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--- Dépassée par le temps, comme toujours ---
J’ai probablement laissé ce deuxième tome un peu trop longtemps dans ma PAL, puisque j’ai eu du mal à raccrocher les wagons. Il faut dire que le récit est particulièrement complexe ! Heureusement, j’ai fini par retrouver mes marques, bien que l’auteur essaie volontairement de nous induire en erreur et ce, dès le prologue. En un sens néanmoins, c’était appréciable !
--- Un problème de rythme ? ---
Dans ma critique du premier volet, j’expliquais à quel point j’avais eu du mal à rentrer dans l’histoire. Ce fut également le cas dans Le Chrysanthème noir. Ce n’est qu’après une longue introduction d’environ 200 pages, que j’ai fini par me prendre au jeu.
Alors, certes, l’auteur s’en sert pour concevoir une intrigue terriblement bien ficelée, incroyablement dense, cependant… J’ai dû me faire violence pour poursuivre ma lecture, rebutée par des passages de plus en plus énigmatiques, durant lesquels je ne savais même pas quel personnage était mis en avant ! N’est-ce pas dommage ?
--- Mais où sont passés le Khan et Bertillon ? ---
Moi qui avais eu toutes les peines du monde à m’attacher à ce duo mal assorti, voilà qu’on le perd presque de vue. D’autres personnages occupent en effet le devant de la scène, ce qui m’a particulièrement frustrée. À nouveau, il m’a fallu appréhender de nouvelles personnalités, découvrir leur passé et, surtout, comprendre leur rôle, ce qui n’est jamais une mince affaire avec Feldrik Rivat.
Ceci étant dit, j’ai apprécié suivre Clémence et le commissaire dans leurs pérégrinations. Ouf !
--- Le meilleur est pour la seconde partie ---
Lorsque j’ai accepté l’idée que les certitudes acquises dans la première enquête n’étaient que du vent, j’ai enfin plongé dans Le Chrysanthème noir. Et j’ai apprécié cette suite, ses rebondissements, ses révélations, multiples pour ainsi dire. Les personnages arborent un autre visage, complotent sans merci pour parvenir à leurs fins. Bref, j’ai adoré !
Et puis, s’il y a une chose qui n’a pas changé, c’est bien le style de Feldrik Rivat. Sa plume est agréablement mordante, quoiqu’un tantinet hermétique. Elle ne facilite pas notre entrée dans son imaginaire, mais confère un cachet inimitable à ses récits !
--- Quand tout devient limpide (ou presque) ---
Comme je le disais plus haut, Feldrik Riva prend son temps pour construire son intrigue. Néanmoins, c’est ce qui lui permet d’assurer un final grandiose. Dans les derniers chapitres, j’ai enfin relié les faits, obtenu des réponses à mes questions – toutes sauf une, mais comme ma lecture du tome précédent remonte à plus d’un an, j’ai sûrement loupé quelques chose. Quoi qu’il en soit, je n’ai pas cherché à démêler les fils du scénario, préférant me laisser porter par l’histoire. La surprise n’en fut que plus grande !
Par contre, je n’ai pas l’intention de lire la saga préquelle, nommée Paris-Capitale. En effet, même si j’ai finalement pris plaisir à lire La 25e heure, je suis découragée à l’idée de subir, une fois encore, 200 pages d’introduction avant de rentrer dans le vif du sujet. Tant pis !
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--- Que de longueurs ! ---
Voilà ce que je me suis dit en lisant les premiers chapitres. En effet, l’auteur s’est volontairement perdu dans des descriptions de Paris au 19e siècle, version steampunk. Le hic, c’est que je n’ai jamais visité la capitale et, en réalité, ça ne me tente pas plus que ça. Or, le personnage principal effectue l’ensemble de ses déplacements à pied. Feldrik Rivat s’en est donc donné à coeur joie ! Nom des rues, commerces ou encore monuments importants : il n’a rien laissé au hasard.
En parallèle, l’enquête promise dans le synopsis n’avance pas d’un pouce ; l’inspecteur Laccassagne retrouve (ou perd) des cadavres à travers tout Paris, voire même des doigts amputés, mais ne distingue pas l’ombre d’une piste.
