Les robots du 19e siècle
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J'avoue que je ne connaissais aucunement ces deux auteurs pourtant précurseurs en la matière de science-fiction, notamment de voyage dans le temps (bien avant H.G. Wells). Mais Libretto étant pour moi un gage de qualité et de sérieux, j'ai ouvert ce très court recueil de nouvelles (2) sans appréhension aucune. Habituée à lire des romans fantastiques plutôt contemporains, j'ai eu une certaine surprise dans le ton et la façon d'aborder le transhumanisme (machine mi-homme, mi-robot).
On se trouve plutôt dans une ambiance à la Horla ou de Lovecraft.
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Dans la 1ère nouvelle, L'homme le plus doué du monde, l'auteur imagine une créature dont l' inventeur aurait "upgradé" un homme et le dotant d'une ingénierie invraisemblable. Comme Frankenstein par exemple.
Nous nous trouvons dans de la science-fiction, donc de l'anticipation agrémentée de réflexions bioéthiques qui aujourd'hui sont d'actualité (l'intelligence artificielle et ses dérives).
L'ambiance est gothique, presque surannée, voire "vieillotte" dans l'approche mais moderne dans sa thématique.
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La 2ème nouvelle d'un auteur français est différente dans la façon d'aborder la peur des machines. C'est l'angoisse grandissante d'un mécanicien doué pour créer des univers et machineries loufoques. Le ton est dur mais aussi très émouvant. Je l'ai moins apprécié . Notamment par la façon de raconter cette histoire. Etions- nous dans le rêve du personnage ou dans une réalité presque onirique? J'avais du mal à m'ancrer dans ce récit.
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Donc bilan mitigé pour ce recueil. Mais aussi contente d'avoir pu lire des classiques du monde du steampunk.
J'ai reçu un tout petit livre, au final de 2 nouvelles et deux auteurs différents. Sur la couverture, une image de visage, à moitié cachée par une sorte de mécanique de type boulon, sans être sûr du dessin. Intriguant.
Ce sont des nouvelles de tradition fantastique. La première - d'Edward Page Mitchell, l'homme le plus doué du monde- est parue en 1879 et pourtant elle est très facile à lire. J'écris "pourtant" car parfois des textes anciens peuvent avoir un style un peu emphasé. Ce n'est pas le cas.
Le style est aisé, concis et efficace. Une nouvelle que j'ai lu d'une traite. J'ai eu envie de savoir la fin.... Et si celle-ci n'est pas comme j'aurai imaginé ou comme elle m'aurait plu, pour autant l'intrigue tient bien la route. L'auteur, la base journaliste, est devenu un écrivain précurseur dans la science-fiction. Je ressens bien son héritage dans ce genre au travers de cet écrit. A la fin, Il u à deux images et un schéma, j'imagine illustrant l'idée de cette courte histoire.
La seconde nouvelle est d'Etienne-Jean Delécluze, le mécanicien-roi. J'avoue avoir eu plus de difficultés à entrer dans l'histoire de ce bricoleur de génie devenu fou. J'ai trouvé le scénario amené de façon inopportune. Le style et l'intrigue ne m'ont pas mis dans une posture de "vouloir en savoir plus". Paru en 1832, j'ai trouvé plutôt confus les explications. Je n'ai pas ressenti le besoin de creuser le mystère. J'étais donc plutôt contente que la nouvelle soit très courte.
J'ai trouvé intéressant d'avoir l'occasion de lire des nouvelles du XIXeme siècle autour de la tradition du fantastique. Merci aux éditions libretto d'avoir eu cette initiative qui permet de prendre connaissance d'histoires écrites en d'autres siècles : erreur d'éditeur
J'ai été tout d'abord un peu déçue en recevant ce livre car j'aime les gros romans. Ici, on a affaire à 2 nouvelles qui font à elles deux 78 pages.
Une fois ce cap passé, on entre très vite dans le vif du sujet (heureusement).
La première nouvelle relate l'histoire d'un homme, Fisher, qui est pris pour un médecin et doit absolument venir en aide à un homme souffrant d'atroces migraines. On lui demande alors de dévisser son crâne…
La deuxième nouvelle raconte l'histoire de Michel, un inventeur qui devient fou et perd tout.
Les deux nouvelles relèvent du fantastique, les deux nouvelles sont racontées par un individu extérieur qui rencontre par hasard les protagonistes.
J'ai bien aimé ces nouvelles car elles laissent à réfléchir sur toute la technologie qui nous entoure. Ecrites au XIXème sicle, elles restent toujours d'actualité.
Ces nouvelles montrent que l'on a toujours besoin d'humanité, d'amour, d'amitié. Et la richesse, la notoriété ou la technologie ne pourront jamais les supplanter.
Merci Libretto et Les Explorateurs du Polar avec Lecteurs.com pour cette déouverte.
Merci à Lecteurs.com et aux éditions Libretto de m'avoir permis la lecture de ce recueil de nouvelles dans le cadre des Explorateurs de l'imaginaire.
Première nouvelle d'Edward Page Mitchell:L'homme le plus doué du monde
Fisher ,un touriste américain en villégiature à Baden-baden est pris par erreur pour un médecin et demandé au chevet du Baron Savitch qui lui demande de dévisser le haut de son crâne laissant Fisher perplexe.Mais le médecin personnel du baron arrive empêchant Fisher de découvrir ce qui se cache sous ce crâne métallique.
Deuxième nouvelle d'Etienne -Jean Délécluze:Le mécanicien roi
L'auteur ,à la recherche de rasoirs,découvre un coutelier ,Michel ,original dont la cave recèle d'inventions mystérieuses.Quelques temps plus tard ,il apprend que le coutelier s'est enfuit à la mort de sa femme et que plus personne n'a de nouvelles.Les mois passent et on lui apprend qu'un français ,habile mécanicien ,ayant fait fortune est soigné en Angleterre parce qu'il a perdu la raison.
Deux nouvelles agréables à lire d'autant qu'elles ont été publiées au 19ème siècle .Ma préférence va à la première où un automate ne saurait diriger le monde.
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