L'amour impossible de deux jeunes filles dans un pays ravagé par la guerre...
L'amour impossible de deux jeunes filles dans un pays ravagé par la guerre...
1970, au biafra, Ijeoma, une jeune fille se retrouve seule avec une mere , sans ressources , qui la place chez des ammi,pour y etre domestique
un jour elle rencontre Amina, jeune fille orpheline . Jeoma obtient de sa famille d acceuil qu Amina puisse rester pres d elle. Une attirance nait entre les deux jeunes filles, mais dans un pays divisé entre deux religions qui condamnent l homosexualité, cette relation est interdite
la mere d ijeoma , qui a retrouvé un travail et un toit, recupere sa fille et passe des semaines a lui faire apprendre par coeur des lignes de la bible condamant l homosexualité , elle comprend qu il vaut mieux rentrer dans le rang
elle épouse son ami d enfance ; fonde une famille , conformement a ce que l on attend delle
masi a l interieur, elle est malheureuse et sait que cette situation finira par la détruire . un roman doux-amer, magnifique , lumineux, engag" dont on ne ressort pas indemne!
C’est l’histoire d’une rencontre entre deux adolescentes. De cette amitié naît le désir, l’amour. Mais nous sommes au Nigéria, dans les années 1970. Ijeoma et Amina n’ont pas le droit de s’aimer. L’homosexualité est condamnée, réprimée violemment.
De son enfance marquée par la guerre civile à l’âge adulte, Ijeoma revient sur les moments forts de son existence. La perte d’un père, la douleur d’une mère qui préfère s’éloigner d’elle et les années en pension. Puis, il y a Amina.
Notre héroïne est alors entraînée dans un combat intérieur. Doit-elle refréner son désir considéré comme une abomination, se plier aux attentes de sa mère et aux exigences de la société dans laquelle elle vit? Ou peut-elle céder à ses pulsions?
Un roman d’une grande richesse de par notamment son contexte historique. On découvre un pays en proie aux rivalités ethniques lors de la guerre du Biafra. Un pays où le poids de la religion et des traditions sont très forts.
Un sujet dramatique et important, d’autant plus qu’à la fin du récit, une note de l’auteure nous interpelle en nous indiquant que l’homosexualité est toujours passible d’emprisonnement et de lapidation au Nigéria aujourd’hui.
Une plume magnifique et captivante, un récit sombre et poignant pour évoquer l’homosexualité au Nigéria. La voix de la nigériane Chinelo Okparanta est empreinte d’espoir et délivre un beau message sur la liberté d’aimer.
https://lettresexpres.wordpress.com/2018/12/18/chinelo-okparanta-sous-les-branches-de-ludala/
« Le bruit des avions au-dessus de nous était de plus en plus fort, ont suivi des cris, des bruits de pas, d’objets, de corps qui s’écrasent. »
En 1968, en pleine guerre entre le Nigeria et le Biafra, le père de la jeune Ijeoma est victime d’un raid aérien. Restée seule, avec des ressources qui vont s’amenuisant, sa mère ne voit d’autre solution que de placer l’adolescente chez le professeur et sa femme, des amis de la famille. Là, Ijeoma fait la connaissance d’une fille de son âge, et se rend compte qu’elle est attirée par elle. Quand cette relation scandaleuse est découverte et la jeune fille renvoyée auprès de sa mère, celle-ci entreprend de longues leçons autour de la Bible pour la remettre dans le droit chemin. Car le poids de la religion est énorme. Plus tard, en pension, Ijeoma et Amina se retrouvent…
« D’accord, la femme avait été créée pour l’homme. Mais en quoi cela excluait-il le fait qu’elle ait pu aussi être créée pour une autre femme ? De même que l’homme pour un autre homme ? Les possibilités étaient infinies, et chacune d’entre elles tout à fait possible. »
Le roman retrace la parcours de la jeune fille, puis jeune femme, de 1968 à 1980. Portée par une belle écriture, l’histoire d’Ijeoma, dont elle-même est la narratrice de longues années plus tard, ne manque pas de force ni d’une grande tension, car sa vie, lorsqu’elle fréquente d’autres jeunes femmes, est constamment menacée. Tout doit rester parfaitement secret, les lapidations sont monnaie courante et considérées comme « normales » pour punir ces « abominations ». L’auteure tente de donner les clefs pour comprendre la psychologie des personnages, et y réussit fort bien avec Ijeoma et avec les jeunes gens, des deux sexes, de sa génération, peut-être un peu moins avec les personnes plus âgées, quoique le portrait de la mère d’Ijeoma aille en s’affinant au fil des pages.
Si l’évolution des mentalités est lente, très lente, elle commence justement par l’amour maternel ou l’amour filial, qui sont les premiers à faire preuve d’une certaine compréhension. Publié en 2015, il est précisé en note du roman que la loi, au Nigéria, punit d’emprisonnement les relations entre personnes du même sexe, et que la lapidation est toujours prévue dans les états du Nord.
Plus que nécessaire, un très beau roman, très prenant, qui rappelle que ce qui peut sembler acquis dans les pays occidentaux, et encore, si peu, reste totalement occulté, car hors-la-loi, dans d’autres contrées.
Chinelo Okparanta est née à Port-Harcourt, au Nigéria, et vit aux États-Unis depuis l’âge de dix ans. Sous les branches de l’udala est son premier roman.
La littérature de ce pays est décidément riche avec également Chimamanda Ngozie Adichie (L’autre moitié du soleil, Americanah), Imbolo Mbue (Voici venir les rêveurs), A. Igoni Barrett (Love is power ou quelque chose comme ça), Abubakar Adam Ibrahim (La saison des fleurs de flammes) ou Chibundu Onuzo (La fille du roi araignée)…
J adore se genre de livre qui pour moi me fait decouvrir un peuple ,ses coutumes et leurs vies parfois tres difficles J ai eu un coup de coeur sur le sujet et je n ai pas était déçue c est un très bon livre pour moi
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