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Un village d'Islande que tous cherchent à fuir.
Mais où l'on revient inexorablement vivre...
Ou mourir.
« Elma est inoubliable. » The Financial Times « Le roman prodigieux et terrible d'une des étoiles montantes de l'Islande. » Ragnar Jónasson Elma ne pensait pas revenir un jour habiter sa ville natale. Akranes, ce petit bourg islandais à l'atmosphère oppressante, où les amitiés d'enfance portent les stigmates de terribles secrets...
Affectée au poste de police local, cette ancienne inspectrice de la brigade criminelle de Reykjavík n'a pourtant pas le choix. Elle fuit une histoire d'amour qui l'a laissée en miettes. L'épaule de son nouveau collègue Sævar semble bien réconfortante.
Quand le cadavre d'une femme est retrouvé gisant au pied d'un phare...
Une femme qui avait quitté Akranes - comme Elma.
Une femme dont le passé murmure aux oreilles de toute la ville, ronge le coeur des habitants les moins soupçonnables...
Après une rupture amoureuse, Elma quitte Reykjavik pour rejoindre la police d'Akranes, sa vile natale. Un retour aux sources pimenté par la découverte du cadavre d'une jeune femme, vraisemblablement assassinée.
Elma va mener l'enquête en compagnie de son collègue, le séduisant Sævar.
L'autrice est une nouvelle venue dans le polar islandais, "une des étoiles montantes de l'Islande" a dit d'elle un de ses célèbres collègues. Comme chez Arnaldur Indriðason ou Ragnar Jónasson, on est loin du thriller survitaminé américain. Ici lenteur et réflexion supplantent vitesse et action.
La narration ne manque pas de rythme pour autant. Les changements de point de vue, les aller-retours dans le passé et les découvertes des policiers y veillent. L'écriture (et donc la traduction) est relativement simple, ne s'embarrassant pas d'inutiles fioritures. La lecture est donc très fluide.
Au-delà de l'intrigue, ce sont les personnages qui retiennent l'attention. D'apparences assez simples, ils cachent une psychologie complexe, que l'autrice révèle par petites touches. Au point que la lecture peut devenir addictive.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/05/16/elma-de-eva-bjorg-aegisdottir-aux-editions-de-la-martiniere-un-bon-polar-nordique/
Elma est une inspectrice de retour à Akranes, la petite ville qui l'a vue grandir, après la perte d'un amour qu'elle pensait indéfectible. A peine arrivée, la voilà confrontée à sa première enquête : un corps de femme a été retrouvé sur la plage, la victime ayant très probablement été tuée.
Comment gérer au mieux l'affaire quand les indices et évènements semblent impliquer d'une manière ou d'une autre les membres d'une, très honorable et très en vue, famille du coin?
Je ne suis clairement pas une experte dans le genre polar et encore moins dans le genre polar nordique, j'en ai déjà lu mais vraiment peu, il m'est donc impossible de vous dire si cette lecture respecte les codes ou autres.
Ce que je peux vous dire c'est que cela se lit vraiment très bien, j'ai apprécié cette histoire qui nous est présentée en alternant les chapitres sur l'enfance de la victime et l'enquête sur son meurtre une trentaine d'années plus tard. MAIS j'ai trouvé tout cela cousu de fil blanc. Je n'ai pas été surprise par le dénouement, c'était même presque attendu et j'avoue que cela m'a dérangée. J'ai bien aimé le personnage d'Elma mais beaucoup de questions à son sujet restent encore à éclaircir, j'imagine que cela se fera dans les prochains livres mais, personnellement, je ne les lirai pas.
Un roman plaisant qui se lit bien mais qui me laisse sur ma faim.
Elma va revenir vers son village natal qu'elle a fui volontairement.. mais pourquoi ? nous allons la suivre et découvrir le POURQUOI ! histoire très bien ficelée car on ne peut savoir qui ? et pourtant on cherche .. alors à Vous et bonne lecture ?
On ne va pas à Akranes par hasard. Située sur la péninsule de Skagi, au bout d’une route en impasse, cette ville islandaise dédiée à la pêche vit en vase clos depuis toujours et il ne s’y passe jamais grand-chose. Tout le monde se connaît et lorsqu’Elma, inspectrice à la Brigade criminelle de Reykjavik, y revient à l’âge de 32 ans, elle retrouve ici son enfance et son adolescence et se replonge aussitôt dans l’ambiance de petite ville de province qu’elle a si bien connu.
Pourtant, c’est bien un meurtre qu’il va lui falloir élucider après la découverte du corps d’une femme, sur les rochers autour du phare.
