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Fabien Vehlmann

Fabien Vehlmann
Né en 1972 à Mont-de-Marsan, Fabien Vehlmann fait ses débuts dans le scénario de bande-dessinée en travaillant pour le magazine «Spirou»  en 1998. Très vite, il touche à tous les genres (humour, science-fiction, aventure, conte...) et multiplie les collaboration ; Green Manor avec Denis Bodart, L... Voir plus
Né en 1972 à Mont-de-Marsan, Fabien Vehlmann fait ses débuts dans le scénario de bande-dessinée en travaillant pour le magazine «Spirou»  en 1998. Très vite, il touche à tous les genres (humour, science-fiction, aventure, conte...) et multiplie les collaboration ; Green Manor avec Denis Bodart, Le Marquis d'Anaon avec Matthieu Bonhomme, Les Cinq Conteurs de Bagdad avec Frantz Duchazeau ou Seuls avec Bruno Gazzotti. En 2006, il signe avec Yoann une première aventure de Spirou et Fantasio : Les Géants Pétrifiés; les deux compères deviennent en 2010 les auteurs officiels de la plus célèbre série des éditions Dupuis. Conteur d'histoire parmi les plus talentueux de sa génération, Fabien Vehlmann est nommé pour trois albums au Festival International de la BD d'Angoulême 2011.

Avis sur cet auteur (57)

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    Couverture du livre « La cuisine des ogres : Trois-fois-morte » de Fabien Vehlmann et Jean-Baptiste Andreae aux éditions Rue De Sevres

    Orely sur La cuisine des ogres : Trois-fois-morte de Fabien Vehlmann - Jean-Baptiste Andreae

    Une histoire culinaire de croque-mitaine et de résilience à découvrir

    Parmi les ingrédients : des monstres et des enfants apeurés évidemment mais aussi une petite orpheline qui a décidé de défier le destin grâce à son caractère et à son ingéniosité. Blanchette, de son prénom, tirera de sa...
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    Une histoire culinaire de croque-mitaine et de résilience à découvrir

    Parmi les ingrédients : des monstres et des enfants apeurés évidemment mais aussi une petite orpheline qui a décidé de défier le destin grâce à son caractère et à son ingéniosité. Blanchette, de son prénom, tirera de sa quête initiatique une appelation en lien avec son aventure : Trois-Fois Morte.

    Vehlmann au scénario livre ici un univers fantastique dans lequel évolue une société avec ses codes, ses excès, ses horreurs. C'est morbide mais pas forcément glauque, on a la petite dose d'humour, le petit pas décalé qui rend le récit original et bien rythmé.

    L'histoire prend une force supplémentaire sur la fin en nous donnant des éléments de compréhension autour de la vie de l'héroïne.

    Les yeux du lecteur sont happés dès les premières planches, tout à la fois sombres et lumineuses. Andreae nous emporte graphiquement dans les tréfonds des cuisines ogresques et offre de nombreux details.

    A noter : il s'agit du premier volume d'une trilogie dans leque chaque tome sera centré sur un personnage

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    Couverture du livre « Seuls Tome 14 : les protecteurs » de Fabien Vehlmann et Bruno Gazzotti aux éditions Rue De Sevres

    Romain Ambrosini sur Seuls Tome 14 : les protecteurs de Fabien Vehlmann - Bruno Gazzotti

    Assez d'accord avec Pascal.

    L'histoire prend trop son temps. Les explications apportées en annexe restent obscures et on sent que la série peut s'étirer a l'infini.
    La lassitude n'est plus très loin, le mystère restera peut-être entier pour moi...

    Assez d'accord avec Pascal.

    L'histoire prend trop son temps. Les explications apportées en annexe restent obscures et on sent que la série peut s'étirer a l'infini.
    La lassitude n'est plus très loin, le mystère restera peut-être entier pour moi...

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    Couverture du livre « La cuisine des ogres : Trois-fois-morte » de Fabien Vehlmann et Jean-Baptiste Andreae aux éditions Rue De Sevres

    s.laby sur La cuisine des ogres : Trois-fois-morte de Fabien Vehlmann - Jean-Baptiste Andreae

    Il n’est rien de plus sophistiqué que la cuisine des ogres. Terrine de serpent de mer, brandade de pendus, soufflé aux esprits de sirènes… Au cœur du massif de la Dent du Chat mijotent des mets légendaires pour de prestigieux invités, géants, fées ou rois.

    Lorsque la fille du boucher,...
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    Il n’est rien de plus sophistiqué que la cuisine des ogres. Terrine de serpent de mer, brandade de pendus, soufflé aux esprits de sirènes… Au cœur du massif de la Dent du Chat mijotent des mets légendaires pour de prestigieux invités, géants, fées ou rois.

    Lorsque la fille du boucher, surnommée Blanchette à cause de sa chevelure de fantôme, est capturée, elle échappe à la mort par trois fois - “hachée, mijotée, puis dévorée par les géants !” Elle était pourtant un ingrédient précieux. “J’avais décelé en toi une note de ténèbres veloutée et suave - couleur de réglisse - qu’on trouve rarement chez les enfants… Un bouquet subtil de tristesse et de colère contenues.”

    Petit à petit, Blanchette devenue Trois-Fois-Morte trouve sa place dans ce monde gargantuesque et grouillant, entre le lac à vaisselle aux lueurs bleutées, les arrière-cuisines rougeoyantes et le marché aux enfants aux tons orangés. À mesure que les ambiances colorées s’enchaînent, c’est tout un système que l’on devine. “Car la seule question qui vaille, pour chacun, est d’accepter ou non de prendre sa part joyeuse à l’inévitable destruction du monde…”

    Dans ce conte horrifique mais plein de bons sentiments, si l’ambiance est moyenâgeusement soignée, le propos est tout à fait moderne. Les monstres, faut-il le rappeler, ne rôdent pas que dans les cuisines…

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    Couverture du livre « Le dieu-fauve » de Roger et Fabien Vehlmann aux éditions Dargaud

    Orely sur Le dieu-fauve de Roger - Fabien Vehlmann

    De la noirceur et de la monstruosité : un conte déstabilisant qui amène à réfléchir

    Quand arrive le déluge, la fin de la civilisation approche... L’heure de la vengeance aussi. Le découpage en chapitres de l’album nous en apporte plusieurs points d’entrée. Mais dans cette histoire, qui est...
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    De la noirceur et de la monstruosité : un conte déstabilisant qui amène à réfléchir

    Quand arrive le déluge, la fin de la civilisation approche... L’heure de la vengeance aussi. Le découpage en chapitres de l’album nous en apporte plusieurs points d’entrée. Mais dans cette histoire, qui est le véritable monstre ?

    Vehlmann nous livre un récit choral qui amène à une certaine réflexion sur notre rapport à la violence, quelle soit sauvage, légitime ou vecue comme necessaire à toute survie. Le lecteur accompagne les différents protagonistes ce qui permet de mieux appréhender leurs trajectoires et donc leurs motivations. Le propos général n’en demeure pas moins assez universel.

    L’histoire est ici sublimée par les dessins de Roger. Encrage, colorisation, choix des plans, le tout participe à ressentir differents types d’émotions. La mise en scène des combats est quant à elle puissante.

    Une réelle atmosphère singulière prend vie tout au long des planches. Un album qui ne laisse pas indifférent.