Bref, vous l’aurez compris, les débuts de La 25e heure ne m’ont pas franchement emballée.
--- Un style incisif ---
L’histoire se déroulant dans les années 1888-1889, l’auteur a pris soin d’adapter son vocabulaire à l’époque. Et, si je salue ses efforts, cela ne m’a pas vraiment aidée à me faire à sa plume, que je caractériserais de mordante.
Je reconnais néanmoins volontiers à Feldrik Rivat un certain talent de conteur, mais il m’a bien fallu une centaine de pages pour m’habituer à son écriture, soutenue et riche en anecdotes.
--- La persévérance paye toujours ---
Si je n’avais pas obtenu ce livre dans le cadre d’une masse critique Babelio, peut-être l’aurais-je abandonné en cours de route. J’y ai même sérieusement songé après l’épisode de l’abattoir. Mais cela me me paraissait inconcevable. Je suis donc allée au bout de ma lecture.
Et, après 200 pages, LA révélation. Enfin, je rentrais dans l’intrigue. Enfin, l’enquête devenait intéressante. Enfin, j’appréciais l’histoire, et pas qu’un peu ! Celle-ci est, pour ainsi dire, décapante. Résultat : j’ai dévoré la moitié du roman en deux jours à peine.
--- Des personnages atypiques ---
J’ai mis du temps – et des pages – à m’attacher aux personnages principaux. Au début, et il me semble que c’est là une volonté de l’auteur, Eudes Lacassagne m’apparaissait comme un homme froid, sans émotion, sans autre passion que son métier. Il m’a d’ailleurs fait penser au très célèbre Dr House.
Mais, sous sa carapace, sous ses dehors indifférents, Le Khan, comme se plait à l’appeler Feldrik Rivat, cache une personnalité sans pareille. Déjantée. Et, oui, touchante. C’est justement pour toutes ces raisons que j’ai fini par l’apprécier.
Quant à Bertillon, son second, on ne peut que le trouver niais au départ, mais là encore, l’auteur l’a souhaité ainsi. En vérité, je suis persuadée que ce dernier désirait imprimer une réelle évolution à ses personnages. Et c’est une véritable réussite, car je m’inquiétais autant du sort de Lacassagne que de celui de Bertillon à la fin du livre.
--- Une atmosphère digne d’Halloween ---
Depuis quelque temps, je m’intéresse de plus en plus au steampunk. Et ce livre, malgré un départ chaotique, ne fait que confirmer mon penchant pour ce sous-genre de la science-fiction. Néanmoins, l’ambiance steampunk n’est pas le seul atout de La 25e heure, puisque cette saga possède un côté assez décalé, loufoque même, entre fantômes et cimetières.
--- Et l’enquête, alors ? ---
J’allais justement y venir ! Durant le premier tiers du roman, je la trouvais très floue et, surtout, sans grand intérêt, tant les indices manquaient. Toutefois, Lacassagne et Bertillon finissent par progresser dans leurs recherches, et heureusement !
Je me permettrais juste un conseil : ne lisez pas cette duologie si vous êtes fatigué, car elle exige beaucoup de concentration. Suivre les agissements de nos héros n’est pas toujours aisé, d’autant plus qu’ils ne tiennent pas en place. Par ailleurs, l’histoire regorge de personnages, et les noms peuvent facilement se confondre.
J’ai donc l’intention de me plonger dans la suite dès sa sortie en poche (prévue pour janvier 2019), en priant pour conserver en mémoire tous les éléments-clefs de l’intrigue !
déjà rien que le livre en lui -même est magnifique !!!!
une histoire se deroulant dans le Paris des années 1910, où les morts ne sont pas morts, vivent à travers des porteurs vivants... ou les âmes errent et vivent.. ou le modernisme est là présent alors qu'il ne devrait pas. Tout cela avec une disparation d'une enfant , et de sa recherche,
Un livre envoutant, intriguant, déstabilisant. Pure Steampunk pour tous les fans , et tous les fans de science -fiction.
Abandonné à la page 44
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