Un thriller d’ambiance où tout se joue entre deux histoires qui révèlent, avec 30 ans d’écart, des secrets enfouis bien au chaud, au sein de ces familles islandaises.
Des amitiés brisées, des enfants maltraités, des disparitions inexpliquées, tout un cocktail de faits non-élucidés que l’on a cru enterrés depuis longtemps mais qui ressurgissent avec cet assassinat.
Aucun mystère n’est vraiment résolu à la fin de ce polar qui se termine en nous laissant sur notre faim. Il m’a donné l’impression d’avoir lu la saison 1 d’une série qui s’ouvre sur une saison 2 à venir.
Personnellement, j’ai fait le contraire et j’ai lu en premier le deuxième opus, Les filles qui mentent. J’avais été séduite par l’ambiance intimiste de la ville d’Akranes et par le climat glacial de cette presqu’île nordique, ce que je retrouve bien ici. Par contre, le personnage fragile de l’inspectrice Elma me semble moins approfondi et donc moins attachant. De plus, le sujet me paraît manquer de consistance et l’histoire laisse un goût d’inabouti. Il n’y aura donc pas de troisième saison pour moi.
Un premier polar d’Eva Björg Aegisdottir que j’ai trouvé distrayant sans être vraiment passionnée.
Comme d’habitude, chez moi, les polars nordiques ont souvent beaucoup de succès. « Elma » n’en démordra pas. Même s’il n’est parfois pas évident de se trouver face aux noms à consonance islandaise, j’ai adoré cette enquête policière.
L’enquête est peut-être aux premiers abords somme toute assez classique mais je ne me suis ennuyée à aucun moment. Elma, ancienne flic à la brigade criminelle de Reykavik revient dans son bourg natal d’Aérantes, un petit bled comptant moins de 8.000 habitants mais faisant pourtant face à un mystérieux crime.
Pour un premier roman, l’auteure a déjà placé la barre haute car on pourrait s’y méprendre à ce qu’il s’agisse de son énième bouquin, tant il est abouti. Je n’ai pas trouvé de points de friction qui m’auraient fait dire qu’il s’agit d’un primo-livre.
En temps de canicule, ce petit bout de fraîcheur, tant par le climat islandais que par la froideur des événements s’y déroulant, m’a fait le plus grand bien. Maintenant, il me reste à me plonger dans le second livre d’Eva Björg Ægisdóttir avec le personnage d’Elma: « Les filles qui mentent », dont je ne manquerai pas de vous en parler.
Canicule, fatigue et fin d’année scolaire = rythme de lecture au ralenti ! J’ai toutefois pris le temps de découvrir Elma qui traînait depuis un moment dans ma pile à lire. Malheureusement, ma lecture a été assez laborieuse car je n’ai pas vraiment été emballée par ce roman. Elma, c’est l’héroïne : elle est policière et fraichement revenue à Arkanes, sa ville natale, après une séparation douloureuse. Aucun répit ne lui est accordé puisque, dès son arrivée, elle doit prendre en charge une enquête pour meurtre : le cadavre d’une femme a été retrouvé près du phare. Dans cette petite ville où tout le monde se connaît, certains secrets semblent bien enfouis et Elma va devoir faire preuve de perspicacité pour lever le voile sur ses habitants. Construit sur une alternance de chapitres présentant tantôt l’enquête en cours, tantôt le passé de la victime, Elma est un roman de facture assez classique. Généralement, cette technique narrative fonctionne bien et c’est à peu près le cas ici. Mais… quel manque d’originalité ! On comprend assez rapidement de quoi il retourne et, même si l’on n’a pas tous les tenants et les aboutissants de l’histoire, il n’y a finalement que peu de surprise à la fin. Je pense qu’il y a, sur le même thème, bien meilleur...
Arnaldur Indriðason excepté, j'étais en pause polars nordiques, j'en avais trop lu sur une période courte et avais l'impression de tourner en rond. Elma a relancé mon intérêt pour le genre, tellement je l'ai trouvé abouti et subtil pour un premier roman.
Pourtant, ça démarrait très classique : une enquête sur le meurtre d'une jeune femme dont le corps est retrouvé au pied d'un phare, en reprenant tous les codes habituels du polar scandinave ( rythme lent sans ultra violence, réalisme sociétal, critique sociale derrière les apparences d'une petite ville où est parachutée un inspecteur solitaire et « abimé » ) avec la quasi systématique alternance passé / présent. Je me suis dit que cela allait être du déjà lu et vu, mais très progressivement, sans que je m'en rende compte, le plaisant ronron s'est transformé en harpon.
La ville d'Akranes sur la côte ouest islandaise compte seulement 7402 habitants, si peu que tout le monde connaît forcément la victime ( une femme qui avait fuit le lieu pour y revenir quelques heures avant sa mort ) et donc forcément le coupable. Eva Björg Ægisdóttir exploite parfaitement le potentiel atmosphérique des lieux. Avec un sens aigu des personnages, elle construit une trame à la Broachurch ou Mare of Easttown. le lecteur se croit au coeur de l'action mais il est à chaque fois à deux niveaux de pensée de protagonistes à la carapace aussi impénétrable que celle de la femme morte dont on découvre l'enfance et l'adolescence en parallèle dans des chapitres « passé » glaçant car terriblement allusif.
En fait, plus la lecture avance, plus la menace sourd de toutes parts. L'auteure a construit une intrigue complexe en différentes couches qui pétrissent le ressenti du lecteur dans un premier temps, puis le questionne dans un second autour des thématiques fortes de l'enfance maltraité, du deuil et surtout de la culpabilité, celle qui ronge ou pas ceux qui ont causé un drame ponctuel involontairement, ceux qui ont abusé de la confiance d'un enfant ou encore ceux qui ont été témoins d'actes odieux et se sont tus.
C'est lorsque les nombreux brins tissés par Eva Björg Ægisdóttir commencent à se rassembler que la petite communauté d'Akranes livre ses secrets honteux dans un contexte immuable de promiscuité oppressante, de loyautés délétères et d'alliances pernicieuses pour préserver les apparences tout comme la notabilité de certains.
Pour parfaire cet excellent polar, l'enquête repose sur un personnage féminin très intéressant, l'inspectrice Elma revenue dans sa ville natale après un rupture amoureuse douloureuse. Elle qui, comme la femme assassinée, avait fui sa ville natale, comprend mieux que personne comment le passé peut murmurer à l'oreille de ses habitants et ronger les coeurs des plus insoupçonnables. le dernier chapitre, vraiment très fort, complètement inattendu, la rend encore plus attachante et donne envie de la suivre dans le deuxième volet de ses enquêtes, Les Filles qui mentent ( qui vient de sortir ).
Le phare d’Akranes
Akranes est une bourgade tranquille du sud-ouest de l’Islande, située à l’écart des routes touristiques, vivant principalement de la pêche. Aussi, lorsque le corps d’une femme est retrouvé à moitié immergé tout près du phare, la petite communauté est sous le choc… Et plus encore car il s’agit manifestement d’un assassinat. A Akranes, tout le monde se connait, ou presque… C’est d’ailleurs ce qui avait poussé Elma à partir à Reykjavik mais la voici de retour dans sa ville natale. Elma est inspectrice de police, et son expérience sera bien utile pour tenter de résoudre l’énigme de la mort d’Halla.
Si j’en crois une célèbre encyclopédie en ligne, l’Islande peut se targuer du plus faible taux de criminalité de l’OCDE ! Et pourtant, que d’auteurs de polars ! Pour ma part, je ne suis pas accro aux polars nordiques. J’en lis, évidemment, et j’en ai vraiment apprécié quelques uns (je pense à Octobre de Soren Sveistrup, les enquêtes du Département V de Jussi Adler-Olsen ou encore les enquêtes de Freyja et Huldar d’Yrsa Sigurdardottir) mais ce sont des avis postés sur Babelio et certains blogs qui m’ont poussée vers Elma. Et c’est une excellente pioche !
Il me semble que le point fort des polars du (Grand) Nord est de prendre le temps de poser l’intrigue, les personnages. Pas de courses poursuites effrénées, pas de meurtres sanglants mais une psychologie ultra fouillée… Elma est une jeune femme très attachante, l’auteure nous dévoile peu à peu des pans de sa personnalité et de son histoire, comme elle le fait pour Halla qui elle aussi avait quitté Akranes… Halla était bien installée dans la vie, un mari, deux jeunes enfants, un métier (elle était pilote de ligne) : elle détestait Akranes et faisait tout pour éviter d’y mettre les pieds. Pourquoi était-elle revenue sur les lieux de son enfance ? Et pourquoi l’avoir tuée ?
A travers cette enquête au suspens glaçant, l’auteure aborde des thèmes difficiles, comme celui de la pauvreté, de l’indifférence et de l’enfance en souffrance.
Un polar bien noir, sans happy-end, très addictif que je recommande sans hésitation.
Poignant.
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