Quelques pages suffisent à Christine Avel pour croquer de façon savoureuse un personnage en proie à l'envie d'un moment ou à l'obsession d'une vie .
Parfois, un narrateur observe avec une certaine distance son personnage et raconte à la 3e personne, non sans humour, les ravages de ce qui le hante . Souvent, c'est dans un récit à la première personne que le personnage lui-même (enfant ou adulte) traduit ce qui l'obsède .
Un regard tantôt externe, tantôt interne sur ce qui fait l'unicité et l'intérêt d'un personnage .
Que se passe-t-il lorsque Victor, statisticien et myope décide de se faire opérer au laser pour se débarrasser de sa myopie? Et, alors que la vie n'est qu'une longue suite d’événements qui entrent dans ces statistiques rassurantes que maîtrisent parfaitement Victor, comment quelques jours caniculaires du mois de juillet peuvent bousculer irrémédiablement le cours d'une vie? Eh oui, une banale opération de le vue peut vraiment apporter un regard nouveau sur l'existence.
Un court roman original, drôle mais dans lequel on trouve aussi des moments tragiques. Un bon moment de lecture.
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