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Eva Bjorg Aegisdottir nous offre un nouveau polar captivant avec une intrigue très bien ficelée. En tissant habilement plusieurs fils narratifs, alternant entre différentes époques et points de vue, elle fait monter efficacement le suspense et de maintenir le lecteur en haleine jusqu’au dénouement.
Les personnages sont complexes et bien travaillés, chacun avec leurs failles et leur part d’ombre. Elma, en particulier, est profondément humaine, jonglant entre sa vie professionnelle d'enquêtrice et sa vie personnelle de mère et de compagne. Les dilemmes moraux auxquels elle est confrontée ajoutent une profondeur supplémentaire au récit.
L'ambiance oppressante est omniprésente tout au long du roman. Les descriptions des paysages islandais, à la fois magnifiques et inquiétants, contribuent à créer une atmosphère lourde de secrets et de non-dits.
Pour conclure, Les Enfants qui blessent est un très roman qui ravira les amateurs de polars nordiques.
Entre jalousies, vieilles rancunes et secrets incontournables, chaque membre semble avoir quelque chose à cacher. Le décor, dans les fjords glacés, est une toile de fond idéale pour une intrigue empreinte de mystère et de tension.
Comme à son habitude, les personnages sont complexes et torturés. Chacun porte ses propres blessures, et les interactions entre eux sont aussi fascinantes que troublantes. Les membres du clan sont tout aussi bien travaillés, oscillant entre culpabilité et arrogance.
Le roman prend son temps pour poser les bases et explorer les dynamiques familiales, ce qui m’a semblé un peu long avant que l’intrigue ne s’emballe réellement.
L’auteure ne révolutionne pas le genre, l’idée a déjà été exploitée, et même si c’est bien écrit, c’est assez classique. On retrouve les thèmes habituels (secrets de famille, solitude des personnages, critique sociale), ce qui finalement donne une impression de déjà-lu.
Si j’ai apprécié globalement cette lecture, j’ai trouvé que la résolution manquait de punch et restait plate. Il m’a manqué un twist final, quelque chose qui vienne donner un peu plus de rythme. Le roman reste efficace et bien construit, il manque pourtant d’audace pour véritablement se démarquer. C’est une lecture plaisante, surtout pour les amateurs de polars nordiques, mais qui ne laissera peut-être pas une empreinte aussi forte que d’autres livres du même genre.
Nous voilà à Akranes, en Islande, en plein mois de décembre (rien qu'en écrivant le mois, j'en tremble de froid =:) )? Le corps d'un homme est découvert, poignardé, avec une inscription tiré de la bible écrite au-dessus de lui. Elma et son chef Hördur sont chargés de l'enquête qui va les ramener en 1995, dans une colonie de vacances catholique où un adolescent est mort, noyé. En quoi, les deux affaires pourraient être liées? Y aura-t-il d'autres meurtres?
Ce thriller est le 4ème et dernier tome de la série Elma dont je n'ai lu que "Les filles qui mentent", ce qui ne m'a pas gênée du tout. L'avantage d'arriver à la fin de la série, c'est que le rythme n'est plus aussi lent puisque les personnages récurrents ont été plantés dans les tomes précédents. Ici le rythme est soutenu, alternant le présent et le passé, en particulier l'année 1995. J'ai toujours un peu de mal à retenir le nom des nombreux personnages mais avec l'entraînement, c'est à dire la lecture assez régulière de polars scandinaves, j'arrive à surmonter cette petite difficulté culturelle!
Le suspense ne se dément pas; l'auteure attise notre curiosité en dévoilant des indices avec un art consommé, qui ne peut qu'attiser notre curiosité.
Les personnages des deux enquêteurs ne sont pas que des policiers et Eva Bjorg Aegisdottir nous les rend proches en les inscrivant également dans leur vie privée, leurs joies et leurs peines.
Bref, un thriller addictif, qui nous fait regretter de quitter Elma et ses enquêtes.
#Lesenfantsquiblessent #NetGalleyFrance
« Lave mes crimes et mes péchés par le sang. »
Quel plaisir de retrouver Elma ! J’attendais avec impatience ce quatrième volet (j’avais même écrit à l’auteure voyant qu’il était sorti en Islande !) et je remercie NetGalley et les éditions de la Martinière de m’avoir permis de le découvrir en avant première.
Elma reprend son poste d’inspectrice de police après la naissance de sa petite fille et pas le temps de souffler : un meurtre vient d’être commis dans une petite maison de vacances isolée dans une forêt, non loin d’Akranes. C’est un homme d’une quarantaine d’années qui a été poignardé et à sept reprises tout de même… De plus, une inscription sur le mur de la chambre où les faits se sont produits attire l’attention des enquêteurs : «Lave mes crimes et mes péchés par le sang. » . Tout semble indiquer que Thorgeir a été victime d’une vengeance. A nouveau, Elma va devoir plonger dans le passé pour parvenir à extirper la vérité, une vérité terrible qui va bouleverser profondément la tranquillité apparente de la petite communauté islandaise (pourtant comme le dit l’un des personnages « en Islande, on n’a pas de meurtres comme ça (...), Les meurtres islandais sont chaotiques , amateurs. Le plus souvent dus à l’alcool, à la drogue ou à des situations de violence domestique »).
Je n’ai pas été déçue par cette « suite », je crains toujours que les personnages s’essoufflent un peu, que l’intrigue se répète et que l’auteure manque d’originalité.
Il n’en est rien.
J’ai aimé suivre l’évolution d’Elma, jeune maman, partagée entre son boulot très prenant et son bébé. Elma est sensible, elle a vécu un drame qui l’a rendue encore plus attentive aux autres.
J’ai aimé aussi le contexte très particulier de l’Islande et de la société islandaise, assez différente de la nôtre. Il faut dire qu’il y a très peu d’habitants en Islande (moins de 400 000) au point que le « nom de famille » n’existe pas en tant que tel. C’est aussi un pays assez progressiste (le premier ministre est une femme, succédant elle même à une autre femme) et dans le roman on voit Saevar le compagnon d’Elma en congé paternité qui s’occupe de leur enfant (le congé parental de 9 mois est partagé entre le père et la mère) lui faisant, notamment, faire les siestes dehors (même s’il fait froid, les enfants bien couverts dorment à l’extérieur ce qui, parait-il, renforce leurs défenses immunitaires).
Les thèmes chers à Eva Björg Ægisdóttir sont une nouvelle fois présents, la famille, l’enfance et les maltraitances.
L’intrigue a une vraie profondeur, le rythme, bien qu’un peu lent (on est dans un polar nordique) ne nuit pas au suspens et ce, jusqu’à la fin.
Il me reste à attendre le cinquième tome !
#Lesenfantsquiblessent #NetGalleyFrance
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