Il faudra tellement de volonté pour survivre à l’épuisement, à la famine et au travail forcé que leur imposèrent les Khmers rouges en 1975, que peu de Cambodgiens sortirent indemnes de ces années de terreur.
Tchaï, enfant curieux et intelligent, va se battre pour aider sa famille à survivre au difficile exode durant lequel ces « 17-avril », connurent la faim, le froid, la peur et périrent en grand nombre.
Ce sont toutes ces années d’exode qui font la trame de ce roman, depuis le départ de la famille de Tchaï de Phnom Penh jusqu’à sa vie en France où il fut accueilli avec ses proches comme réfugié politique.
En nous racontant la vie de cet enfant de 10 ans, Christophe Vasse nous offre un incroyable témoignage de ce que vécurent ces « citadins impérialistes » utilisés par l’armée communiste comme main d’œuvre « pour contribuer à l’effort collectif de redressement du pays ». Ce roman retrace le long et difficile périple de ces populations déplacées et la catastrophe humanitaire que le régime totalitaire des Khmers rouges provoqua. Ne connaissant pas la géographie de ce pays, il m’a manqué une carte du trajet effectué pour mieux suivre les méandres de cet exode.
En 1980, animé de la sagesse cambodgienne et fort d’une expérience douloureuse mais formatrice, l’adolescent saura faire preuve d’une résilience et d’une volonté hors du commun pour s’intégrer à sa nouvelle vie française. Le regard que l’auteur porte sur notre société et sur la difficulté de s’y adapter pour les réfugiés, est drôle et réaliste.
Roman historique puis roman de société, cette histoire vraie foisonne de personnages, tant les familles autour de Tchaï sont nombreuses et il m’aura fallu un certain temps pour parvenir à différencier cette kyrielle de prénoms asiatiques. Mais plongée dans le destin extraordinaire de ce jeune garçon qu’une soif de tout apprendre a aidé à franchir les montagnes, j’ai vécu cette lecture en immersion, ressentant les douleurs et les espoirs, emportée par l’écriture entraînante aux mille détails d’un écrivain que j’ai découvert avec beaucoup de plaisir.
Celle qui ne pardonnait pas de Christophe Vasse, Le Livre de poche, 2023 (1ère édition : Les nouveaux auteurs, 2021).
J’ai découvert Christophe Vasse en février 2023, un peu par hasard dans les profondeurs de mes PAL, en me promettant de revenir très vite vers cet auteur. Entretemps, j’ai eu le plaisir de le rencontrer et d’échanger avec lui tout en acquérant ses autres romans.
Un tueur en série qui cible un certain type de jeunes femmes et envoie d’étranges cartes à la gendarmerie…
Un duo de gendarmes très impliqués dans leur enquête et perturbés par des soucis personnels…
Des personnages complexes…
Un écheveau compliqué de fils emmêlés et pourtant savamment reliés.
Pas facile de parler d’une enquête sans prendre le risque de trop divulgâcher…
Disons que, malgré des situations récurrentes dans les romans policiers avec des enquêteurs cabossés par la vie, un psychopathe qui joue avec ceux qui le recherchent, etc…, ce roman présente une certaine originalité, évite les écueils de la facilité, sans le moindre « capillotractage »…
C’est vraiment bien ficelé !
La montée en puissance est assez géniale et quand, à l’approche du dénouement, on se demande comment l’auteur va réussir à conclure de façon crédible, on se retrouve bluffé et on en redemande.
La série des « Celle qui… » est vraiment prometteuse. J’ai appris que le troisième opus serait prêt à paraître et je m’en délecte par avance !
#lesglosesdelapiratedespal
Rebecca, cartomancienne aux Pays-Bas, est appelée chez Otto. Celui-ci possède un tableau de Bosch chez lui. Il souhaite l'aide de Rebecca car certains personnages du tableau s'échappent : certains restent dans la maison, d'autres s'enfuient. Les cartes ne veulent pas parler mais l'un des monstrueux personnages s'adresse directement à Rebecca. Il lui promet qu'elle apprendra les raisons de la mort de sa grand-mère si elle suit ses instructions : elle doit se rendre aux sources du mal. Elle a très peu d'informations mais cherche des indices et ceux-ci vont l'emmener dans divers continents. Chaque fois, meurtres inexpliqués et catastrophes se multiplient sur son sillage. Réussira-t-elle à combattre ce mal ? Quel rapport avec sa grand-mère et avec le tableau de Jérôme Bosch ?
Une intrigue permanente et une belle écriture.
Merci à Babelio et aux éditions Nouveaux auteurs de m'avoir permis de gagner ce magnifique roman et de rencontrer l'auteur.
Rebecca, cartomancienne aux Pays-Bas, est appelée chez Otto. Celui-ci possède un tableau de Bosch chez lui. Il souhaite l'aide de Rebecca car certains personnages du tableau s'échappent : certains restent dans la maison, d'autres s'enfuient. Les cartes ne veulent pas parler mais l'un des monstrueux personnages s'adresse directement à Rebecca. Il lui promet qu'elle apprendra les raisons de la mort de sa grand-mère si elle suit ses instructions : elle doit se rendre aux sources du mal. Elle a très peu d'informations mais cherche des indices et ceux-ci vont l'emmener dans divers continents. Chaque fois, meurtres inexpliqués et catastrophes se multiplient sur son sillage. Réussira-t-elle à combattre ce mal ? Quel rapport avec sa grand-mère et avec le tableau de Jérôme Bosch ?
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