriété qui en décuple la force et l’intensité. Superbe !

  • add_box
    Couverture du livre « Ilaria ou la conquête de la désobéissance » de Gabriella Zalapi aux éditions Zoe

    s.laby sur Ilaria ou la conquête de la désobéissance de Gabriella Zalapi

    Ilaria a huit ans lorsqu’elle est enlevée à la sortie de l’école par son père, qui refuse l’idée d’un divorce. “Qu’est-ce qu’elle croit ? Que je vais lui obéir comme ça ?” Pendant près de deux ans, père et fille parcourent les routes de la Suisse à l’Italie, dormant dans des hôtels, chez des...
    Voir plus

    Ilaria a huit ans lorsqu’elle est enlevée à la sortie de l’école par son père, qui refuse l’idée d’un divorce. “Qu’est-ce qu’elle croit ? Que je vais lui obéir comme ça ?” Pendant près de deux ans, père et fille parcourent les routes de la Suisse à l’Italie, dormant dans des hôtels, chez des amis, chez la grand-mère, dans la voiture. “Nous vivons de profil, Papa et moi.” Leur trajet, arrosé de whisky et de mensonges, est rythmé par d’innombrables télégrammes ou appels passés à la mère depuis des cabines téléphoniques. “Je refuse toute accusation d’enlèvement. STOP.”

    Cantonné au point de vue de l’enfant, le lecteur n’a pas accès à tous les enjeux de la situation familiale. Ilaria raconte avec son vocabulaire à elle les journées qui s’empilent auprès d’un père qu’elle ne parvient pas à détester. On a aussi quelques indices sur l’actualité tourmentée de l’Italie des années 1980, glanés grâce à la retranscription ici et là d’émissions de radio ou d’extraits de journaux.

    “Est-ce que l’on existe vraiment si personne ne nous voit ?” Dans ce récit écrit au présent, avec une structure erratique, sans marque de dialogue, qui s’attarde sur plein de petits détails, de ceux qu’on ne perçoit qu’enfant, on ressent bien le désarroi d’une petite fille privée de sa mère, de sa sœur, de son école, de ses amis, de sa vie, et encombrée d’un père. Une petite fille à la fois dérobée et délaissée, aimée et négligée, victime de l’égoïsme acide des adultes. Grâce à ce livre, on te voit, Ilaria.

Ils suivent Gabriella Zalapi

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !

Récemment sur lecteurs.com