thriller ...
Un serial killer à la lecter ... intelligent, joueur, manipulateur !
Une enquête sans répit ... un duo de femmes flics très intéressant. Diverses affaires pour n'en faire plus qu'une à la fin ! Des rebondissements en veux tu, en voilà ! Mais il m'a manqué quelque chose ^^ je ne saurais dire quoi mais je pense que la plume de l'auteur y est pour quelque chose ... Un scénario choc mais aucune phrase choc !
Bon moment de lecture ... je retenterai cet auteur !
bonne découverte (je suis contente d'en avoir pris un autre de l'auteur lors de notre dernière rencontre à Sang d'encre.
le rythme est soutenu, et même si on entrevois la solution régulièrement, il y a toujours une petite chose qui nous fait douter.
les propos de B. MINIER "Noir. Brutal. Sans concession.Terrifiant" s'appliquent parfaitement.
Âmes sensibles s'abstenir ... pour les autres, foncez !
« L'éducation est devenue une distraction, et la distraction un fléau. Les jeunes adolescents, ivres de leur journées alcoolisées et du sang versé virtuellement, sont à présent las, fatigués. Ils s'effondrent sur le canapé. (...) Fascinés, éblouis, les yeux dans le vague, ils ne pensent pas, ils ressentent la bestialité qui les a habités et qui s'est imprimés au plus profond de leur cortex cérébral. le feu d'artifice neuronal dont ils se sont délectés n'a pas fini de cheminer, de creuser des sillons de violences dans chaque hémisphère de leur cervelle. L'écran du téléviseur diffuse une lueur bleutée sur leurs visages épuisés, imprime un masque invisible : celui de l'obsession, de la convoitise et de la vengeance. »
La grande original de ce thriller n'est pas en soi de s'emparer de la thématique des conséquences tragiques dans la vie réelle de l'ultra-violence de certains jeux video en ligne mais d'être tout entier une dénonciation quasi moralisatrice. Tout fait ici réfléchir sur les dérives de notre société contemporaine qui a perdu pied et failli à éduquer.
Pour une fois, Fabio M. Mitchelli délaisse ces habituels serial killers solitaires. Ou plutôt, si. Là, le serial killer est en fait un wargame ultra-violent, ultra-réaliste, qui plonge le joueur dans une addiction et une immersion impossibles à déconnecter. Pour ancrer sa démonstration dans le réel, de très nombreuses références « documentaires » sont insérées entre les chapitres. Procédé très efficace qui glace le lecteur, rajoute une couche au récit en lui-même déjà terrifiant : articles de presse, rapports de l'ONU, citations judicieusement choisies ... tout concourt à mettre le cerveau en ébullition. J'ai été particulièrement saisie de découvrir qu'il était possible d'imprimer en 3D des armes à feu en thermoplastique, chez soi, sans aucun contrôle. Aux Etats-Unis, un tribunal fédéral a bloqué in extremis le libre accès aux plans d'armes le 1er août 2018 !
Même si la thématique ne m'a pas passionné au sens strict, je me suis faite baladée par la construction très intelligente de ce roman, avec une habile bascule à mi – parcours qui éclaire des premiers chapitres souvent déroutants dévoilant les états d'âme des protagonistes sans qu'on sache si on est dans la réalité ou la fiction du jeu vidéo. L'action reprend le dessus par la suite et une fois que tu as bien compris où l'auteur veut te mener, tu fonces avec plaisir tout en gardant ton cerveau vigilant et prêt à s'indigner.
Un livre saisissant qui porte à réfléchir sur l’hyper connectivité de nos jeunes. Lorsque la réalité n’a plus de frontière avec la fiction. Les jeux vidéo en ligne proposent aux joueurs des parties 24h/24h d’une violence inouïe qui a forcément un impact sur le cerveau en construction des ados pour ne pas dire des enfants car on commence à jouer de plus en plus tôt. Une histoire complexe aux chapitres déroutants, il m’a fallu dépasser les 150 pages environs pour me sentir plus à l’aise tant le début restait nébuleux pour moi. Je ne savais plus si j’étais dans la réalité ou dans la fiction, dans le jeu ou dans la vraie vie et c’était très troublant. Je pense que c’est ce que l’auteur a voulu nous faire éprouver et de ce point de vue c’était réussi, quand à la sensation, elle était pour le moins déconcertante. Les chapitres alternent avec des articles de presse, des rapports de l’ONU et des citations bien choisies, on imagine à peine l’intense travail de recherche en amont. Le livre est porté par le personnage du flic désabusé qui essaie de faire le job au mieux au milieu des gangs des cités, des trafiquants de drogues et d’une génération abandonnées. Les autres personnages ne m’ont pas suffisamment touché et il me semble que leur construction a été mise de côté au profit de l’intrigue, c’est dommage parce que sans empathie c’est beaucoup plus difficile pour moi d’être accro au livre. Un livre qui d’ailleurs, ne laisse pas indifférent sur l’avenir de notre société, sur notre destinée lorsque les joueurs en addiction complète, n’arrivent plus à se déconnecter, à savoir où ils sont. Cela ne peut qu’interpeller parce que le pas a déjà été franchi et que les jeux semblent être dans la surenchère de violence. Quand tout se mélange et que la violence paraît la bonne réponse, que faire si le monde virtuel dépasse à tout point de vue notre réalité, si même une fois sortis du jeu on continu à tuer sans plus être capable de faire la différence ? Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/06/18/37439598.html
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