Vous aimez les polars ? Alors venez par ici : choisissez, lisez et chroniquez !
13 jours, c'est le délai que sa dernière petite amie, banquière recherchée par la police, a donné à Einar pour la rejoindre à l'étranger.
13 jours, c'est le temps qu'il va lui falloir pour décider s'il veut accepter la direction du grand journal dans lequel il a toujours travaillé.
13 jours, c'est le temps qui sera nécessaire pour trouver qui a tué la lycéenne dont le corps profané a été retrouvé dans le parc. Quelque chose dans son visage rappelle à Einar sa propre fille, Gunnsa, quand elle était un peu plus jeune et encore innocente. Mais aujourd'hui Gunnsa est devenue photographe et travaille dans le même journal que son père ; elle s'intéresse de près à ces adolescents paumés et ultra connectés qui fuguent ou disparaissent, elle a plus de ressources et d'audace pour faire avancer l'enquête - et moins de désillusions.
Arni Thorarinsson a écrit un thriller haletant situé dans l'Islande actuelle qui décrit avec sensibilité le monde troublant et troublé des adolescents, et la corruption qui affleure à la surface de cette société.
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Nous retrouvons Einar dans ce tome mais ce dernier est moins percutant et mordant. l’introduction de la fille du protagoniste apporte un peu de fraîcheur a la série. Une double intrigue avec Gunnsa au coeur de l’une d’entre elle lorsque Einar sera soupçonné. Thriller haletant, critique de la société, corruption, adolescence, amours, prostitution, fugue, addiction, face caché et humanité. Une bonne analyse psychologique et sociétal.
" En fait, personne ne sait vraiment pourquoi. Et les réponses toutes faites n’expliquent pas le phénomène. Leur décision s’explique parfois par l’isolement social, ils fuient le harcèlement que leur font subir d’autres gamins de leur âge, des adultes, voire des enseignants. Il arrive aussi qu’ils essaient d’échapper à un foyer en déliquescence, mais c’est loin d’être toujours le cas. Bien souvent, cette fuite les conduit dans un univers parallèle où la drogue règne en maître."
J'ai reçu ce livre dans le cadre des explorateurs polar. Je revenais justement de Lyon où j'ai assisté au festival "quai du polar" j'ai rencontré cet auteur islandais là-bas.
Le héros est un journaliste, qui mène l'enquête avec sa fille. Le fait que les policiers soient en retrait plonge le lecteur dans le quotidien des islandais.
J'ai choisi ce livre dans le cadre des Explorateurs du polar un peu au hasard car je ne connaissais pas cet auteur. Je viens de le finir, et décidément, j'aime toujours autant les "polars islandais"!
Les personnages principaux ne sont pas les enquêteurs habituels. Ils sont journalistes, et collaborent ou pas avec la police. Un crime ignoble sur une jeune fille visiblement paumée, déconnectée, nous embarque avec l'équipe du "Journal du soir" dans une enquête compliquée, aux ramifications complexes. Plongé dans l' univers Underground d'une jeunesse polluée par la drogue, le sexe et les réseaux sociaux, Einar mène l'enquête avec l'aide de sa fille, photographe, et de sa petite amie. Se rajoute à tout cela une succession à assumer au journal, et un ultimatum lancé par une amoureuse addicte à l'adrénaline. Treize jours, c'est ce qu'il faudra à Einar pour prendre ses décisions et résoudre l'enquête.
J'ai après coup compris que les personnages existaient en amont dans les autres ouvrages du même auteur. Même si l'enquête menée ici est nouvelle, je regrette de ne pas avoir lu les autres livres avant...ce que je vais faire dans la foulée peut-être...
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce thriller, avec notamment cette écriture à la 1ère personne qui n'est pas habituelle dans les romans policiers, et ce personnage qui n'est pas un inspecteur.
Tout d’abord merci à Lecteur.com de m’avoir envoyé ce livre dans le cadre l’opération Les explorateurs de polar 2019. J’avais un mois pour lire ce polar islandais qui se déroule sur 13 jours.
Einar est journaliste d’investigation au Journal du soir de Reykjavik.
D’abord, pourquoi Treize ?
C’est le temps qui sera nécessaire à Einar, journaliste d’investigation au Journal du soir, pour trouver qui a tué la jeune fille dont le corps profané a été retrouvé dans un parc.
Mais c’est aussi le délai que sa dernière petite amie, banquière recherchée par la police, lui a donné pour la rejoindre à l’étranger et le temps qui lui reste pour décider s’il doit accepter ou pas la direction du journal.
