David Rochefort n’en est pas à son premier roman, et je ne l’avais encore jamais lu.
Un homme, dans un train, entre Marseille et Paris, avec ses deux enfants dont il a la garde et qu’il est allé chercher chez son ex compagne. Il est écrivain en panne d’écriture. Entre l’agitation de ses enfants et les passagers un peu affolés par son attitude de père démissionnaire, il va nous raconter les idées qu’il a pour son prochain roman : l’histoire d’une famille dysfonctionnelle, aux personnages tous pris au piège de leur propre vie, de leurs mensonges, de la violence et des secrets de famille.
Cette histoire où les protagonistes sont tous des perdants, est drôle, satirique mais aussi effrayante. On a du mal à démêler le faux du vrai, on se laisse prendre par la mythomanie.
Ce roman interroge sur le rôle de la littérature comme échappatoire au monde réel, sur le rôle de l’écriture pour écrire sa propre vie, ou l’inventer.
C’est un roman addictif, on a envie de connaitre la fin de ce voyage en train, de connaitre les péripéties de cette famille qui germe dans l’esprit de l’auteur.
C’est fin, intelligent et tragiquement loufoque.
C'est un roman très contemporain, dont les discussions entre jeunes hommes, font écho à celles que j'entends, parfois, à la terrasse du café qui jouxte l'université !
Les trois garçons à qui l'avenir ouvre grand les bras, rêvent d'autre chose et ne tiennent absolument pas à entrer dans le rang et s'assurer une vie bourgeoise qui pourraient perpétuer de génération en génération.
Encore un livre sur cette jeunesse qui se cherche et qui, plus que les autres qui l'on précédée, voudrait à son tour marquer l'histoire plus fort, plus dur et plus bruyamment.
Le livre est plaisant mais n'a vraiment rien de révolutionnaire !
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Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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