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David Peace

David Peace
David Peace est né en 1967 dans le Yorkshire, en plein pays minier. Sa jeunesse est marquée par les crimes de l’Eventreur du Yorkshire, qui constituent la trame et l’inspiration de sa tétralogie noire. Après la victoire de John Major en 1992, il quitte le Royaume-Uni et s’installe à Tokyo où il v... Voir plus
David Peace est né en 1967 dans le Yorkshire, en plein pays minier. Sa jeunesse est marquée par les crimes de l’Eventreur du Yorkshire, qui constituent la trame et l’inspiration de sa tétralogie noire. Après la victoire de John Major en 1992, il quitte le Royaume-Uni et s’installe à Tokyo où il vit aujourd’hui. Il travaille actuellement à une trilogie consacrée à Tokyo entre 1946 et 1949.

Articles en lien avec David Peace (1)

  • Ils se disputent sur lecteurs.com

    Spécial Rentrée littéraire 2014 avec les Explorateurs... Les Explorateurs ne sont pas d’accord, mais pas d’accord du tout sur certains romans de cette rentrée, et ils le font savoir, arguments à l’appui. Le Pour-Contre (épisode 3/5) d'Anthony et de Pauline au sujet du livre Rouge ou mort de David Peace, éditions Rivages  

Avis sur cet auteur (18)

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    Couverture du livre « 1980 » de David Peace aux éditions Rivages

    Spitfire89 sur 1980 de David Peace

    Extrait :

    Silence, seulement leurs pieds dans le long, long couloir, puis dans la chambre, Papps m’écartant, le souffle court, seulement des questions, des questions, des questions, Papps poussant Hook dans le long, long couloir pour qu’il demande de l’aide, de l’aide, de l’aide, le souffle...
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    Extrait :

    Silence, seulement leurs pieds dans le long, long couloir, puis dans la chambre, Papps m’écartant, le souffle court, seulement des questions, des questions, des questions, Papps poussant Hook dans le long, long couloir pour qu’il demande de l’aide, de l’aide, de l’aide, le souffle court, Papps appuyant sur la poitrine de Whitehead, respire, respire, respire, le souffle court, ouvrant sa bouche, l’embrassant, l’embrassant, l’embrassant, le souffle court, puis me poussant contre le mur, d’autres questions, questions, questions, appuyant à nouveau sur sa poitrine, pression, pression, pression, le souffle court, d’autres pas dans le long, long couloir, docteur, docteur, docteur, le souffle court, de Hook à moi à Hook à Papps à Hook à moi à Papps, questions, questions, questions, le souffle court...
    Seulement des questions...
    Des questions et pas de réponses.

    Avis :
    Une atmosphère froide et pesante, le récit est sous tension, anxiogène, une intrigue d’une bonne noirceur. La plume est percutante offrant un regard sur cette société, féroce dans une grande dérive. David Peace décortique avec tension, férocité, morosité et suspicion celle-ci. Corruption, malversations, proxénétisme, meurtres, extorsion.

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    Couverture du livre « 1983 » de David Peace aux éditions Rivages

    Spitfire89 sur 1983 de David Peace

    Extrait :

    Il conduisait.
    Je somnolais, rêvais...
    Royaumes souterrains, royaumes oubliés de blaireaux et d’anges, de vers et de villes d’insectes ; cygnes muets sur des lacs noirs tandis que des dragons s’élevaient dans des cieux peints d’étoiles argentées puis plongeaient dans des cavernes...
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    Extrait :

    Il conduisait.
    Je somnolais, rêvais...
    Royaumes souterrains, royaumes oubliés de blaireaux et d’anges, de vers et de villes d’insectes ; cygnes muets sur des lacs noirs tandis que des dragons s’élevaient dans des cieux peints d’étoiles argentées puis plongeaient dans des cavernes mal éclairées où une chouette protégeait trois petites princesses endormies aux ailes minuscules, les protégeait de...

    Avis :
    Une plume au multiple trigger warning, atrocité, violence, dérangé, insoutenable. Des personnages cabossé, en souffrances, traumatisés, la lecture n’est pas toujours évidente et la plume est haché. Une histoire vraiment sombre et captivante

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    Couverture du livre « 1977 » de David Peace aux éditions Rivages

    Spitfire89 sur 1977 de David Peace

    Extrait :

    Je posai un genou au bord du siège, la portière toujours ouverte.
    Elle remonta la robe noire, tendit les mains vers moi.
    Puis je la sautai sur la banquette arrière, déchargeai sur son ventre, essuyai le [modéré] déposé sur l’intérieur de sa robe avec ma manche et la serrai, la...
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    Extrait :

    Je posai un genou au bord du siège, la portière toujours ouverte.
    Elle remonta la robe noire, tendit les mains vers moi.
    Puis je la sautai sur la banquette arrière, déchargeai sur son ventre, essuyai le [modéré] déposé sur l’intérieur de sa robe avec ma manche et la serrai, la serrai dans mes bras tandis qu’elle pleurait, là, sur la banquette arrière de ma voiture, son collant et sa culotte suspendus à une cheville, là, sur le terrain de jeu, sous la lune du Jubilé, alors que les feux d’artifice et les feux de joie éclairaient le ciel brun et, tandis qu’un autre feu d’artifice silencieux tombait en tournoyant jusqu’à la Terre, elle demanda :
    – Qu’est-ce que ça veut dire, Jubilé ?
    – C’est juif. Tous les cinquante ans, il y avait une année de réhabilitation, une période d’absolution et de pardon des péchés, la fin de la pénitence, donc c’était une période de fête.
    – De jubilation ?
    – Ouais.

    Avis :

    Ambiance froide et sombre. Des personnages cabossés. Une plume percutante, captivante, on dévore celui-ci. Pessimisme, face caché de l’humanité.

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    Couverture du livre « 1974 - rn n 510 » de David Peace aux éditions Rivages

    Spitfire89 sur 1974 - rn n 510 de David Peace

    Extrait :

    A cinq heures du matin, dix policiers, sous les ordres du superintendant Noble, défoncèrent la porte de la maison de ma mère à coups de masse, la giflèrent quand elle sortit dans le couloir et la repoussèrent dans la pièce, se précipitèrent dans l’escalier le fusil à main, me...
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    Extrait :

    A cinq heures du matin, dix policiers, sous les ordres du superintendant Noble, défoncèrent la porte de la maison de ma mère à coups de masse, la giflèrent quand elle sortit dans le couloir et la repoussèrent dans la pièce, se précipitèrent dans l’escalier le fusil à main, me tirèrent hors du lit, m’arrachèrent des poignées de cheveux, me donnèrent des coups de pied qui me firent rouler dans l’escalier, me rouèrent de coups de poing quand j’arrivai en bas, me traînèrent dehors, sur le goudron puis à l’arrière d’une camionnette noire.Ils claquèrent la porte et démarrèrent.

    A l’arrière de la camionnette, ils me tabassèrent jusqu’à ce que je perde connaissance, puis me giflèrent et urinèrent sur moi jusqu’au moment où je repris conscience.

    Avis :
    Roman sombre, une réflexion intense, une intrigue déstabilisante.