Je n'avais jamais lu Cédric Sire bien que je voyais passer des chroniques sur ses textes.
"Avec tes yeux" est un texte qui nous entraîne dans une histoire de meurtre horrible.
Les yeux du titre sont ceux de victimes car l'un des tueurs les collectionne, ceux de notre personnage principal, qui lorsqu'il rêve ou plutôt cauchemarde, voit à travers les yeux du meurtrier, mais c'est aussi les yeux qu'une des protagonistes surveille sur le dark net... Il y a aussi les yeux d'une gendarme, fille de, qui essaie de se faire sa )place dans sa brigade, malgré le regard de ses collègues.
Beaucoup de thèmes dans ce roman policier, avec des scènes de crime éprouvantes, cela gicle le sang dans les caves, des scènes dans des forêts, dans les cimetières, dans des cabinets de médecins, des mystères dans le net, dans le dark net.
Une lecture éprouvante, des personnages qui interpellent, qui troublent, nous touchent dans leur humanité, dans leur questionnement...
Un policier qui peut empêcher de dormir après sa lecture mais nous sommes accrochée à cette ou plutôt à ces histoire. Et quelle fin !!!
#Avectesyeux #NetGalleyFrance
L’intrigue était addictive, on y retrouve une touche de fantastique, les chapitres sont court, le rythme est rapide, les pièces de cette affaire s’imbrique petit à petit. Une lecture captivante avec du suspense, de l’action et une bonne dose de rebondissement. Cedric Sire à une plume agréable et divertissante même si ce tome n’est pas le meilleur de cette trilogie.
"— Dans le tiroir de la chambre, chef ! C’est moi qui l’ai trouvé. Il y avait toute une collection d’armes blanches là-dedans, du même type que le couteau Virginia que le lascar a sorti dans le bus. On a ses empreintes sur tout ça, bien sûr. Brodin s’approcha de la table, désignant une série d’autres sacs contenant des vêtements. Il y avait une paire de pantalons en toile. Un tee-shirt. Des chaussettes.
— On a même retrouvé les affaires que Ribault portait la nuit du meurtre. Aspergées de sang. Ce gros débile s’est contenté de les mettre dans le panier avec le reste de son linge sale… Vauvert soupira.
— [modéré]. Être aussi con, ça doit être douloureux."
"Sorcière, murmure Barbarossa. Au cours de ses voyages, dans les bas-fonds illettrés du tiers monde, il a rencontré bien des femmes qui se prétendaient sorcières. Toutes, elles n’étaient que des menteuses et des manipulatrices, faisant jaillir à travers la peau des organes de volailles supposés être des tumeurs, jouant des drogues et du folklore pour abuser la crédulité des miséreux. Des impostures. Il n’y croyait plus. Il ne sait même pas s’il y a jamais vraiment cru. Et, malgré tout, cette rencontre, il l’a secrètement désirée, sans trop se l’avouer. Il l’a attendue, si longtemps."
Un braquage qui tourne mal, des policiers en planque qui n’interviennent pas, un dommage collatéral irréversible et une vengeance meurtrière qui se met en mouvement détruisant tout sur son passage.
Une soif de sang qui peut parfois donner des hauts le coeur au lecteur tellement les descriptions sont crues. Tous les ingrédients d’un roman palpitant. La violence est quasi omniprésente, la tension monte au fur et à mesure, le suspens est addictif. En parallèle nous retrouvons l’histoire de ce tueur sans foi ni loi. Aux frontière du mystère et du frisson, un polar diabolique et bien réussi.
« Fort, violent, hyper efficace. […] Une pure merveille. […] Un coup de poing ! » Gérard Collard, Sud Radio
« Un polar diabolique […] et sans concession. Excellent ! » Le Parisien
« Stephen King teinté d’Hitchcock ! » Olivier Norek
« Une histoire à cents à l’heure, un suspense addictif » Frank Thilliez
Un thriller policier dans lequel on pense saisir les actions mais qui nous surprend à la fin.
Le roman débute par le fait qu'un groupe d'amis décide de braquer une bijouterie, braquage qui à l'air simple mais qui va entrainer des conséquences qui vont faire réveiller un tueur sanguinaire qui n'a pas froid aux yeux.
Ce roman respecte tous les codes du thriller mais ce qui fait que les meurtres ont lieu est dû à un coup du sort et non pas à la préméditation des braqueurs initiaux. La lecture nous prend aux tripes et nous entraîne jusqu'à cette fin qui est inattendue tout en étant sociologique.
Un bon coup de maitre de Cedric Sire !
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