J’ai eu du mal à entrer dans cette histoire, ancrée dans une Islande à la jeunesse désœuvrée. Les personnages ont des noms compliqués ce qui ne facilite pas la lecture et oblige à des retours en arrière fréquents. De plus, il y a sans cesse un va-et-vient entre l’ex-petite amie, la direction du journal et l’enquête. Cela m’a paru un peu compliqué à lire mais c’est surement parce que je n’avais jamais lu Arni Thorarinsson.
L’intrigue particulièrement sordide, est, malgré tout, intéressante d’autant qu’elle se situe dans une Islande d’aujourd’hui et nous entraine vers les bas fonds de la drogue et de la prostitution des ado en quête de sens. J’ai toutefois trouvé que l’investigation faite par les journalistes est décalée par rapport à l’enquête de police. Les entretiens des journalistes avec les suspects sont irréels, de même que le deal entre police et journalistes. Pour autant, j’ai aimé les chapitres courts, le vocabulaire précis et la construction même si je n’ai pas compris les passages de l’interrogatoire de Gunnsa, en italique dans le texte, qui reviennent comme un fil rouge à chaque changement de chapitre. .
Treize est un bon thriller qui aurait pu se situer à Londres ou à Marseille. Passé les 100 premières pages, il devient addictif. J’ai apprécié les personnages attachants, le style direct et le rythme saccadé qui donnent à l’ensemble une dynamique addictive. Le dénouement que je n’ai pas vu arriver, est amené avec subtilité.
Arni Thorarinsson m’a convaincue. J’ai passé un bon moment de lecture et je vais essayer de mieux connaître Einar en lisant un autre ouvrage de cet auteur.
A découvrir sans modération !
Reykjavic : un père alcoolique vient solliciter les journalistes du Journal du Soir pour qu’ils l’aident à retrouver Klara Osk, sa fille de 15 ans qui a fugué. Gunnsa, 17 ans, est pigiste dans ce journal où travaille son père et va tout tenter pour faire la lumière sur cette affaire. Ce thriller très bien construit et agréablement écrit met en scène des personnages crédibles, humains, confrontés à une société complexe : adolescents paumés ou en quête de sens, milieux de la drogue et de la prostitution, réseaux sociaux qui se prêtent au harcèlement ou au chantage, adultes qui fleurtent avec l’alcool ou le danger, société où se développent le rejet de l’étranger et le regret pour des valeurs islandaises traditionnelles idéalisées. Dans ce roman où affleure souvent la corruption, on interroge également la liberté de la presse, limitée par le respect des victimes et de leur entourage mais aussi par la police et la finance. Et jusqu'aux toutes dernières pages on est surpris par les développements de l'enquête conjointe de Gunnsa, de son père et de la police !
Encore une fois, Einar est à la croisée des chemins. Doit-il accepter le poste de directeur de la rédaction du Journal du soir ? Ou alors lui faut-il quitter l'Islande pour rejoindre Margret, son ancienne maîtresse recherchée par Interpol ? Avant de prendre sa décision, le journaliste décide de se lancer dans une dernière enquête : la disparition d'une lycéenne qui lui rappelle sa petite Gunnsa au même âge. Margret lui a laissé treize jours de réflexion, c'est donc dans ce délai qu'il va devoir trouver ce qui est arrivé à Klara Osk, une jeune islandaise comme tant d'autres, en manque de repères, tentée par l'argent facile, la fête, l'alcool, la drogue, une fille perdue dont il a retrouvé le corps, violé, profané et dont maintenant il veut trouver le meurtrier. Treize jours pour résoudre un crime, treize jours pour se choisir un avenir...
Est-ce parce que la société islandaise s'enlise dans la crise financière, la xénophobie, le pourrissement des relations familiales et sociales, mais depuis L'ombre des chats, les enquêtes d'Einar sont plus sombres et l'humour se fait plus rare. A la décharge de Thorarinsson, cette affaire est particulièrement sordide puisqu'elle touche la jeunesse; une jeunesse déboussolée, des parents démissionnaires, des familles qui se délitent, de mauvaises rencontres, des fugues, la drogue et la prostitution. Des exploités et ceux qui s'enrichissent à leurs dépens...Einar est toujours aussi pugnace même si sa fille Gunnsa lui vole parfois la vedette. Photographe au Journal du soir, elle mène de front des études universitaires et une carrière de journaliste débutante. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle est la digne fille de son père : obstinée et prête à tout pour approcher la vérité et la justice. De quoi faire réfléchir Einar qui pourrait se sentir pousser vers la sortie par la fougueuse jeune génération.
Au final, Treize jours reste un bon cru. Même si Einar a perdu de son mordant, l'arrivée de Gunnsa au journal apporte la nécessaire dose de fraîcheur et de spontanéité. Et la fin ouverte du roman donne bien sûr très envie de retrouver tout ce petit monde au Journal du soir ou ailleurs...
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