Paris en 2040 le scientifique Simon d’Almat travaille dans un grand laboratoire sur un projet ultraconfidentiel qui pourrait changer l’équilibre du monde et avoir d'importantes répercussions sur son entourage, notamment sa fiancée, hospitalisée dans un état grave.
Je me suis laissée tenter par ce roman de SF, séduite par l'histoire des auteurs : un frère et une sœur commencent un projet d'écriture, envisagé enfants, pendant leurs premières années de vie professionnelle. Ils vivent à 12 000 kilomètres l'un de l'autre : Carole à Shanghai et Antoine à New York. Ils s'organisent soirs et week-ends pour écrire à distance. Au bout de 5 ans, le roman est terminé. Il fait alors presque 900 pages. Relu par leur famille et leurs amis, le roman est réduit de moitié et envoyé à une cinquantaine de maisons d'éditions parisiennes, mais refusé partout.
Ils décident de l'auto-éditer. L'histoire prend et le texte est téléchargé plus de 15 000 fois. Un téléchargement va cependant tout changer. Un français, Clément Giraudet leur demande si une version en anglais existe car sa femme qui ne parle pas français voudrait le lire. Sa femme c'est la comédienne Robin Wright. Ils lui envoient un résumé en anglais d'une vingtaine de pages. Le résumé la convainc et elle achète les droits d'adaptation pour la télé.
Une éditrice repère aussi le roman, il sera finalement remanié une nouvelle fois et publié en janvier dernier chez HarperCollins.
Je vous en parle car cette histoire montre la magie de la littérature. Elle m'a évoqué une citation d'Elsa Triolet " le lecteur peut être considéré comme le personnage principal du roman, à égalité avec l'auteur, sans lui rien ne se fait "
Ce thriller scientifique m'aura offert un moment inédit en 2040 : page après page, je suis devenu paranoïaque comme le héros que j'ai suivi avec inquiétude et méfiance jusqu'au bout.
Carnets à spirales
J'étais impatiente de lire ce livre présenté comme un thriller d'anticipation, ce qui semblait très prometteur. Mais au moment de rédiger mon avis, je ne peux cacher ma déception.
Nous suivons un jeune chercheur, Simon, en 2040 (ça c'est pour l'anticipation) dans un laboratoire privé dont le boss, un certain Korstein, est un personnage mystérieux assez antipathique. Simon et son équipe travaillent sur l'énergie, plus exactement (si j'ai bien compris) sur la création d'une énergie ultra puissante, inépuisable et bien évidemment propre. Simon a une motivation secrète : sa fiancée est gravement malade et ses recherches pourraient déboucher sur un traitement révolutionnaire qui lui sauverait la vie. Mais peu à peu, Simon perd pied. Il sombre dans une sorte de paranoïa, il se sent surveillé, épié, ses recherches n'avancent pas...
Simon ne se souvient pas de son enfance mais il sait qu'il a été adopté. Il voit une psychiatre qui l'aide à fouiller son subconscient. Il parvient à avoir des flashs sur ses jeunes années mais au lieu de le faire progresser, ils ajoutent à sa confusion et aggravent sa dépression. Et quels sont ces carnets rouges qu'il croit reconnaître et qu'il aperçoit chez sa psychiatre ?
Je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler le suspens... (ça c'est pour le côté thriller).
De fait, il n'y a pas que Simon qui soit perdu : la lectrice que je suis, fan de thrillers et plutôt enthousiaste lorsque les deux mots "thriller et anticipation" sont accolés, l'est également.
Ce livre est malheureusement confus, je me suis sentie larguée par les explications scientifiques sur la physique quantique... Il y a des passages très réussis aussi, mais d'autres m'ont semblé déconnectés du sujet du roman, sans parler de leur invraisemblance.
J'ai lu qu'à l'origine ce livre -paru en 2017, en auto-édition- comportait 850 pages. Harpercollins a dû demander aux auteurs d'effectuer quelques coupes (fatales hélas) pour parvenir à un format plus vendeur. Peut-être que l'édition originale de 850 pages était plus intéressante car il m'a semblé qu'il manquait des liaisons entre les différents chapitres et différentes époques racontées dans cet ouvrage.
J'ai également lu qu'il s'agirait du premier tome d'une trilogie... Alors là, je reste perplexe compte tenu de la fin du livre... Mais, soit... (pas certaine de lire les deux autres volets s'ils sont du même calibre que ces "carnets rouges"...)
Il y aurait aussi une adaptation en série par Netflix...
Pour résumer, c'est une grosse déception, il ne s'agit ni d'un thriller ni d'un roman d'anticipation, c'est (cela n'engage que moi) un ouvrage raté. Dommage.
Un frère et un sœur nous livre ce thriller à quatre mains. Simon, jeune scientique est sur le point de faire une énorme découverte mais les traumatismes liés à son passé perturbent ses recherchent. Il devra coûte que coûte surmonter ces démons pour trouver la bonne équation qui sauvera Alice. Un thriller au scénario bien pensé même si le démarrage est un peu lent. Emportée par l'intrigue ce livre vous tiens jusqu'à la toute fin, celle que vous n'auriez sans doute pas imaginée.
Quand on m’a fait découvrir la quatrième de couverture en avant-première, j’ai directement été tentée de lire ce livre. J’aime beaucoup les thrillers scientifiques et je pense que 2020 était l’année par excellence pour se lancer dans ce type de lecture, surtout lorsqu’on fait la rétrospective des événements que nous y avons connus au niveau mondial.
Tous les éléments semblaient donc être rassemblés pour constituer un de mes coups de coeur de la fin d’année mais j’en ressors avec un sentiment quelque peu mitigé.
Je dirais que la raison principale vient du fait que j’ai ressenti cette lecture comme se déployant en dent-de-scie. Autant, certains passages se déroulaient sur les chapeaux de roue, sans temps mort avec beaucoup de rebondissements autant certains passages avaient tendance à plus vite me lasser. Le fait que le suspens monte crescendo constitue un élément important pour tout bon thriller. Le problème est que certaines parties me semblaient tirées en longueur. C’était donc contradictoire avec d’autres moments où c’était tout l’inverse. Au final, les événements s’enchainaient rapidement avec un goût de trop peu.
Par la partie « Remerciements » des auteurs, j’ai appris que ce tome s’était retrouvé « allégé » de quelques chapitres ou passages puisque le manuscrit originel comptait plus de 850 pages! Dans cette version définitive, le livre ne compte qu’un peu plus de 370 pages. Est-ce que ce découpage a été fait de manière tout à fait judicieuse? Je ne sais pas mais je me dis que ces pertes de vitesse peuvent s’expliquer par ledit séquençage.
Même si on est dans l’imaginaire, l’achèvement du récit n’a pas su me séduire. Je l’ai trouvé un tantinet trop tiré par les cheveux. Bien entendu, cela n’est que de la fiction, mais lorsque je lis un thriller scientifique, j’aime me projeter et me dire que la fiction n’est pas si loin de la réalité au final. Ce n’est pourtant pas un élément que j’ai retiré de cette lecture.
Comme je le dis, surtout quand ma chronique n’est pas des plus dithyrambiques mais cela vaut également pour toutes en fait, je ne peux que vous conseiller de lire ce bouquin afin de vous forger votre propre avis. Tout ce qui précède n’est que mon humble avis et n’engage que moi. Au grand jamais, je ne dirai qu’un livre ou l’autre est très mauvais. S’il a été publié, c’est qu’il a forcément des caractéristiques positives qui pourront plaire à de nombreux lecteurs. Pour ma part, c’est, hélas et j’en suis la première désolée, un rendez-vous quelque peu manqué.
Je remercie les éditions Harper Collins et en particulier, Mélusine du département « Noir » pour leur confiance.
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