Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Oye Oye enfants des rues et autres chérubins chéris par leurs parents, attention ! Le croque mitaine rode, prêt à vous enlever en vue d’un fabuleux festin préparé par les aussi voraces que talentueux ogres cuisiniers (enfin talentueux... sur l’échelle de la cuisine des ogres, personnellement je préfère éviter leurs ragoûts douteux).
"La cuisine des ogres" nous plonge au cœur d’un endroit aux saveurs horriblement délicieuses, à la Dent du Chat là même où un hôte un peu particulier emploie des ogres qui ne dérogent pas à leur réputation de dévoreurs d’enfants.
Bien qu’au départ un peu sur la défensive (je ne m’attendais pas à des planches aussi immersives concernant les pratiques ogresses !), j’ai petit à petit était séduite par le fil d’Ariane tenu par le scénariste.
Au travers de son héroïne Trois-fois-morte (drôle de nom n’est-ce pas ? Lisez vous comprendrez), il véhicule des valeurs fortes comme la puissance de l’amitié, la persévérance ou encore la confiance en soi, mais évoque également des sujets graves comme la maltraitante ou l’inceste. Le côté sombre de ses personnages est bien travaillé, tout en leur apportant une note de lumière qui les rend malgré tout un peu humain.
J’ai apprécié les illustrations aux couleurs tantôt froides tantôt chaudes, qui ont réussi à me faire voyager au sein de cet univers à la Promised Neverland (manga). Le trait est précis et expressif à souhait !
Des mythes et légendes obscurs se mêle ici et là apportant une dose d’originalité à un fond d’histoire pas méconnu, et offre surtout des figures fortes et proches de l’enfance et de ses traumatismes.
En bref, grâce à nombre de métaphores et d’allégorie narratives et illustratives, les artistes de cet album nous livrent un ouvrage qui donne la parole et l’écoute nécessaire aux enfants, tout en divertissant les adultes alentours et en enveloppant l’ensemble d’un univers fantastique réussi.
J’ai hâte de découvrir le T2 qui mettra sur le devant de la scène un autre personnage clé
Wahou quelle lecture, il m'aura fallu un petit temps de réflexion avant de savoir par quoi débuter ma chronique tant il y a à dire !
Je commencerai évidemment par préciser que le conte horrifique que nous propose Vehlmann n'est absolument pas à mettre entre les mains des jeunes lecteurs. De cet album fantastique se dégage une cruauté rendant la lecture tantôt éprouvante, tantôt glaçante, mais tout de même extrêmement captivante.
Puis, comment ne pas louer l'esprit inventif de l'auteur. Si quelques idées semblent puiser!!!!!!! de certains contes connus de tous, le récit, dans son ensemble, est d'une originalité folle. À chaque étape du périple, comme notre héroïne, nous allons de surprise en découverte. Le tout sans aucune fausse note, happant ainsi le lecteur jusqu'à la conclusion.
Graphiquement, l'œuvre d'Andrea, dans son ensemble, est tout bonnement grandiose. J'ai pris un plaisir fou à contempler, lors de ma lecture, les moindres détails de chaque planche idéalement mis en valeur par de sublimes teintes.
Bon nombre de scènes sont crues et gores, donnant magistralement vie à ce récit d'horreur que Vehlmann nous fait vivre. Si vous aviez encore un doute, les enfants, passez votre chemin !
En bref, bravo, bravo et bravo à Fabien et Jean-Baptiste pour cette lecture qui m'aura fait passer par toutes les émotions. C'est exactement pour ce genre de moment que j'adore la BD et ce qu'elle peut nous procurer. Vous l'aurez compris, cet album est un coup de cœur total, j'ai déjà envie d'avoir la suite entre les mains !
Un album qui clôt - a priori - la contribution de Yohann et Vehlmann aux aventures du groom de Bruxelles (dans la série principale).
La relecture des 5 tomes de cette série m'a laissé pantois. Les intrigues étaient tirées par les cheveux, laissant peu de place à l'imaginaire poétique pour privilégier l'extravagant, en mode Blockbuster.
Je n'ai toujours pas compris l'intérêt d'un Spirou Garou.
Pour ce dernier opus, qui cherche à expliquer pourquoi le Marsupilami avait disparu des Spirou depuis un bout de temps (le Faiseur d'or - tome 20), l'impression est mitigée. Le fait que le Marsupilami ait du ressentiment à son abandon et ait recréé un autel à la Gloire de ses anciens compagnons est peu crédible. De le même manière, Zantafio était prêt à capturer seul un Marsu dans sa prime jeunesse (les Héritiers - tome 4), mais se laisse dépérir (pour des petits larcins) au début de cette aventure. Il retrouvera vite sa filouterie.
L'annonce en fin de tome d'une nouvelle aventure de ce tonneau au contact des nazis fait peur. Puisque la série principale à changé de paternité (avec Schwartz et Sophie Guerrive), on peut espérer que l'album restera au stade de projet.
D'autant que depuis Emile Bravo s'est magnifiquement chargé du boulot.
Inspiration légère d'Indiana Jones.
Plutôt décevant malheureusement.
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