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Einar personnage sombre et attachant, avec un humours caustique, un caractère toujours aussi cynique et ironique. L’intrigue est lente, l’enquête est bien ficelé avec quelques surprises. Une fin surprenante et improbable. Pour l’auteur cette suite est toujours l’occasion de faire une critique de cette société Islandaise même si le récit est délocalisé dans un autre lieu.
Une plume je découvre, elle est différente d’Arnaldur Indriðason. Une intrigue intéressante, prenante, et le dénouement surprenant. Arni Thorarinsson use d’un ton plein d’humour et de considérations caustiques sur la vie sentimentale d’Einar.
A travers cette intrigue, l’auteur décrit la vie habitants comme la politique de village, la drogue, l’attrait pour le Danemark, la recrudescence des travailleurs immigrés, l’essor économique du pays, la perte de la culture des langues du patois au profit de l’usage des langues anglaises. Une bonne construction un livre captivant a voir pour les suites avec Einar.
"Cette saleté de cellulaire flambant neuf qu’il m’a imposé. Je déteste ce machin qui permet aux autres de me joindre n’importe où et n’importe quand. Ce gadget qui me permet de joindre les autres n’importe où et n’importe quand. Qu’ est-ce qu’on y gagne ? La connexion permanente. Le contact ininterrompu avec le monde qui nous entoure. Qu’ est-ce qu’on y perd ? La tranquillité. Et la faculté de se déconnecter du monde qui nous entoure."
"Dans le temps, les histoires de revenants étaient tout bêtement une sorte d’exutoire spirituel pour un peuple isolé et muselé qui avait besoin d’un peu de rêve."
"Ma mauvaise conscience se dilue dans les effluves grisants de la célébrité Made in America et dans l’avant-goût de cette richesse importée de l’étranger.
Au fait , papa , tu n’as pas quelqu’un , je veux dire , a part Snaelda ? demande Gunnsa au moment où nous sortons du restaurent et remontons la rue Kaupvangsstraeti.
Ma fille me lance unsourire narquois , snelda est une perruche jaune pas plus grosse que la paume d’une main qui faisait partie des meubles de mon appartement quand je me suis installé ici et que , dans ma solitude j’avais décrété femelle."
Nous retrouvons une seconde enquête d’Einar avec une ambiance bien décrite, entre humour et noirceur. J’ai moins accroché que le précédent ouvrage, Einar est un personnage attachant qui est dans l’autodérision. Arni Thoraninsson souligne que le progrès économique et la mondialisation engendrent de nouveaux maux même pour un petit pays.
Nous retrouvons Einar dans ce cinquièmes tome. Arni Thorarinsson nous plonge au coeur de l’Islande dans les méandres sombres de ce pays. Un thriller qui nous plonge dans les dérives politiques, les pulsions des habitants, l’auteur ne cache rien, il agrémente son intrigue de quelques notes d’humours pour détendre cette atmosphère pesante. Une vision haut en couleurs de la conséquence de la mondialisation. Un tome qui ma moins captivé mais qui peu nous donner la chair de poule face au violence de la société, on peu se dire que n’importe qui peu être une innocente victime.
"Gunnhildur semble s’être transformée en moulin à paroles, après avoir un peu abusé du vin blanc. Et elle n’est pas la seule. Après le repas, les discours interminables et la séquence photos, les invités se sont éparpillés dans la salle. Les gens vont et viennent d’une table à l’autre, certains se sont mis à danser et à faire les zouaves. Discussions et brouhaha, éclats et hurlements de rire atteignent des sommets au fur et à mesure que s’accumulent les verres. Je me sens tout ballonné après avoir ingurgité des litres d’eau pétillante et il me faut une cigarette."
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