Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Les Mages de Bonaparte fut une expérience de lecture pour le moins surprenante. En effet, lors de mon premier essai, je suis complètement passée à côté du récit, trop riche en références historiques et trop pauvre en explications.
J'ai néanmoins relu la BD pour rédiger ma chronique, et surprise ! Je l'ai beaucoup plus appréciée, maintenant que j'en maîtrisais les enjeux. Malgré cela, je reste convaincue que l'histoire aurait gagné en lisibilité si elle s'était étalée sur plus de pages ou même sur deux volumes.
Heureusement, l'intrigue dense ne présentera aucune difficulté aux amateurs de fantasy historique, d'autant que la BD est également dotée d'un worldbuilding solide, teintée de l'humour si reconnaissable d'Olivier Gay et bourrée d'action en deuxième partie.
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Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog spécialisé en imaginaire : https://lesfantasydamanda.wordpress.com
J'ai eu connaissance de l'existence de cette BD dans un numéro de la revue « LIRE le magazine littéraire » fin 2021. Ce n’était pas une critique mais un bandeau publicitaire. L'histoire m'a tout de suite plu et j'ai suggéré à la médiathèque de ma commune de l'acquérir.
Pour que le scénario touche davantage le lecteur, François Durpaire s'est inspiré de la pandémie du Covid-19. Paris, 2050. Le numérique et le virtuel sont omniprésents, le papier interdit. De nombreux ouvrages sont détruits car jugés subversifs et dangereux
J'ai beaucoup apprécié le passage détaillé sur les grandes étapes de l'histoire du livre et la réflexion qui s'en dégage. Les dessins de Brice Bingono sont soignés et criants de vérité.
Une très bonne BD que je recommande aux amoureux du livre.
Nous voilà face à un thriller d'anticipation. Un récit horriblement réaliste et qui fait bien trop échos sur certains points à notre situation actuelle. À l'heure de refermer cet album mon impression est mitigée, je vous explique.
L'histoire partait bien avec un vrai sujet de fond autour des dérives de la société et du monopole des gafa. Le rythme et les enjeux promettaient un thriller haletant mais tout s'efface rapidement au détriment d'un aparté historique sur le livre à travers les temps.
Alors attention je l'ai trouvé très riche et fort bien documenté. Pour cela d'ailleurs on ne peut que louer l'hommage que rend Durpaire à la littérature mais je déplore qu'elle est pris le dessus sur l'intrigue principale qui aurait pu être tellement mieux...
Le coup de crayon de bingono est agréable, le rendu des décors futuriste comme les images d'époque sont réussis et nous plongent bien dans l'histoire.
En bref j'ai apprécié cet album pour le message qu'il transmet, j'ai aimé cette déclaration d'amour à destination de la littérature. Mais j'en ressors tout de même frustré de certains choix scénaristique qui me laissent sur ma faim.
2032, une grande pandémie mondiale frappe la planète. Le nouveau Président des États-Unis a été élu en collectant et en utilisant toutes les données personnelles. C'est la victoire des GAFAM et ce n'est qu'un début. Pour contrer la pandémie, la dématérialisation des contenus va s'intensifier et devenir obligatoire. Plus de livres, plus de libraires, plus de bibliothèques, l'enseignement se fait à distance avec des masques de réalité virtuelle, sans aucune aide humaine. Le livre n'a plus sa place dans ce nouveau monde...
Cette dystopie nous plonge dans un monde qui n'est pas sans nous rappeler "1984" de George Orwell. Mais "Le dernier livre" est aussi et surtout une belle déclaration d'amour aux livres. François Durpaire fait référence à "Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne, "Fahrenheit 451" de Ray Bradbury, "De l'origine des espèces" de Charles Darwin et bien d'autres. Au passage il retrace aussi l'histoire de la répression et du contrôle des livres, ainsi que du savoir dans le monde. Au dessin Brice Bingono nous enchante en faisant évoluer son trait en fonction de la temporalité.
Non je ne veux pas passer au tout numérique.. Le livre n'est pas qu'un objet de consommation, mais c'est surtout le meilleur vecteur pour s'évader, apprendre, comprendre et transmettre le savoir, tous les savoirs.
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !